Stade français Paris-Stade toulousain en rugby à XV

La rivalité Toulouse-Stade français est un match dont la première confrontations remonte au début du XX^e siècle. Avant que le Stade toulousain ne voit le jour, des clubs issus des deux villes se rencontrent déjà, la première fois lors de la finale du championnat de France le 26 avril 1903 disputée à la Prairie des Filtres à Toulouse où le Stade français s'imposa 16 à 8 et devint champion de France. L'équipe toulousaine est alors le Stade olympien des étudiants de Toulouse qui, en 1908, après avoir fusionné avec le Véto sport (22 mai 1907), deviendra le Stade toulousain. Le Stade olympien véto sport toulousain et le Stade français se retrouvent en demi-finale du championnat de France, le 25 mars 1908. Quelques semaines après, pour raccourcir le nom du club toulousain, les dirigeants du SOEVST suppriment les termes Olympien étudiants véto sport. Le Stade toulousain est né officiellement le 25 mai 1908 (reconnaissance par l'USFSA).

Le Stade français et le Stade toulousain se retrouvèrent pour la première fois lors de la Première Guerre mondiale, à l'occasion de la finale de la Coupe de l'Espérance le 30 avril 1916 au Parc des Princes, première rencontre remportée par le Stade toulousain sur le score de 8 à 0[3].

L'histoire de ces confrontations subit une cassure entre 1945 et 1998, date du retour du Stade français Paris en première division. Celui-ci résultant de la fusion entre le stade français et le CASG, le premier tableau prend en compte les confrontations de ces deux clubs contre le stade toulousain avant 1945.

La rivalité est surtout exacerbée durant la fin des années 1990 et les années 2000, ou les deux "stades" dominent le championnat national et se disputent le titre sur plusieurs saisons. Les deux clubs s'affrontent également sur la scène européenne et se rencontrent en finale de la coupe d'Europe lors de l'édition 2005, remportée par le Stade toulousain.

En plus de la rivalité sportive, les deux clubs s'opposent également sur la politique et la communication menée par les directions respectives des deux clubs, en particulier durant la période où le Stade français est sous la direction de Max Guazzini (de 1992 à 2011). Le président parisien, personnage médiatisé et ancien directeur du groupe radio NRJ, introduit peu à peu le rose fluo sur les maillots de son équipe, invente le calendrier "Les Dieux du stade" et organise de grands spectacle et de grandes animations sur la pelouse du stade Jean-Bouin avant les matchs, ce qui lui vaudra de vives critiques de la part d'une bonne partie du rugby français, qui utilisera alors à l'encontre du club parisien l'expression péjorative de "rugby champagne" ou de "rugby paillettes".

Le Stade toulousain, dirigé par Jean-René Bouscatel depuis 1992, mène quant à lui une politique et une communication de club plus traditionnelles, même si la forte arrivée de joueurs étrangers dans la ville rose au milieu des années 2000 lui vaudra également son lot de critiques de la part du reste du rugby français.

• Matchs invaincus :
  • Paris : 4
  • Toulouse : 7
• Total :
  • Nombre de rencontres : 69
  • Premier match gagné par les Parisiens : 9 février 1930 (n^o 4)
  • Premier match gagné par les Toulousains : 1916 (n^o 1)
  • Dernier match gagné par les Parisiens : 1^er novembre 2020
  • Dernier match gagné par les Toulousains : 10 janvier 2021
  • Plus grand nombre de points marqués par les Parisiens : 49 points le 12 juin 2004 (gagné)
  • Plus grand nombre de points marqués par les Toulousains : 53 points le 16 septembre 2017 (gagné)
  • Plus grande différence de points dans un match gagné par les Parisiens : +36 le 9 mai 1998
  • Plus grande différence de points dans un match gagné par les Toulousains : +36 le 16 septembre 2017
• Bilan
  • Nombre de rencontres : 69
  • Victoires Parisiennes : 22
  • Victoires Toulousaines : 42
  • Matchs nuls : 5