Taourirt Ighil

Taourirt Ighil (en berbère : Tawrirt n Yiɣil / en tifinagh : ⵝⴰⵡⵔⵉⵔⵝ ⵏ ⵢⵉⵖⵉⵍ / en arabe : تاوريرت إغيل) est une commune de la région de Kabylie en Algérie, située dans la daïra d'Adekar dans la wilaya de Béjaia.

Taourirt Ighil
Tawrirt n Yiɣil
ⵝⴰⵡⵔⵉⵔⵝ ⵏ ⵢⵉⵖⵉⵍ
(ar) تاوريرت إغيل

Ancienne Fontaine des femmes au village de Cheurfa, commune de Taourirt Ighil
Noms
Nom arabe تاوريرت إغيل
Nom berbère ⵝⴰⵡⵔⵉⵔⵝ ⵏ ⵢⵉⵖⵉⵍ
Administration
Pays Algérie
Région Kabylie
Wilaya Béjaïa
Daïra Adekar
Chef-lieu Taourirt Ighil
Président de l'APC Youcef Abdelghani
2017-2022
Code postal 06035
Code ONS 0604
Indicatif 034
Démographie
Population 6 653 hab. (2008[1])
Densité 93 hab./km2
Géographie
Coordonnées 36° 42′ nord, 4° 42′ est
Superficie 71,34 km2
Localisation

Localisation de la commune dans la wilaya de Béjaïa.
Géolocalisation sur la carte : Algérie
Taourirt Ighil
Tawrirt n Yiɣil
ⵝⴰⵡⵔⵉⵔⵝ ⵏ ⵢⵉⵖⵉⵍ
Géolocalisation sur la carte : Algérie
Taourirt Ighil
Tawrirt n Yiɣil
ⵝⴰⵡⵔⵉⵔⵝ ⵏ ⵢⵉⵖⵉⵍ

    Géographie

    Situation

    Mitoyenne des Parcs Nationaux de l'Akfadou (Monts du Djurdjura) et de Gouraya (Méditerranée).

    Lieux-dits, quartiers et hameaux

    Créée en 1964, la commune de Taourirt Ighil est composée des localités suivantes[2] :Lotissement N°1, Aguemoune Nath Amar,Tizi el korn, Aït Maamar, Grounia, Aït Idir, Iksilène, Taguemount El Mal, , Aït Seïd, Aït Sidi Seïd, El Bor, Tala Oueghras, Cheurfa, .


    Économie

    Elle dispose d'un massif forestier très dense (chênes liège, chênes verts…) propice à l'élevage bovin. Production d'huile d'olive, de figues sèches et de liège renommés. Taourirt-Ighil abritait le "Fort Tawrirt", siège de l'administration coloniale française. Plus au sud, on trouve la maison des gardes forestiers dite le Miloul et une autre Thiliwa ou se trouve un monument ''le tombeau de la neige'' de l'armée française datant de 1852 érigé sur le lieu où périt un détachement de l'armée à la suite d'une violente tempête de neige[3]. C'est une région très accueillante et très prospère, des gens très simples mais très dignes l'habitent. La majorité des gens vivent de différents métiers artisanaux, de l'élevage des bovins, des chèvres et des récoltes saisonnières tel que l'huile d'olive et des figues.

    La commune de Taourirt Ighil, malgré son potentiel touristique et agricole extraordinaires, a subi une marginalisation qui l'a reléguée parmi les régions les plus pauvres d'Algérie.

    Les villages constituant la commune de Taourirt-Ighil possèdent d'autres atouts.

    Village de la Commune de Taourirt Ighil, Béjaia.

    Le village de Tizi El Korn qui est le premier village de la commune par le nombre de sa population

    Village Cheurfa

    Le village Cheurfa dit Cheurfa Tizi Tegyar, est renommé notamment par ses sources d’eau abondantes et pour avoir eté un haut lieu de résistance pour l'indépendance de l’Algérie. Il a des atouts touristiques incontestables : le lac implanté sur une surface plane verdâtre au milieu d’une suite de montagnes sur le CW34, la source dite de Ali W Brahem ; réputée pour ses vertus thérapeutiques contre les calculs rénaux, les fontaines publiques bâties du temps de la colonisation (Tala Ouguelmim, Tinqicht, Taâwint), les mausolées de Cheikh Améziane et de Sidi Touati, deux huileries traditionnelles et une pierre portant des inscriptions romaines, sont d’ailleurs des lieux de prédilection des visiteurs étrangers à la commune.

    L'association des jeux d'échecs Amenay jeux d’échecs de Tizi El Korn, créée en 1997, est l'une des meilleures écoles d’échecs en Algérie, membre fondateur de la ligue des jeux d’échecs de la wilaya (Département) de Bejaia et a raflé 11 coupes sur 13 au niveau du championnat de ligue de Béjaia en 2001, et a obtenu la troisième place aux championnat arabes des échecs en qui se sont tenus en Tunisie, et troisième place au Championnat d’Afrique Jeunes de jeu d’échecs à Gizeh, en Égypte a eu lieu du 1er au .

    Vie quotidienne

    Les habitants de Taourirt Ighil vivent en grande majorité en tant que travailleurs journaliers, dans des chantiers de la région, ou occupent des postes d'agents communaux et contribuent aux travaux publics de la commune. La plupart d'entre eux s'adonnent à l'élevage de bovins, de caprins et notamment d'ovins en profitant des ressources que procurent ces animaux. la majeure partie de la population fait partie de la génération poste indépendance et souffre de la mal vie et l'absence de débouchés soit en terme d'emploi que de loisirs , certains ont préféré le chemin de l'exil vers l'Europe et l'Amérique du Nord.

    Patrimoine

    Il existe dans le territoire de la commune plusieurs sites historiques , vestiges des anciennes occupations étrangères (romaine, espagnole et française), notamment des forts et des garnisons, mais, négligés et laissés à l'abandon, ils sont à l’état de ruines.

    Annexes

    Notes et références

    1. « Wilaya de Béjaïa : répartition de la population résidente des ménages ordinaires et collectifs, selon la commune de résidence et la dispersion ». Données du recensement général de la population et de l'habitat de 2008 sur le site de l'ONS.
    2. « Décret no 84-365 du fixant la composition, la consistance et les limites territoriales des communes », Journal officiel de la République algérienne démocratique et populaire, no 67, , p. 1485 (lire en ligne).
    3. http://cdha.fr/quand-la-meteo-sinvita-dans-la-conquete
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