Stimulation crânienne par électrothérapie

La stimulation crânienne par électrothérapie (CES) ou stimulation transcrânienne à courant alternatif  (tACS), est une forme de neurostimulation et plus particulièrement une forme de stimulation électrique transcrânienne (tES) qui délivre de petite impulsion de courant alternatif au moyen d'électrodes sur la tête; il peut être comparé avec la stimulation transcrânienne à courant direct (tDCS) dans lequel le courant est constant et continu[1]. La CES est utilisé avec l'intention de traiter une variété de symptômes telles que l'anxiété, la dépression et l'insomnie. La CES a été proposé comme un traitement possible pour les maux de tête, la fibromyalgie, l'arrêt du tabac et le sevrage aux opiacés. Cependant, il y a peu de preuves de l'efficacité de ce traitement pour bon nombre de ces utilisations, même pour la dépression aiguë, où le nombre de preuves est insuffisant.

Pour les articles homonymes, voir CES.

Utilisations médicales

En 2014, la revue Cochrane n'a pas trouvé suffisamment de preuves pour déterminer si oui ou non la CES avec le courant alternatif est sûre et efficace pour le traitement de la dépression[2].

Description

Des électrodes sont placées sur les lobes de l'oreille, à la jonction de l'os maxillaire et de l'os occipital, sur la processus mastoïde ou les tempes[3].

En dépit de la longue histoire de la CES, ses principes sous-jacents et les mécanismes ne sont pas encore clairs.

Histoire

La stimulation électrique de faible intensité est mentionné dans les études de courants galvaniques chez les humains et les animaux dirigé par Giovanni Aldini, Alessandro Volta et d'autres au 18e siècle. Aldini a expérimenté avec séparation galvanique sur lui dès 1794 et a traité avec succès des patients souffrant de mélancolie à l'aide de courants de faible intensité en 1804[4].

La CES a d'abord été étudiée pour l'insomnie. Appelée electrosleep therapy[5], elle est également connue sous le nom de stimulation électro-crânienne[6], ou encore électrothérapie transcrânienne[7].

En raison de la hausse des traitements pharmaceutiques pour la dépression, l'anxiété et l'insomnie, tels que le Prozac dans les années 1980 et l'Ambien dans les années 1990, la CEs n'était pas un traitement bien connu par les médecins et les patients. En 2011, les appareils ont reçu l'attention du Wall Street Journal[8].

Règlementation

Aux États-unis, la technologie CES est classée par la Food and Drug Administration (FDA) en tant que dispositif médical de Classe III et doit être dispensée par ou sur l'ordre d'un titulaire d'une licence professionnel de la santé, c'est-à-dire, un médecin, un psychiatre, une infirmière praticienne, un psychologue, un médecin assistant, ou d'un ergothérapeute possédant une licence d'électrothérapie, selon les règlements en vigueur dans l'état concerné[9]. Les Etats-unis exigent pour l'utilisation de cette technologie une prescription d'un professionnel de la santé autorisé. La FDA indique qu'il y a 11 appareils CES autorisés à la commercialisation aux États-unis[10],[11].

En , la FDA annonce qu'elle a déterminé qu'il existe suffisamment de données pour établir des contrôles spéciaux, et que ces contrôles, avec des contrôles généraux, permettra de fournir une assurance raisonnable de sécurité et d'efficacité pour ces appareils. Dans cette action, la FDA retire la règle proposée et l'ordre proposé d'appeler des PMA pour les dispositifs de CES[incompréhensible]. La FDA prévoit de publier un projet de décret à l'avenir pour le reclassement de l'appareil de CES dans la classe II[12].

Comparaison avec d'autres techniques de tES

Alors que TDCS utilise un courant d'intensité constant, la tRNS et la tACS utilise un courant oscillant. L'axe vertical représentent l'intensité du courant en milliampères (mA), tandis que l'axe horizontal illustre le temps.

Alors que TDCS utilise un courant d'intensité constant, la tRNS et la tACS utilise un courant oscillant. L'axe vertical représentent l'intensité du courant en milliampères (mA), tandis que l'axe horizontal illustre le temps. La stimulation électrique transcrânienne (tES) comprend généralement les techniques suivantes:

Voir aussi

Références

  1. MA Rosa et SH Lisanby, « Somatic treatments for mood disorders. », Neuropsychopharmacology : official publication of the American College of Neuropsychopharmacology, vol. 37, no 1, , p. 102-16 (PMID 21976043, PMCID 3238088, DOI 10.1038/npp.2011.225)
  2. Modèle:Vcite2 journal
  3. DL Kirsch et F Nichols, « Cranial electrotherapy stimulation for treatment of anxiety, depression, and insomnia. », The Psychiatric clinics of North America, vol. 36, no 1, , p. 169-76 (PMID 23538086, DOI 10.1016/j.psc.2013.01.006)
  4. Soroush Zaghi, Mariana Acar, Brittney Hultgren, Paulo S. Boggio, and Felipe Fregni. "Noninvasive Brain Stimulation with Low-Intensity Electrical Currents: Putative Mechanisms of Action for Direct and Alternating Current Stimulation." Neuroscientist. 2010 Jun;16(3):285-307 DOI:10.1177/1073858409336227
  5. Appel, C. P. (1972). Effect of electrosleep: Review of research. Goteborg Psychology Report, 2, 1-24
  6. Iwanovsky, A., & Dodge, C. H. (1968). Electrosleep and electroanesthesia–theory and clinical experience. Foreign Science Bulletin, 4 (2), 1-64
  7. Gibson TH, Donald E. O'Hair. Cranial application of low level transcranial electrotherapy vs. relaxation instruction in anxious patients. American Journal of Electromedicine. 1987;4(1):18-21
  8. Melinda Beck, « Using Electricity, Magnets for Mental Illness », The Wall Street Journal, (consulté le )
  9. Shelley A, « Electrical Stimulators Need High-Risk Rating, Says FDA Panel », Medscape Medical News, (consulté le )
  10. 21CFR882.5800, Part 882 ("Neurological Devices")
  11. FDA Panel Votes to Curtail Cranial Electrotherapy Stimulators, Psychiatric Times
  12. Neurological Devices; Withdrawal of Proposed Effective Date of Requirement for Premarket Approval for Cranial Electrotherapy Stimulator Devices, Federal Register
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