Syndicat national de l'édition

Le Syndicat national de l'édition (SNE) est une association syndicale professionnelle et un lobby qui défend les intérêts des entreprises françaises d'édition.

Syndicat national de l'édition
Logo du Syndicat national de l'édition
Cadre
Forme juridique Syndicat professionnel
Zone d’influence France
Fondation
Origine Syndicat des éditeurs
Identité
Siège Paris
Président Vincent Montagne
Vice-président Liana Lévi
Directeur général Pierre Dutilleul
Trésorier Renaud Lefebvre[1]
Slogan La force d'un réseau
Site web sne.fr

Il regroupe plus de 700 maisons d'édition, dont celles des deux grands groupes que sont Hachette Livre et Editis (et leurs structures de distribution), ainsi que de nombreuses moyennes et petites structures, qui représentent la majeure partie du chiffre d'affaires de l'édition française[2]. Sont cependant exclues les maisons d'édition à compte d'auteur.

Le SNE est le représentant de la profession auprès de la Fédération des éditeurs européens (FEE)[3] et de l'Union internationale des éditeurs (UIE)[4].

Historique

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La création du premier Syndicat des éditeurs date de 1874. Le Syndicat a, tout au long du XIXe siècle, connu des bouleversements statutaires.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, et durant la période d'Occupation, le Syndicat des éditeurs français et les maisons d'édition acceptent de fournir les informations qui servent à l'établissement de la liste Otto (en référence à l'ambassadeur d'Allemagne à Paris, Otto Abetz), liste des livres interdits à la vente par les autorités d'occupation, et qui est diffusée par la Propaganda Abteilung et la Propaganda Staffel.

En 1946 et 1947, le Syndicat des éditeurs français, qui défend notamment la rémunération des auteurs au forfait, devient le Syndicat national des éditeurs dans le climat de réforme générale des organisations patronales, puis le Syndicat national de l'édition (SNE).

En 1961, le SNE comptent 313 maisons d'édition représentées à travers 481 individus.

En 1972, le SNE est à l'initiative de la création l'Asfored, un centre de formation et d’expertise pour les métiers de l’édition, de la presse et de la communication, à l'époque unique structure en France à se consacrer entièrement à la formation des métiers du livre. Dès lors, Asfored a assisté à la formation d'environ 73 000 professionnels, 1 000 organisations et 1 200 étudiants[5][source insuffisante].

Actions et communication

Entre 1949 et 1952, le SNE participe de manière très active à la campagne de promotion du livre. Une douzaine d'affiches d'Henri Sjöberg et de ses collaborateurs ont recouvert les murs des grandes villes françaises. Ainsi, Gérard Philipe accepta de faire une publicité pour Gallimard, en 1950, en posant, dans ce cadre devant l'objectif de Lucien Lorelle. Cette affiche au slogan « Dévorez les livres comme Gérard Philipe » sera affichée sur tous les murs, pendant des années.[réf. nécessaire]

En , le SNE organise la première Semaine nationale de la lecture, puis la Quinzaine.

De nombreuses actions sont menées, comme le Salon du livre de Paris, crée en 1981 et aujourd'hui nommé Livre Paris[6]. Des actions à l'initiative des éditeurs sont chapeautées par le Syndicat ; c'était le cas du Mai du livre d'art, qui a fêté en 2008 son vingtième (et dernier) anniversaire[7]. Depuis 2011, le SNE organise les rencontres du groupe Jeunesse en région : elles se sont déjà tenues à Narbonne, Lyon, Douai, Nîmes, Besançon, Montpellier et Perpignan[réf. nécessaire]

En 2012, le SNE a lancé la première édition du jeu de lecture à voix haute Les petits champions de la lecture[8][source insuffisante].

Composition du SNE

Présidence

Vincent Montagne en 2015 au Salon du livre de Paris.

Représentant du Syndicat. Il nomme le directeur général[1].

Équipe permanente

Composée de 18 personnes[1], elle est dirigée par le directeur général[15].

Le bureau est l'organe exécutif du Syndicat, il se compose de 12 à 16 membres. Il se réunit chaque mois[1]. Les commissions sont des instances d'analyse et d'expertises, ou de négociation pour la commission sociale. Les groupes sont des structures d'informations et de propositions, ils représentent les secteurs de l'édition en neuf groupes[6].

Lobbying

Le syndicat déclare à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique exercer des activités de lobbying en France[16] pour un montant qui n'excède pas 10 000 euros sur l'année 2018[17].

Notes et références

  1. Organisation sne.fr, 17 juillet 2019
  2. (fr)Syndicat national de l'édition, « Adhérents au SNE »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?), sur sne.fr (consulté le ).
  3. Members : France, fep-fee.eu.
  4. IPA Members Map, internationalpublishers.org.
  5. Asfored: À propos asfored.org.
  6. Syndicat national de l'édition (dir.), L'édition en perspective : rapport d’activité du syndicat national de l’édition 2018 – 2019, , 60 p. (lire en ligne).
  7. Anne-Laure Walter, Le Mai du livre d'art s'arrête, livreshebdo.fr, 5 décembre 2008.
  8. Voir sur lespetitschampionsdelalecture.fr.
  9. Voir sur lemonde.fr.
  10. Voir sur la-croix.com.
  11. Le Monde, AFP, Antoine Gallimard est élu président du Syndicat national de l'édition, lemonde.fr, 24 juin 2010.
  12. Clément Solym, Vincent Montagne, élu président du Syndicat national des éditeurs, actualitte.com, 28 juin 2012.
  13. Fabrice Piault, Vincent Montagne réélu président du SNE. livreshebdo.fr. 30 juin 2016.
  14. Vincy Thomas, Vincent Montagne réélu à la présidence du SNE, livreshebdo.fr 28 juin 2018.
  15. « Organisation », sur Syndicat national de l'édition (consulté le )
  16. Antoine Oury, « Réforme du droit d'auteur : le lobby très insistant de l'édition », sur ActuaLitté.com, (consulté le )
  17. « Fiche Organisation «  Haute Autorité pour la transparence de la vie publique », sur hatvp.fr (consulté le ).

Voir aussi

Bibliographie

  • Édition, presse et pouvoir en France au XXe siècle, Jean-Yves Mollier, Fayard
  • Les 100 mots de l'édition, Serge Eyrolles, coll. « Que sais-je ? », PUF

Articles connexes

Lien externe

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