Sportswashing

Le sportswashing ou sportwashing (en français : « blanchiment par le sport ») est un procédé qui consiste à utiliser un événement sportif, une équipe sportive, ou le sport de façon général, comme moyen d'amélioration de la réputation d'un pays, particulièrement dans le cas d'un pays connu pour son mépris des droits de l'homme.

L'homme d'affaires israélo-canadien Sylvan Adams contribue ouvertement au « rayonnement d’Israël » en finançant des équipes sportives notamment en cyclisme et F1[1][source secondaire nécessaire].

La branche britannique d'Amnesty International à par exemple critiqué le choix de l'Azerbaijan[2] en tant qu'organisateur de la finale de la ligue Europa 2018-2019, du fait de son non-respect des droits humains, indiquant qu'il s'agissait d'une tentative de sportwashing.

En France, l'équipe de football du Paris Saint Germain est régulièrement critiquée par les médias pour ses liens avec le gouvernement du Qatar[pourquoi ?][réf. nécessaire]. Ce même pays sera également organisateur de la coupe du monde de football 2022.

En 2021, le Rallye Dakar a été organisé en Arabie Saoudite pour une autre année consécutive. Alors qu'il était dénoncé[Par qui ?] comme une «sportswashing» par l'Arabie saoudite[3].

Depuis juillet 2020, le Royaume de Bahreïn détient 20 % des actions du Paris FC. Il tente d'améliorer son image globale en s'associant au sport. C’est la stratégie des régimes autoritaires pour détourner l’attention du public des questions relatives aux droits de l’homme dans leur pays[4][source secondaire nécessaire].

Depuis 2004, Bahreïn a occupé des courses de Formule 1, a été accusée[Par qui ?] de « sportwash » son dossier de droits de l'homme avec l'aide d'un événement sportif de haut niveau pour montrer une bonne image de leur pays[5][source secondaire nécessaire].

En novembre 2018, Amnesty International a accusé les propriétaires aboudabiens de Manchester City d'une tentative hardiment de «sportswash»[incompréhensible] de leur pays à l'« image profondément ternie »[pourquoi ?] en investissant dans le Premier League Club[Quoi ?]. Aussi, accusé d'avoir enfreint les règles de l'UEFA concernant le fair-play financier (FPF), avec des allégations que le club a sauvé des millions de personnes en créant secrètement une entreprise mannequin pour payer des acteurs des droits d'image[incompréhensible][6].

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Références

  1. « Appel à action: Les Classiques cyclistes belges serviront-elles à blanchir l’apartheid israélien ? », sur Association belgo-palestinienne, (consulté le ).
  2. Press Association, « Amnesty: don’t let Azerbaijan hide human rights abuses behind football », The Guardian, (lire en ligne, consulté le )
  3. (en) « Dakar Rally set for second Saudi outing despite 'sportswashing' row », sur France 24 (consulté le ).
  4. « Sports-washing / Bahreïn: Le Conseil de la Ville de Paris vote un amendement encadrant l’attribution de sa subvention au Paris FC. », sur ACAT France (consulté le )
  5. (en) « Lewis Hamilton: F1 can't ignore race host Bahrain's human rights issues », sur Autoblog (consulté le )
  6. (en) « Manchester City’s rise from stumbles of old to fine-tuned global product », sur The Guardian (consulté le ).
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