Soraya Martinez Ferrada

Soraya Martinez Ferrada est née au Chili de parents militants socialistes qui ont dû fuir leur pays durant la dictature militaire d'Augusto Pinochet[1]. Alors qu'elle a huit ans, sa famille s'installe dans l'arrondissement de Mercier-Hochelaga-Maisonneuve, près du métro Joliette, en 1980[2]. Au début de la vingtaine, elle étudie, travaille et voyage par alternances[1].

Au cours d'une première grossesse difficile, elle commence à faire du bénévolat au sein de l'Éco-quartier Saint-Michel, et découvre qu'elle se plaît dans ce milieu dans lequel elle s'implique durant quatre ans[1]. Après la naissance d'un deuxième enfant, elle fait partie de l'équipe fondatrice de TOHU, un organisme à but non-lucratif qui fait converger les arts du cirque, l'environnement et l'engagement communautaire. Elle y est responsable de la programmation culturelle, environnementale et communautaire, de 2002 à 2005[3].

En 2005, Soraya Martinez Ferrada se présente au poste de conseillère municipale pour le district électoral de Saint-Michel, sous la bannière de l'Union des citoyens et citoyennes de l'île de Montréal du maire Gérald Tremblay, et est élue[4]. Elle porte alors avec succès le projet de la reconversion de la carrière Miron, utilisé comme dépotoir, en parc municipal[5]. Elle quitte cependant le parti du maire Tremblay en septembre 2007, disant que celui-ci négligeait le contact avec la population[6].

Elle siège d'abord comme conseillère indépendante, puis passe au parti Vision Montréal dirigé par Benoit Labonté[7]. En décembre 2008 elle devient leader adjointe de l'opposition à l'hôtel de ville de Montréal[8]. Elle est défaite lors des élections municipales de 2009, alors que Vision Montréal est dirigé par Louise Harel[1]. Elle poursuit cependant son engagement politique dans Vision Montréal, devenant la directrice générale du parti[9]. Plus tard, en 2011, elle devient aussi chef de cabinet de Mme Harel[1]. Pour les élections municipales de 2013, elle est candidate au poste de maire de l'arrondissement Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension pour Vision Montréal[10], mais à la suite du retrait de Louise Harel de l'élection, elle devient candidate pour le nouveau parti Coalition Montréal de Marcel Côté[1]. Elle termine au troisième rang.

Après cette campagne électorale, Soraya Martinez retourne travailler chez TOHU à titre de directrice partenariats et philanthropie[3], puis en 2015 Mélanie Joly, ancienne candidate à la mairie de Montréal, lui demande de l'aider pour sa campagne d'investiture pour le Parti libéral du Canada dans Ahuntsic-Cartierville[1]. Une fois celle-ci obtenue, elle dirige la campagne électorale de M^me Joly, puis accompagne celle-ci à Ottawa en tant que conseillère principale de la ministre du Patrimoine canadien[11].

En juillet 2018, elle décide de revenir à Montréal pour tenter d'obtenir l'investiture libérale dans Hochelaga[12]. Elle est choisie par acclamation, le parti ayant rejeté d'autres candidatures[13]. Le jour du scrutin, elle est élue avec une majorité de 328 voix.

Le 12 décembre 2019, elle est nommée secrétaire parlementaire du ministre de l'Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, Marco Mendicino[14]. Elle occupe se poste jusqu'au 19 mars 2021, puis est nommé secrétaire parlementaire du ministre des Transport, Omar Alghabra[15].

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  • Parlement du Canada
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