Syndrome de l'intestin irritable
Le syndrome de l'intestin irritable (appelé également troubles fonctionnels intestinaux, ou colopathie fonctionnelle, ou encore syndrome du côlon irritable) est une maladie chronique à symptomatologie digestive en rapport avec des modifications de la motricité et de la sensibilité de l'intestin intriquées avec des facteurs psychologiques. Le diagnostic nécessite d'éliminer les pathologies à expression similaire les plus communes. Sans gravité, cette maladie fréquente retentit sur la qualité de vie. Le traitement est symptomatique vis-à-vis des troubles digestifs, associé à une prise en charge psychologique.
Spécialité | Gastro-entérologie |
---|
CISP-2 | D93 |
---|---|
CIM-10 | K58 |
CIM-9 | 564.1 |
DiseasesDB | 30638 |
MedlinePlus | 000246 |
eMedicine | 180389 |
MeSH | D043183 |
Symptômes | Inconfort abdominal (d), ballonnement abdominal (en), constipation et diarrhée |
Traitement | Régime alimentaire, alcaloïde, antispasmodique, lactulose et probiotique |
Médicament | Hyoscyamine, propantheline (en), alosétron, polycarbophil calcium (en), linaclotide, lubiprostone, rifaximin (en), acide 5-aminosalicylique, dicyclomine (en), lopéramide, adalimumab, infliximab, linaclotide, alosétron, trimébutine, mébévérine et tégasérod (en) |
Patient UK | Irritable-bowel-syndrome-pro |
Mise en garde médicale
Le syndrome du côlon irritable touche certains humains mais peut aussi toucher certains singes[1].
Il est classé dans les troubles gastro-intestinaux fonctionnels.
Diagnostic
Des critères diagnostiques ont été développés et mis à jour en 2016 (critères dits de ROME IV)[2] :
- Douleur abdominale récurrente survenant en moyenne au moins 1 jour par semaine dans les 3 derniers mois avec au moins 2 des critères suivants :
- Associée à la défécation
- Associée à une modification de la fréquence des selles
- Associée à une modification de la consistance (aspect) des selles.
- Trois formes de la maladie peuvent être définies à partir de là :
- Celles où les diarrhées sont prédominantes (SII-D : syndrome de l'intestin irritable de type diarrhéique),
- Celles où la constipation est prédominante (SII-C : syndrome de l'intestin irritable à constipation prédominante),
- Celles avec diarrhées et constipation (SII-M : syndrome de l'intestin irritable de type mixte).
- Habituellement, le rythme des selles est le critère le plus fréquemment utilisé. La grande variabilité de ces paramètres entre les hommes et les femmes et en fonction de l’âge des patients rend très compliquée l’identification de ce syndrome[3]. C’est la raison pour laquelle la présence de ballonnement et/ou des crampes intestinales fréquentes sont un des critères de plus en plus régulièrement utilisés. En effet, ce symptôme est retrouvé chez près de 90 % des personnes souffrant du syndrome de l'intestin irritable[4].
De nombreux autres symptômes peuvent accompagner les signes digestifs[5] : maux de tête, fatigue, irritabilité, symptômes urinaires ou règles difficiles, dépression…
L'examen clinique est sensiblement normal mais se doit de rechercher une cause autre aux douleurs décrites.
Il n'existait pas de signe biologique spécifique mais certains marqueurs sont en cours d'étude. Ainsi, une valeur basse de calprotectine dans les selles est un argument en faveur du syndrome[6].
Aspects historiques
C'est une maladie qui pourrait s'être développée avec la sédentarisation et les modes de vie modernes.
Sa prévalence était néanmoins autrefois mal mesurée. Les épidémiologistes cherchent à préciser les contours de ce syndrome afin de mieux le comprendre[7], aux États-Unis notamment[8].
Causes
Les causes précises du syndrome de l'intestin irritable sont inconnues. Toutefois, il s'agit d'une pathologie de nature organique, bien qu'on ait longtemps cru à une somatisation. Ce n'est que par l'amélioration des technologies modernes que des études significatives ont mis en évidence l'origine organique de la maladie.
- La recherche scientifique s'oriente actuellement vers un déséquilibre du microbiote intestinal ou dysbiose[9], responsable d'une perturbation de la symbiose entre les cellules épithéliales de l'intestin et son microbiote commensal. En , une étude de l'INRA[10] conclut sur le rôle de premier ordre joué par le microbiote intestinal dans la pathogénie du SII.
En particulier une meta-analyse a montré que le syndrome est associé à une concentration plus faible des bactéries : Lactobacillus, Bifidobacterium, et Faecalibacterium prausnitzii[11],[12]. La teneur dans le microbiote de cette dernière bactérie est par ailleurs influencée par de nombreux facteurs, dont en particulier l'alimentation[13].
- L'association entre carence en vitamine D et incidence du syndrome de l'intestin irritable a été observée par Williams CE et al.[14], avec une amélioration notable chez les patients qui reçoivent une supplémentation pour ramener leur taux sanguin dans une fourchette acceptable.
- Les perturbateurs endocriniens (dont le bisphénol A[15]) et les nanoparticules[16] présents dans l'alimentation constituent aussi une des pistes d'investigation[15],[16].
Mécanismes
Le syndrome de l'intestin irritable comporte deux composantes de nature nerveuse. L'une est motrice et concerne des troubles du péristaltisme. La seconde implique une hypersensibilité du système nerveux entérique. Le rôle et l'influence de la flore intestinale restent à préciser.
- La présence anormale de trypsine-3, une protéase destinée à la digestion, a été mise en évidence dans les côlons atteints par le SII. Cette activité est d'autant plus suspecte que le côlon n'est normalement pas le siège de la digestion, achevée en amont dans l'intestin grêle. Cette enzyme produite par les cellules de la muqueuse intestinale augmente sa perméabilité et joue le rôle de neurotransmetteur. Ce qui expliquerait l'hypersensibilité ressentie dans cette pathologie. La cause primitive de ce dérèglement reste inconnue[22].
- Troubles de la motricité digestive : On retrouve deux profils à ces troubles, l'un constipateur et l'autre diarrhéique. Les anomalies diarrhéiques sont les mieux identifiées ; à savoir qu'elles concernent les phases interdigestives, grêliques et postprandiales. On note une hyperactivité grêlique et des phases interdigestives qui sont plus nombreuses et plus expansives, allant deux fois plus souvent jusqu'à l'iléon[23].
- Hyposensibilité des voies nerveuses : De façon contre-intuitive, une étude[24] rapporte une désensibilisation des nerfs de la paroi intestinale. In vitro, ces neurones réagissent très peu au contact d'un cocktail de substances inflammatoires (histamine, sérotonine, protéase et TNF-alpha) ou à l'électrostimulation. Il s'agirait d'un mécanisme de compensation à la suite d'une exposition continue à l'irritation de la muqueuse intestinale.
- Rôle du microbiote[23] : La composition bactérienne intestinale des personnes atteintes de SII est différente de celle des sujets sains avec un écart quantitatif et qualitatif qui se manifeste par une pullulation bactérienne excessive se répandant au-delà du grêle (dans l’iléon, voire le jéjunum), et par une rupture de l'équilibre bactérien. La prolifération qui engendre des phénomènes de putréfaction et de fermentation serait responsable d'inflammations et de troubles moteurs grêliques. L'excès de firmicutes (Faecalibacterium, Acetititomaculm...) est le plus souvent rapporté. Dans le syndrome à constipation, l'augmentation du rapport Firmicutes/Bactéroïdète domine, en association avec un état dépressif. Pour les syndromes diarrhéiques, ce sont les bactéroïdes et les clostridia qui sont en excès, en plus d'une réduction des bifidobactéries.
Épidémiologie
Cette maladie concerne près de 10 % de la population mondiale[25], le plus souvent des femmes entre 20 et 40 ans (deux fois plus atteintes que les hommes[5]), se répartissant de manière à peu près égale entre les formes à constipation prédominante et celle à diarrhée prédominante (le passage entre ces formes est fréquent).
Les symptômes peuvent apparaître dès l'enfance.
Dans 10 % des cas, le syndrome apparaît à la suite d'une gastro-entérite[26].
En France, le syndrome de l'intestin irritable touche environ 5 % de la population[27].
Elle a un coût économique important[28], à cause des multiples consultations nécessaires, et, parfois, à cause des erreurs de diagnostic conduisant à un traitement inapproprié. Le coût annuel moyen est estimé proche de 900 euros par malade en France[29].
Traitement
Il n'existe aucun traitement curatif. La diversité des traitements proposés témoigne indirectement d'une efficacité inconstante et ce qui est efficace chez un patient donné peut être complètement inefficace chez un autre.
La prise en charge des troubles fonctionnels intestinaux a fait l'objet de la publication de plusieurs recommandations. Celles de l'American College of Gastroenterology datent de 2014[30].
En France, selon l'Association des Patients Souffrant du Syndrome de l'Intestin Irritable (APSII), « au cours des études réalisées dans le SII, il existe un effet placebo important, c'est à dire une amélioration des symptômes avec le traitement placebo chez 30 à 40% des patients. Aujourd'hui, pour valider un nouveau traitement dans le SII, les autorités de santé considèrent que l'efficacité du nouveau médicament doit être supérieure d'au moins 15% par rapport à celle du placebo »[31].
Régimes
Le jeûne peut améliorer les symptômes[32], le mécanisme allégué de cette efficacité étant une perméabilité intestinale accrue qui favoriserait des réactions d'intolérance face à des antigènes alimentaires[33].
Un régime riche en fibres améliore les symptômes, même s'il peut cependant exister une exacerbation des douleurs au début du traitement[34]. L'intérêt du son (enveloppe du grain de blé) reste cependant discuté[34]. D'autres fibres, plus solubles comme l'espaghul, extrait du plantain des Indes, pourraient avoir une efficacité meilleure[35].
Pour certaines sources, les régimes d'évitement du lactose et du gluten n'auraient pas fait la preuve de leur efficacité[36]. Pour d'autres, le régime sans gluten provoquerait une amélioration pour 77 % des patients[37],[38],[39].
Les régimes pauvres en oligosaccharides et en polyols pourraient améliorer les symptômes[40] mais les études le montrant ne sont pas reconnues par tous[41]. Un régime pauvre en FODMAP pourrait selon certains avoir des effets indirects sur le SII en diminuant la quantité de bactéries intestinales et en augmentant la présence de butyrate-producing Clostridium cluster XIVa[42],[43]. Pour d'autres, il aurait un effet bénéfique chez 86 % des patients[44].
Traitements non médicamenteux
La prise de probiotiques peut prévenir les éventuelles crises[45],[46].
L'activité physique peut améliorer les symptômes[47].
La relation médecin-patient reste un élément important du soin et la seule consultation peut avoir une réelle efficacité[48].
L'administration de faibles doses de charbon actif donne un soulagement des ballonnements, de la dyspepsie, de la putréfaction flatulente, etc.
Un suivi psychologique peut améliorer de façon significative les symptômes[49].
Selon une étude récente publiée par la revue Clinical Gastroenterology and Hepatology, une atténuation des symptômes est observée 6 mois à un an après une psychothérapie[27].
Une rééducation périnéale de type biofeedback permet également d'améliorer les symptômes de certains patients[50].
La phytothérapie est très souvent utilisée, cependant peu d'études en confirment l'efficacité. Parmi celles-ci, la menthe poivrée[35],[51], l'herboristerie chinoise[52] ou tibétaine[53] semblent avoir un effet bénéfique spasmolytique notable.
Traitements médicamenteux
Sur le plan pharmacologique, le médecin pourra prescrire des prokinétiques, des antispasmodiques (par exemple, Spasmomen ou Duspatalin Retard), des spasmolytiques, des carminatifs, un inhibiteur de la pompe à protons (antiacide), un antidiarrhéique ou un médicament laxatif contre la constipation, ou un antidépresseur à faible dose selon les symptômes les plus incommodants.
Dans les formes diarrhéiques, l'Alosetron, un inhibiteur des récepteurs 5-hydroxytryptamine3, semble avoir une certaine efficacité[54] malgré une toxicité démontrée. Le tegaserod (en), autre médicament de la même classe, a prouvé une efficacité modérée en cas de constipation mais son utilisation a été restreinte du fait de l'augmentation d'accidents cardiaques[55].
Différents antibiotiques ont été essayés, supposés améliorer les symptômes en modifiant la flore intestinale. Ainsi, la rifaximine entraîne un gain modéré mais les résultats manquent de recul[56].
L'extrait de germe de soja fermenté pris par voie orale permet d'atténuer les perturbations du stress psychologique sur le système intestinal[57]. L'intérêt de cet alicament viendrait de sa haute teneur en bioactifs telle que les isoflavones (phyto-œstrogènes). Il entraîne aussi une diminution de la densité des mastocytes dans la muqueuse intestinale.
La transplantation de microbiote fécal a été tentée avec des résultats encourageants sur des personnes atteintes de SII avec prédominance de diarrhées et ballonnements[58].
Pronostic
La gêne est souvent prolongée, pouvant atteindre plusieurs années, dépassant 7 ans dans plus de la moitié des cas[59]. Il n' y a pas, en règle générale, d'évolution vers d'autres maladies. Une résolution spontanée des symptômes est toutefois assez fréquente avec le temps[60]. Il peut entraîner une baisse de la qualité de vie[61], mais aucune conséquence démontrée sur la durée de vie[62].
Sur le long terme, le malade alternera des phases de résolution spontanée, ou d'amélioration objective, avec des phases de rechute, le plus souvent à la suite d'une gastro-entérite, à la prise d'aliments et/ou médicaments irritant la paroi intestinale, mais/ou aussi à la suite d'un événement de vie stressant ou d'un accident. Les phases aiguës et les phases de repos — relatif — pourront ainsi alterner sur de très longues périodes (plusieurs mois, voire plusieurs années, dans l'une des phases), touchant d'une manière certaine à la qualité de vie mais dans des proportions très variables[63].
Notes et références
- Michael T. Bethune, Juan T. Borda, Erin Ribka et Michael-Xun Liu, « A Non-Human Primate Model for Gluten Sensitivity », PLoS ONE, vol. 3, no 2, (ISSN 1932-6203, PMID 18286171, PMCID PMC2229647, DOI 10.1371/journal.pone.0001614, lire en ligne, consulté le )
- Brian E. Lacy, Fermín Mearin, Lin Chang et William D. Chey, « Bowel Disorders », Gastroenterology, vol. 150, no 6, , p. 1393–1407.e5 (ISSN 0016-5085, DOI 10.1053/j.gastro.2016.02.031, lire en ligne, consulté le )
- (en) Miwa H. « Prevalence of irritable bowel syndrome in Japan: Internet survey using Rome III criteria » Patient Prefer Adherence. 2008;2:143-7.
- (en) Ringel Y. et al. « Prevalence, Characteristics, and Impact of Bloating Symptoms in Patients With Irritable Bowel Syndrome » Clinical Gastroenterology and Hepatology 2009;7(1):68-72.
- (en) Whitehead WE, Palsson O, Jones KR. « Systemic review of the comorbidity of irritable bowel syndrome with other disorders: what are the causes and implications? » Gastroenterology 2002;122:1140-56.
- Pavlidis P, Chedgy F, Tibble J, Diagnostic accuracy and clinical application of faecal calprotectin in adult patients presenting with gastrointestinal symptoms in primary care, Scand J Gastroenterol, 2013;48:1048-54
- (en) Drossman DA, Camilleri M, Mayer EA, Whitehead WE (2002) « AGA technical review on irritable bowel syndrome » Gastroenterology 123:2108–31. DOI:10.1053/gast.2002.37095
- (en) Saito YA, Schoenfeld P, Locke GR 3rd (2002) « The epidemiology of irritable bowel syndrome in North America: a systematic review » The American journal of gastroenterology 97:1910–15.
- Quigley EM, Bacterial flora in irritable bowel syndrome: role in pathophysiology, implications for management, J Dig Dis, 2007;8:2-7
- (en) Crouzet L, Gaultier E, Del’homme C, Cartier C, Delmas E, Dapoigny M, Fioramonti J, Bernalier-Donadille A The hypersensitivity to colonic distension of IBS patients can be transferred to rats through their fecal microbiota, Neurogastroenterology & Motility, 2013;25:272-282
- "2018: Gut Microbiota-Based Therapies for Irritable Bowel Syndrome"
- "2018:A Review of Microbiota and Irritable Bowel Syndrome: Future in Therapies"
- "2017:Increasing Faecalibacterium"
- (en) Claire E. Williams, Elizabeth A. Williams & Bernard M. Corfe, Vitamin D status in irritable bowel syndrome and the impact of supplementation on symptoms: what do we know and what do we need to know?, European Journal of Clinical Nutrition (2018) doi:10.1038/s41430-017-0064-z
- Viorica BRANISTE Le 13 janvier 2011 Titre : La barrière intestinale, une nouvelle cible des œstrogènes et des xénoestrogènes : le cas du Bisphénol A
- Brun E, Barreau F, Veronesi G, Fayard B, Sorieul S, Chaneac C, Carapito C, Rabilloud T, Mabondzo A, Herlin-Boime N, Carriere M*. (2014). Titanium dioxide nanoparticle impact and translocation through ex vivo, in vivo and in vitro gut epithelia. Part. Fibre Toxicol., 11 :13
- Larry Tremblay, Autotraitement du mal de ventre ou Trucs pour ne plus se tordre de douleur, Victoria, C.-B. : Trafford éditeur, 2007, p. 13-18. (OCLC 174138294)
- (en) Rick Nauert (PhD Senior News Editor) et John M. Grohol (Psy.D.), « Psychological Trauma Tied to Irritable Bowel Syndrome », PsychCentral, (lire en ligne) « A new study suggests the cumulative effects of psychological and emotional traumas may contribute to adult irritable bowel syndrome (IBS). »
- (en) Ghislain Devroede, « Early life abuses in the past history of patients with gastrointestinal tract and pelvic floor dysfunctions », dans E.A. Mayer & C.B.Saper, The Biological Basis for Mind Body Interactions, vol. 122 : Progress in brain research, Centre universitaire de santé de l'Estrie, Campus Fleurimont, Elsevier, , 544 p. (ISBN 0080862470 et 9780080862477, lire en ligne), p. 131 « Moreover, severe sexual dysfunction has been shown to exist in women with irritable bowel syndrome (Guthrie et al. 1987) »
- Waehrens R, Ohlsson H, Sundquist J et al. Risk of irritable bowel syndrome in first-degree, second-degree and third degree relatives of affected individuals: a nationwide family study in Sweden, Gut, 2015;64:215-21
- Beyder A, Mazzone A, Strege P et al. Loss-of-function of the voltage-gated sodium channel NaV1.5 (channelopathies) in patients with irritable bowel syndrome, Gastroenterology, 2014;146:1659-68
- C. Rolland-Foucarde et coll. Epithelial expression and function of trypsin-3 in irritable bowel syndrome, Gut 2017;0:1–12. doi:10.1136/gutjnl-2016-312094
- THÈSE page 92 : Le rôle de l’intestin dans l’équilibre de notre santé ; Auteur : CASSILDE Cyril ; Soutenue le : 07/01/16 FACULTE DE PHARMACIE UNIVERSITE DE BORDEAUX 2
- (en) Ostertag Daniela, Buhner Sabine, Michel Klaus, Pehl Christian, Kurjak Manfred, Götzberger Manuela, Schulte-Frohlinde Ewert, Frieling Thomas, Enck Paul, Phillip Josef, Schemann Michael « Reduced responses of submucous neurons from irritable bowel syndrome patients to a cocktail containing histamine, serotonin, TNF and tryptase (IBS-cocktail) » Front. Neurosci. 2015 DOI:10.3389/fnins.2015.00465
- (en) Drossman DA, Camilleri M, Mayer EA, Whitehead WE, « AGA technical review on irritable bowel syndrome » Gastroenterology 2002;123:2108-31.
- (en) Spiller R, Campbell E. « Post-infectious irritable bowel syndrome » Curr Opin Gastroenterol. 2006;22:13-7.
- « Syndrome de l’intestin irritable : la psychothérapie fonctionne sur le long terme », sur Santé Magazine, https://plus.google.com/113319432727717328544 (consulté le )
- (en) Leong SA, Barghout V, Birnbaum HG et al. « The economic consequences of irritable bowel syndrome: a US employer perspective » Arch Intern Med. 2003;163:929–35.
- Canavan C, West J, Card T, Review article: the economic impact of the irritable bowel syndrome, Aliment Pharmacol Ther, 2014;40:1023-34
- Ford AC, Moayyedi P, Lacy BE et al. American College of Gastroenterology monograph on the management of irritable bowel syndrome and chronic idiopathic constipation, Am J Gastroenterol, 2014;109(suppl 1):S2-26
- « Recherche médicale sur le syndrome de l'intestin irritable », sur apsii.org (consulté le )
- Kano M, Fukudo S, Kanazawa M, Endo Y, Narita H, Tamura D, Hongo M, Changes in intestinal motility, visceral sensitivity and minor mucosal inflammation after fasting therapy in a patient with irritable bowel syndrome, Journal of Gastroenterology and Hepatology, 2006;21:1078–1079.
- Kanazawa M1 et Fukudo S, Effects of fasting therapy on irritable bowel syndrome, Int J Behav Med, 2006;13:214-20. par.
- Moayyedi P, Quigley EM, Lacy E et al. The effect of fiber supplementation on irritable bowel syndrome : a systematic review and meta-analysis, Am J Gastroenterol, 2014;109:1367-74.
- (en) Ford AC, Talley NJ, Spiegel BMR et al. « Efficacy of fibre, antispasmodics, and peppermint oil in irritable bowel syndrome : systematic review and meta-analysis » BMJ 2008;337:a2313.
- Halland M, Saito YA, Irritable bowel syndrome: new and emerging treatments, BMJ, 2015; 350:h1622.
- "Ncbi, décembre 2015:The Overlap between Irritable Bowel Syndrome and Non-Celiac Gluten Sensitivity: A Clinical Dilemma"
- "Passeport santé : Le gluten, 100 % inflammatoire"
- "Nbci, 2013: What Role Does Wheat Play in the Symptoms of Irritable Bowel Syndrome ?"
- De Roest RH, Dobbs BR, Chapman BA et al. The low FODMAP diet improves gastrointestinal symptoms in patients with irritable bowel syndrome: a prospective study, Int J Clin Pract, 2013;67:895-903.
- Camilleri M, Acosta A, Re: Halmos et al., A diet low in FODMAPs reduces symptoms of irritable bowel syndrome, Gastroenterology, 2014;146:1829-30.
- Published 2012 Dec 13. Butyrate-producing Clostridium cluster XIVa species specifically colonize mucins in an in vitro gut model Pieter Van den Abbeele, 1 Clara Belzer, 2 Margot Goossens, 1 Michiel Kleerebezem, 2 Willem M De Vos, 2 Olivier Thas, 3,4 Rosemarie De Weirdt, 1 Frederiek-Maarten Kerckhof, 1 and Tom Van de Wiele1,*
- -2016- Assessment of faecal microbial transfer in irritable bowel syndrome with severe bloating Open Access Tom Holvoet1, Marie Joossens2,3,4, Jun Wang2,3, Jerina Boelens5, Bruno Verhasselt5, Debby Laukens1, Hans van Vlierberghe1, Pieter Hindryckx1, Martine De Vos1, Danny De Looze1, Jeroen Raes2,3 + Author Affiliations 1.-Department of Gastroenterology, Ghent University Hospital, Ghent, Belgium 2.-KU Leuven - University of Leuven, Department of Microbiology and Immunology, Rega Institute, B-3000 Leuven, Belgium 3.-VIB, Center for the Biology of Disease, Leuven, Belgium 4.-Faculty of Sciences and Bioengineering Sciences, Microbiology Unit, Vrije Universiteit Brussel, Brussels, Belgium 5.-Department of Medical Microbiology, Ghent University Hospital, Ghent, Belgium Correspondence to Dr Jeroen Raes, Department of Microbiology and Immunology, Rega Institute, KU Leuven, Leuven, Belgium; TH, MJ, DDL and JR contributed equally. Received 27 June 2016 Accepted 13 July 2016 Published Online First 10 August 2016
- "Nbci, 2016: Efficacy of the low FODMAP diet for treating irritable bowel syndrome: the evidence to date"
- (de) Rémy Meier « Probiotika, Die Bedeutung der intestinalen Flora für die Genese und Therapie gastrointestinaler Erkrankungen » Schweiz Med Forum 2007;7:184–91.
- Hungin AP, Mulligan C, Pot B et al. Systematic review: probiotics in the management of lower gastrointestinal symptoms in clinical practice—an evidence-based international guide, Aliment Pharmacol Ther, 2013;38:864-86
- Johannesson E, Simren M, Strid H et al. Physical activity improves symptoms in irritable bowel syndrome: a randomized controlled trial, Am J Gastroenterol, 2011;106:915-22
- (en) Ilnyckyj A, Graff LA, Blanchard JF, Bernstein CN. « Therapeutic value of a gastroenterology consultation in irritable bowel syndrome » Aliment Pharmacol Ther. 2003;17:871-80.
- (en) Lackner JM, Mesmer C, Morley S, Dowzer C, Hamilton S, « Psychological treatments for irritable bowel syndrome: a systematic review and meta-analysis » J Consult Clin Psychol. 2004;72:1100-13.
- Patcharatrakul T., Gonlachanvit S., Outcome of biofeedback therapy in dyssynergic defecation patients with and without irritable bowel syndrome, J. Clin. Gastroenterol., 2011;45:593-8.
- Khanna R., MacDonald JK., Levesque BG., Peppermint oil for the treatment of irritable bowel syndrome: a systematic review and meta-analysis, J Clin Gastroenterol, 2014;48:505-12
- Bensoussan A, Talley NJ, Hing M et al. Treatment of irritable bowel syndrome with Chinese herbal medicine: a randomized controlled trial, JAMA, 1998;280:1585-9
- Sallon S, Ben-Arye E, Davidson R et al. A novel treatment for constipation-predominant irritable bowel syndrome using Padma Lax, a Tibetan herbal formula, Digestion, 2002;65:161-71
- Bradesi S, Tillisch K, Mayer E. « Emerging drugs for irritable bowel syndrome » Expert Opin Emerg Drugs 2006;11:293-313.
- (en) « FDA permits restricted use of Zelnorm for qualifying patients » News release of the Food and Drug Administration, Rockville, 27 juillet 2007
- Menees SB, Maneerattannaporn M, Kim HM et al. The efficacy and safety of rifaximin for the irritable bowel syndrome: a systematic review and meta-analysis, Am J Gastroenterol, 2012;107:28-35
- Lara MOUSSA Le 06 novembre 2012 Titre : Effets d'un ingrédient à base de germe de soja (Glycine max (L.) Merrill) fermenté sur l'intégrité de la barrière intestinale et la sensibilité viscérale: mécanismes d'action impliqués
- Transplantation de microbiote fécal dans le syndrome de l’intestin irritable avec ballonnement : résultats d’une étude pilote Holvoet Tom, Boelens Jerina, Laurent Stéphanie, Joosens Marie, Raes Jeroen, de Vos Martine, de Looze Danny
- (en) Agreus L, Svardsudd K, Talley NJ et al. « Natural history of gastroesophageal reflux disease and functional abdominal disorders: a population-based study » Am J Gastroenterol. 2001;96:2905–14.
- (en) Halder SL, Locke GR III, Schleck CD, Zinsmeister AR, Melton LJ III, Talley NJ. « Natural history of functional gastrointestinal disorders: a 12-year longitudinal population-based study » Gastroenterology 2007;133:799-807
- Dean BB, Aguilar D, Barghout V et al. Impairment in work productivity and health-related quality of life in patients with IBS, Am J Manag Care, 2005;11:S17-26
- Chang J, Locke G, McNally M et al. Impact of functional gastrointestinal disorders on survival in the community, Am J Gastroenterol, 2010;105:822-32
- (en) Nicholas W. Read (Ed.) Irritable bowel syndrome Londres, Grune Stratton, 1985, (OCLC 11748516), p. 173-197
Voir aussi
Liens externes
- « Reconnaître le syndrome de l'intestin irritable », sur Ameli.fr (consulté le )
- Portail de la médecine