Tannay (Nièvre)

Tannay (Tannè en nivernais) est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Pour les articles homonymes, voir Tannay.

Tannay

La collégiale Saint-Léger et le monument aux morts.

Blason
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Nièvre
Arrondissement Clamecy
Intercommunalité Communauté de communes Tannay-Brinon-Corbigny
Maire
Mandat
Philippe Nolot
2020-2026
Code postal 58190
Code commune 58286
Démographie
Gentilé Tannaisien, Tannaisienne
Population
municipale
581 hab. (2018 )
Densité 38 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 22′ 07″ nord, 3° 35′ 33″ est
Altitude Min. 161 m
Max. 366 m
Superficie 15,36 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Clamecy
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Clamecy
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Tannay
Géolocalisation sur la carte : Nièvre
Tannay
Géolocalisation sur la carte : France
Tannay
Géolocalisation sur la carte : France
Tannay

    Ses habitants sont appelés les Tannaysiens.

    Géographie

    Le village est implanté sur un coteau à flanc de colline, dominant la vallée de l'Yonne.

    Hydrographie

    L'Yonne, qui est doublée par le canal du Nivernais, navigable.

    Villages, hameaux, lieux-dits, écarts

    • Pignol
    • Tanneau
    • Les Enseignes
    • Belle-vue
    • Tannay Port

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Tannay est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Clamecy, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (71,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (41,3 %), terres arables (28,7 %), forêts (25,1 %), zones urbanisées (4,9 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    Le village est cité dès 1121, sous la forme latinisée Tanneio. Il s'agit d'un toponyme roman, fondé sur le terme tan (d'où tanner) au sens ancien de « chêne » (issu du gaulois tanno- « chêne vert », cf. breton tannen « chêne rouvre ») auquel est accolé le suffixe -ay (ancienne forme de -aie : chênaie, issu du bas latin -etu(m)) et qui désigne un ensemble d'arbres appartenant à la même espèce. La signification est donc celle de « chênaie »[8].

    Homonymie étymologique avec Tannay, Tanay, Thenney, Tanis, etc.

    Histoire

    Le site est occupé depuis la période celtique de Hallstatt.

    A l'issue du haut Moyen Age dont subsistent quelques sarcophages (qui étaient encore exposés à côté de la mairie avant les derniers travaux de réfection), la paroisse est créée au IXè siècle et un collège de chanoines y est fondé en 1201. La commune est affranchie en 1352 par une charte octroyée par les seigneurs, et approuvée par Marguerite de France (1309-1382), comtesse de Flandre, de Nevers et de Rethel par son mariage avec le comte Louis, et de son propre chef comtesse de Bourgogne et d'Artois.

    La ville est ravagée en 1356 par les troupes de Charles le Mauvais. Elle est donc fortifiée vers 1410, mais un siècle plus tard les murailles sont déjà délabrées. En 1530, seigneurs et habitants s'engagent à construire des remparts de 2 m d'épaisseur, flanqués d'un fossé de 12 m de large et 4 à 5 m de profondeur. 4 portes à pont-levis et 11 tours défendaient la ville. Mais Richelieu ordonna le démantèlement des places fortes, qui fut terminé à Tannay en 1652. La dernière porte ne fut rasée qu'en 1842, mais le pentagone ceinturant le bourg est toujours bien visible sur le plan : c'est la rue des Fossés, qui fait tout le tour du village !

    En 1791, les immeubles du chapitre des Chanoines, déclarés biens nationaux, furent vendus à Limanton de Jaugy, avocat, maire de Tannay !

    En 1793, les "chaumes communes" furent partagées entre 1010 ayants-droit.

    En 1815, Tannay dut subir l'occupation de nombreuses troupes étrangères.

    En 1821, André-Jacques-Jean-Népomucène Debèze, émigré de 1794 à 1803, fut nommé par la Restauration maire de Tannay. Il démissionna en 1830 pour ne pas servir Louis-Philippe.

    L'hôtel de ville fut construit de 1832 à 1836, et agrandi en 1869.

    En 1854 on établit un champ de foire sur la place de l'église.

    Pendant la guerre de 1914-1918, un hôpital auxiliaire fut installé dans l'ancienne "école des sœurs".

    L'adduction d'eau est implantée en 1932.

    Lors de la Seconde Guerre mondiale, Tannay fut un lieu de repos pour les armées allemandes. Pendant ce temps, le "maquis du Loup" s'organisait dans les bois proches, pour mener la lutte armée contre l'occupant[réf. nécessaire].

    Héraldique

    Blasonnement :
    « De gueules chevronné de quatre pièces d'or. » (armes du Chapitre de Tannay : voir ci-dessous Lieux et Monuments → Religieux)

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1995 en cours Philippe Nolot DVD Médecin, conseiller général
    1983 1995 Jean Siméon SE Artisan commerçant
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[10].

    En 2018, la commune comptait 581 habitants[Note 3], en diminution de 2,52 % par rapport à 2013 (Nièvre : −4,36 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 1381 1631 2711 2781 3141 3961 3961 4871 479
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 3481 3941 4221 4051 3731 3901 3221 2201 177
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 1601 1501 1131 012926803831876791
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    727746741699667584608612615
    2013 2018 - - - - - - -
    596581-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[12].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    L'activité est essentiellement agricole, centrée sur l'élevage bovin et le vin (IGP Coteaux-de-tannay). Plusieurs commerces alimentent les villages alentour :

    • une boulangerie ;
    • deux magasins de chaussures ;
    • deux salons de coiffure ;
    • une maison de la presse/librairie/cadeaux/jouets proposant différents services dont un relais colis et un service pressing ;
    • une quincaillerie ;
    • deux bars ;
    • une moyenne surface implantée depuis 2003 à l'entrée du village ;
    • une concession de matériel agricole est implantée à l'entrée du village depuis 2014[13].

    Plusieurs services sont également disponibles :

    • une brigade de gendarmerie ;
    • une école maternelle et une école primaire ;
    • un centre aéré ;
    • un cabinet d'assurances ;
    • un local restaurant du cœur
    • une déchèterie ;
    • un bureau postal ;
    • deux cabinets médicaux ;
    • un regroupement médical incluant deux ou trois généralistes, deux kinésithérapeutes, deux infirmières à domicile ;
    • une pharmacie ;
    • deux cabinets d'assurances ;
    • un établissement bancaire ;
    • un cabinet vétérinaire ;
    • une société d'ambulances ;
    • un vestiaire de la Croix-rouge.

    Enfin, une dizaine d'artisans proposent leurs services.

    Lieux et monuments

    Religieux
    • L'ancienne collégiale Saint-Léger : classée Monument historique en 1840. Belle et imposante église, nef à trois vaisseaux, transept non saillant et chevet plat.
    • Au XIe siècle, Tannay avait déjà son église, probablement près de la place de la mairie, là où des caves font penser à une crypte. Erigée en paroisse en 1130, elle appartenait au chapitre de Nevers. Les "chapelains" demandèrent à l'évêque de transformer cette paroisse en Collégiale, et de se constituer, avec plusieurs clercs de la ville, en un chapitre de chanoines, auquel ils apporteraient leurs biens. La charte de fondation de la collégiale de Tannay fut signée par l'évêque Gauthier en (très beau parchemin conservé aux Archives départementales). Ce chapitre devait durer jusqu'en 1791...
    • Les chanoines firent élever une nouvelle église au cours du XIIIe siècle. Elle fut consacrée et placée sous le patronage de saint Léger, évêque d'Autun au VIIe siècle, le . Pendant la guerre de Cent Ans, des bandes de pillards, puis les soldats navarrais de Charles le Mauvais, mirent à sac le bourg et les hameaux. De l'église, il ne restait plus que l'abside et le choeur. Le retour à la paix permit la reconstruction de l'église, telle que nous la voyons aujourd'hui, ou presque : le chevet du XIIIe et les murs attenants furent conservés, la nef fut rebâtie sur un plan plus vaste, mais les travaux s'échelonnèrent pendant tout le XVe siècle et même au-delà.
    • Les fenêtres gothiques de trois types, de l'arc brisé simple jusqu'aux dentelles de pierre du style flamboyant, en passant par les arcs lancéolés, indiquent, par leur diversité, la longue durée des travaux et les modifications successives du projet. La maçonnerie des murs, les diverses provenances des matériaux employés, montrent bien le manque d'unité dans la conception architecturale. Les fenêtres du clocher sont encore plus disparates : linteau droit, baies en plein cintre, en ogive, en anse de panier ... Détail amusant : on peut découvrir à l'extérieur, côté nord du chevet, juste sous la toiture, une sculpture assez primitive représentant une chouette. Il s'agit de toute évidence d'un réemploi, de plus l'endroit choisi est très bizarre, ce qui confirme le manque d'unité architecturale. Cet oiseau est très souvent représenté sur les églises bourguignonnes. La plus célèbre est celle de Dijon, mais il en existe une très près de Tannay, à Metz-le Comte, cette fois à l'intérieur de l'édifice.
    • On remarquera à l'intérieur les piliers sans chapiteaux, s'élançant tels des palmiers vers les croisées d'ogives, ainsi que les nefs latérales de même hauteur que la nef centrale.
    • À l'intérieur :
      • La Cène, 1729, huile sur toile attribuée à René Huet ;
      • Saint Roch, 1522, statue en pierre polychrome sur un socle en pierre  Classé MH (1933)[2]
      • bas-relief représentant la légende de saint Hubert, fin XVI.
    • Chapelle Saint-Charles, fin XIXe siècle.
    • L'église est ouverte tous les jours[14] ;
    Civils
    • Le village garde un certain nombre de maisons des XVe et XVIe siècles, dont une ayant appartenu à Théodore de Bèze. A noter au 14 rue d'Enfer, sur le mur gouttereau, une maxime pleine de sens gravée dans une pierre calcaire moulurée : "Quoy que tu face pense a ce que tu faics et regarde la fin" 1568.
    • Le château de Pignol : témoignage de l'architecture privée de la première moitié du XVIIe siècle.
    • Une partie des remparts (XVe et XVIe siècles) est encore visible ;
    • La coopérative vinicole occupe un chai du XVIe siècle ;
    • L'hôtel de ville a été construit en 1869.
    • La maison des Chanoines : située rue de Bèze. La très belle cheminée Renaissance, à l'étage, classée à l'ISMH, montre que les occupants n'étaient pas de quelconques bourgeois. Le linteau du manteau est sculpté d'un rinceau encadrant un écu dont les armoiries ont été martelées à la Révolution. Elles auraient pu sinon nous donner une indication précieuse sur l'origine du bâtiment. Peut-être propriété du chapitre, cet immeuble aurait été déclaré bien national, et acheté par un commerçant ou un artisan. Les propriétaires successifs l'aménagèrent chacun à sa façon, détruisant ce qui en faisait l'originalité et la valeur architecturale ou historique : fenêtre à meneaux, cheminée monumentale du rez-de chaussée, etc. Le dernier occupant, un ferronnier, mourut en 1958. La maison fut mise en vente. Un groupe de sept amis eut l'idée de l'acheter, et de fonder à cette fin une association, nommée "Collège des Chanoines de Tannay", qui finança l'achat, puis les importants travaux de restauration. Parmi les nouveaux chanoines, on trouvait Emile Berthelot, architecte, et Marcel Couturaud, docteur en médecine, maire de Tannay de 1959 à 1971. Les "chanoines" du XXe siècle ont eu pour but de ressusciter à Tannay une activité économique, culturelle, et folklorique. En particulier ils fêtaient saint Vincent, patron des vignerons, et ont fait le serment de promouvoir le vin blanc de Tannay, qui, pendant des siècles, fit la richesse de la ville, jusqu'à la catastrophe du phylloxera. Et si l'escalier en hélice tourne à gauche (chose rare) pour monter à la salle du Chapitre, il tourne à droite pour descendre à la cave où chaque chanoine rangeait ses meilleures bouteilles dans un casier cadenassé !

    Personnalités liées à la commune

    Jumelages

     Norheim (Allemagne) depuis 1968, voir Norheim (de).

    Bibliographie

    Par ordre chronologique de parution

    • Cliquet, Tannay. École des filles. Testament, Clamecy, 1878.
    • Anonyme, La municipalité de Tannay à ses concitoyens, Clamecy, 1878.
    • Anonyme, Réponse de la municipalité de Tannay au pamphlet du curé, Clamecy, 1878.
    • Henri de Flamare, Les Anciennes chartes de la collégiale de Tannay, Paris, Leroux, 1891.
    • J. Tardivon, Tannay et son histoire, 1932
    • V. Tardivon, Monographie de la commune d’Asnois, 1940.
    • Pierre Burtel et Marcel Couturaud, Tannay, Nevers, vers 1982.
    • Marcel Couturaud, Collège des Chanoines de Tannay, Ludres, 1991.
    • Bernard Lauvergeon et François Portet, Architecture, outillage et traditions viticoles canton de Tannay, Nièvre, Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France, 1996.
    • Dominique Perreau, Le patois de Tannay, Association bourguignonne de dialectologie et d’onomastique, Fontaine-Lès-Dijon, 1997.
    • Roger Colas-Loze, Tannay Pignol-Lys... autrefois, chez l’auteur, 2001.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Clamecy », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 669a.
    9. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    10. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    12. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    13. « Implantation concession] Consulté le 22/04/2014 ».
    14. Dépliant touristique du diocèse de Nevers, Visitez les églises de la Nièvre, Pastorale Tourisme et Loisirs, 2013.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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