Sumac grimpant

Toxicodendron radicans

Pour les articles homonymes, voir Poison Ivy.

Le sumac grimpant, herbe à puce, bois de chien, sumac vénéneux ou poison ivy (Toxicodendron radicans, anciennement Rhus radicans) est une liane de la famille des Anacardiaceae, comme les anacardiers et les pistachiers. C'est une plante sauvage originaire d'Amérique du Nord, où elle est commune dans une grande partie des États-Unis et du Canada. Il est aussi possible de la voir en Amérique du Sud et en Asie tempérée.

Description

  • Cette plante adopte divers ports : rampante, dressée et buissonnante, ou longuement grimpante.
  • Les feuilles sont pétiolées, trifoliolées, à folioles ovées ou rhomboïdales, entières ou crénelées ou irrégulièrement paucidentées.
  • Les fleurs (longueur 3 mm) sont verdâtres, en panicule axillaire lâche
  • Le fruit est glabre, blanc.

Réaction allergique

Lorsqu'on la touche, elle provoque une réaction allergique extrêmement irritante et pouvant se surinfecter, une dermatite de contact. Cette dermatite apparaît généralement 24 à 48 heures après le contact mais peut se manifester 8 heures à 2 semaines plus tard. Le symptôme disparaît dans les cas courants après 2 à 5 jours. Il est fréquemment indiqué que le premier contact ne provoque pas d'effet autre que de sensibiliser l'individu chez lequel un contact ultérieur provoquera la réaction allergique.

L'agent irritant étant huileux (urushiol), très tenace et non volatil, le contact peut être indirect (vêtement, outil, animal, etc.). Les feux de forêt, le brûlage direct, la tonte et le débroussaillage mécaniques peuvent libérer l’huile en suspension dans l'air. Les feuilles mortes de la plante, même depuis quelques années (5 ans) peuvent provoquer une réaction allergique chez les plus sensibles.

Il faut noter qu'après un premier contact avec l'urushiol du sumac grimpant (sensibilisation), il est possible de développer une dermatite de contact avec, par exemple, une étiquette de vêtement d'origine indienne marquée avec de la résine de Semecarpus anacardium[1].

Synonymes

  • Rhus radicans L.
  • Rhus toxicodendron sensu P.Fourn. (ne pas confondre avec Rhus toxicodendron L. qui est, en fait, Toxicodendron pubescens Mill.)

Pour soigner les démangeaisons

Laver à l'eau froide — si possible immédiatement — les parties du corps ayant été en contact avec le poison. L'eau froide dilue la sève et referme les pores de la peau empêchant ainsi le poison d'y pénétrer. Il est préférable de ne pas utiliser de savon qui répand la sève toxique et enlève l'huile protectrice de la peau. Cela n'annulera pas complètement l'effet, mais cela peut le diminuer[2].

Par la suite, la calamine et les pansements humides soulagent les démangeaisons, alors qu'une crème à base de cortisone assèche les bulles. Utiliser un antihistaminique comme la diphénhydramine peut aussi soulager les démangeaisons. Le Buro (topique à base d'acétate d'aluminium), vendu dans les pharmacies, va soulager l'inflammation de la peau. Après le traitement par Buro-Sol, appliquer une crème d'hydro-cortisone sur la peau sèche.

Notes et références

  1. Peter J. Frosch, Torkil Menné et Jean-Pierre Lepoittevin, Contact dermatitis. (ISBN 3-540-24471-9) sur Google livres
  2. Santé Canada, « Herbe à puce », sur aem, (consulté le )

Voir aussi

Article connexe

  • L'herbe à puce peut se confondre dans les esprits avec la grande herbe à poux qui est totalement différente.

Liens externes

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