Smaïl Mira
Smaïl Mira dit Mouhoub, né le à Beni Mellikeche (ou Aït Mellikeche, près de Tazmalt et d'Akbou), il est maire de la commune de Tazmalt dans wilaya de Béjaïa depuis . Il a été député de la wilaya de Béjaïa de 2007 à 2012, membre de la commission de la défense nationale au parlement algérien.
Smaïl Mira | |
Fonctions | |
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Maire de Tazmalt | |
– (17 ans) |
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– (2 ans) |
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– (5 ans) |
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Député | |
– (4 ans, 11 mois et 23 jours) |
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Élection | 17 mai 2007 |
Circonscription | Circonscription de la wilaya de Béjaïa |
Biographie | |
Nom de naissance | Smaïl Mira |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Beni Mellikeche, Tazmalt, Béjaïa (wilaya) |
Nationalité | Algérienne |
Parti politique | FLN (1985-1990 - Periode du parti unique).
Indépendant Sans étiquette (Depuis 1990) |
Père | Abderrahmane Mira |
Il a été également maire de la commune de Tazmalt de 1985 à 2002, de 2005 à 2007 et enfin de 2012 à 2017.
Biographie
Smaïl Mira est le fils de Abderrahmane Mira, chef de la wilaya III, durant la Guerre d'Algérie.
Controverses
Il a été impliqué dans 2 différentes affaires judiciaires :
Le : soupçonné par le FFS certains participants d'une manifestation (en hommage à Lounès Matoub), d'avoir tiré sur la foule et tué un jeune homme de Tazmalt () ; il a réfuté les accusations et il a été acquitté par un non-lieu prononcé par le tribunal. Par ailleurs le FFS a été condamné pour diffamation. Par la suite il a été prouvé que le jeune homme a été tué par des tirs des Gendarmes Anti-émeutes
Le : une enquête est ouverte concernant un homicide qu'il aurait commis contre un citoyen en montagne, sans témoins, en revenant d'une mission militaire (). L'affaire est toujours en cour d'instruction. Smail Mira reconnait avoir tiré accidentellement sur l'individu mais plaide la légitime défense. Pour précision, c'est lui-même qui a transporté en urgence le blessé à l'hôpital où il a reçu les soins et sa santé s'est améliorée avant qu'il succombe à ses blessures pour cause d'infection, comme l'indique le rapport de l'autopsie. Il y aurait eu peut-être négligence de la part du personnel médical qui a laissé porte ouverte à plusieurs anonymes et curieux venus rendre visite à la victime de cette affaire qui a pris une tournure politique avec l'implication du FFS. Selon la presse, le directeur de l'hôpital a peut-être fait les frais de ce laisser-aller, car quelques jours après, il a été remercié.
Pour rappel, Smail MIRA a de lui-même demandé la levée de son immunité parlementaire pour que la justice puisse l'écouter ; une première en Algérie.
Références
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