Société des missionnaires de Saint Paul

La société des missionnaires de saint Paul (en latin : Societas Missionarium Sancti Pauli) est une société de vie apostolique grecque-catholique melkite de droit patriarcal.

Société des missionnaires de Saint Paul
Ordre de droit diocésain
Approbation diocésaine 5 août 1925
par Dimitri Ier Qadi
Institut société de vie apostolique
Type apostolique
But missions populaires, apostolat de la presse, dialogue œcuménique & inter-religieux
Structure et histoire
Fondation 15 août 1903
Harissa
Fondateur Mgr Germanos Mouakkad
Abréviation S.M.S.P
Autres noms Paulistes
Patron Notre-Dame du Perpétuel Secours, Paul de Tarse, Thérèse de Lisieux[1]
Liste des ordres religieux

Histoire

Comprenant les besoins de l'Église grecque-catholique melkite, Germanos Mouakkad, ancien évêque de l'archéparchie de Baalbek (en), a l'idée de fonder un institut pour la prédication de missions populaires dans les zones rurales du Liban. En 1896, il se rend à Rome pour soumettre son projet au pape Léon XIII, qui l'encourage. Mgr Germanos prie ensuite sur les tombeaux des apôtres ; c'est là qu'il a l'intuition de mettre sa société sous le patronage de saint Paul. Rentré dans son pays, Mgr Germanos en parle au patriarche melkite catholique d'Antioche, Grégoire II Youssef-Sayour (en) qui lui donne son approbation dans une lettre du . L'institut est fondé le à Harissa par Mouakkad qui commence la vie commune avec un prêtre, un diacre et un laïc[2].

En 1905, le Père Joseph Sayegh les rejoint ; après la mort de Mgr Germanos Mouakkad en 1912, il lui succède comme supérieur de l’institut[1]. En 1910, ils fondent la revue « Al Macarrat » ainsi que l’imprimerie Saint-Paul qui éditent des publications spirituelles (bibliques, théologiques, liturgiques, vie de saints). La société est approuvée le par le patriarche d'Antioche Dimitri Ier Qadi[3]. De 1922 à 1950, le Père Antoine Habib, entré dans l’institut en 1908, donne un élan à l’œuvre missionnaire, fonde le scolasticat en 1931 et le petit séminaire en 1938. L’institut, tout en dépendant de la juridiction du patriarche grec-melkite catholique, est ouvert aussi aux aspirants d’autres rites[1]. Les pères paulistes dirigent depuis 1972 l'institut Saint-Paul de théologie et de philosophie, ainsi qu'un grand séminaire dont les élèves viennent de plusieurs pays d'Orient[3].

Activités et diffusion

Les pères paulistes se consacrent aux missions populaires, à l'apostolat de la presse et au dialogue œcuménique avec les melchites orthodoxes. Depuis 1968, sur mandat du conseil pontifical pour le dialogue inter-religieux, ils sont engagés dans les relations avec les musulmans[3].

La maison-mère est à Harissa au Liban.

En 1974, la société comptait 55 membres répartis dans 6 maisons.

Supérieurs

  • 1968-1975 : Habib Bacha, ensuite de 1975 à 1999 archevêque de Beyrouth et Jbeil
  • 1987-1993 : Joseph Kallas, depuis 2000 archevêque de Beyrouth et Jbeil
  • 2001-2006 : Joseph Absi, depuis 2017 patriarche d'Antioche des Melkites.

Notes et références

  1. « Les Paulistes du Liban » (consulté le )
  2. Mgr Germanos Mouakkad fondateur de la congrégation melkite des paulistes (1853-1912) : IV l'apôtre et le fondateur, t. XVI, Paris, maison de la bonne presse, coll. « Échos d'Orient », (lire en ligne), p. 318-319
  3. « Société des missionnaires de Saint Paul », sur melkitepat.org (consulté le )

Voir aussi

Bibliographie

  • (it) H. Bacha, voce Missionari di San Paolo, in Dizionario degli istituti di perfezione, vol. V, Milan, Edizioni paoline, 1978, coll. 1491-1492.

Liens externes

  • Portail des chrétiens d’Orient
  • Portail du catholicisme
  • Portail du Liban
  • Portail de la Syrie
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.