Suarce

Suarce est une commune française située dans le département du Territoire de Belfort en région Bourgogne-Franche-Comté. Ses habitants sont appelés les Suarçais[1].

Suarce

La mairie-école.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Territoire de Belfort
Arrondissement Belfort
Intercommunalité Communauté de communes du Sud Territoire
Maire
Mandat
Patrice Dumortier
2020-2026
Code postal 90100
Code commune 90095
Démographie
Gentilé Suarçais
Population
municipale
435 hab. (2018 )
Densité 37 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 34′ nord, 7° 05′ est
Altitude Min. 370 m
Max. 407 m
Superficie 11,8 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Grandvillars
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Suarce
Géolocalisation sur la carte : Territoire de Belfort
Suarce
Géolocalisation sur la carte : France
Suarce
Géolocalisation sur la carte : France
Suarce

    Géographie

    La commune de Suarce, dont la superficie est de 1 181 ha, fait partie du canton de Grandvillars. Sa population était de 546 habitants en 1803, et n'est plus que de 431 en 2007. Elle est située dans la région géographique dite du « Sundgau humide », typique par ses légers vallonnements, ses grandes forêts et un bon nombre d'étangs. Le village est traversé sur toute sa longueur par la rivière « la Suarcine ». Le village conserve beaucoup de maisons anciennes à colombages et peut être considéré comme l'un des plus typiques du Territoire de Belfort. Chaque année, le , le comité des fêtes organise la Fête de l'âne.

    Communes limitrophes

    Chavanatte Altenach (Haut-Rhin) Saint-Ulrich
    (Haut-Rhin)
    Florimont N Strueth
    (Haut-Rhin)
    Hindlingen
    (Haut-Rhin)
    O    Suarce    E
    S
    Courtelevant Lepuix-Neuf

    Urbanisme

    Typologie

    Suarce est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (58,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (41,5 %), forêts (34,1 %), prairies (12,6 %), zones urbanisées (4,9 %), eaux continentales[Note 2] (3,7 %), zones agricoles hétérogènes (3,2 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Toponymie

    • Suarza (823), Soerce (1105), Suerz et Suercha (1105), Suarca (1264), Schwertz (1458), Suerze (Cassini), Das meygertum Swertz (1394), Suarce (1793).
    • En allemand : Schwertz[9].

    Histoire

    Les traces de Suarce (nom antérieur Schwertz[10]) dans l'histoire sont très anciennes puisque le village est cité dans un acte rédigé le par Louis le Pieux, fils de Charlemagne, précisant, entre autres, les possessions de l'abbaye de Masevaux. En 1105, Henri de Suarce est cité comme témoin lors de la donation par Ermentrude de différents biens dotant le prieuré de Froidefontaine. Des membres de la famille de Suarce sont à plusieurs reprises cités dans les documents anciens. En 1333, le fief suit le sort de la seigneurie de Florimont[11] et dépend du comté de Ferrette.

    L'église actuelle a été reconstruite après la guerre dans un style moderne. Elle est de forme cylindrique avec un clocher ouvert de 25 mètres de hauteur. Elle a remplacé l'ancienne église qui était très ancienne et qui fut malheureusement détruite à la Libération ; elle fut inaugurée le , et est dédiée à saint Germain, évêque.

    La commune a été décorée le de la Croix de guerre 1914-1918[12].

    Héraldique

    Les armes de la commune se blasonnent ainsi :

    D’argent à la fleurdelys de gueules, à la fasce ondée de sable brochant sur le tout.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2008 mars 2014 André Thévenot    
    mars 2014 En cours Patrice Dumortier[13]    

    Budget et fiscalité 2015

    En 2015, le budget de la commune était constitué ainsi[14] :

    • total des produits de fonctionnement : 227 000 , soit 494  par habitant ;
    • total des charges de fonctionnement : 173 000 , soit 376  par habitant ;
    • total des ressources d’investissement : 107 000 , soit 232  par habitant ;
    • total des emplois d’investissement : 150 000 , soit 327  par habitant.
    • endettement : 58 000 , soit 127  par habitant.

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    • taxe d’habitation : 7,40 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés bâties : 9,33 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 28,54 % ;
    • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
    • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[16].

    En 2018, la commune comptait 435 habitants[Note 3], en diminution de 3,97 % par rapport à 2013 (Territoire de Belfort : −1,71 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    521557484545544554560534558
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    482465455497513500516529508
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    502458437374355317303292332
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    320273284294339375424431451
    2017 2018 - - - - - - -
    436435-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[18].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    L'école de Suarce fait partie du RPI (regroupement pédagogique intercommunal) du Sundgau avec Chavanatte, Lepuix-Neuf et Chavannes-les-Grands.

    Personnalités liées à la commune

    • André Bergeron, syndicaliste français, né à Suarce le .

    Lieux et monuments

    L'église Notre-Dame-de-l'Assomption.
    • L'église Notre-Dame-de-l'Assomption.
    • Des maisons typiques du Sundgau sont à observer dans le village.
    • Patrimoine industriel : scierie Prétat[19].
    • Monuments commémoratifs[20].

    Pour approfondir

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Gentilé, Territoire de Belfort, habitants.fr
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. Dictionnaire topographique du département du Haut-Rhin - Georges Stoffel (1868)
    10. « Bibliothèque nationale universitaire : Rechercher sujet : Sundgau »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?).
    11. La seigneurie de Florimont relève du bailliage de Delle
    12. Communes décorées de la Croix de guerre 1914-1918
    13. réélu en mai 2020 selon l'Est Républicain du 29 mai 2020.
    14. « Les comptes de la commune »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?).
    15. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    16. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    17. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    18. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    19. « scierie Prétat », notice no IA90000045, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    20. Architecture réalisée par M. Marchal après la seconde guerre mondiale. Monument aux Morts, Plaques commémoratives de la 1re armée
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