Sionne (rivière)
La Sionne est une rivière suisse, affluent du Rhône.
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Sionne | |
La Sionne passant par le centre-ville de Sion. | |
Caractéristiques | |
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Longueur | 11 km |
Bassin | 27,6 km2 |
Bassin collecteur | Rhône |
Débit moyen | 0,4 m3/s (Sion) |
Régime | Nival |
Cours | |
Source | Chamossaire |
· Localisation | versant ouest |
· Altitude | 2 360 m |
· Coordonnées | 46° 19′ 06″ N, 7° 22′ 52″ E |
Confluence | Rhône |
· Localisation | Sion |
· Altitude | 490 m |
· Coordonnées | 46° 13′ 44″ N, 7° 22′ 10″ E |
Géographie | |
Principaux affluents | |
· Rive gauche | Tsamaraude |
· Rive droite | Drahin, gourgoule |
Pays traversés | Suisse |
Canton | Valais |
Parcours
De type torrentiel à régime nival, cette rivière est un affluent de la rive droite du Rhône. Sa source se situe dans la région du Chamossaire à l'altitude de 1 860 m. Elle franchit les plateaux de Savièse et Grimisuat puis, après un parcours d'environ 11 km, se jette dans le Rhône à la cote 490 m, après avoir traversé la ville de Sion. Son bassin de réception est de 27,6 km2[1]. Son principal affluent est le Drahin[2].
L'institut fédéral suisse pratique sur la rive droite des mesures sur les avalanches[3].
Crues notables
À la suite d'importantes crues, la Sionne a été couverte à travers la ville de Sion sur presque 400 m, en plusieurs phases entre et la fin [4], conduisant ainsi à la création de la rue du Grand-Pont. La Sionne a souvent causé des inondations, notamment dans le bas de la capitale valaisanne. Environ deux fois par siècle, un évènement catastrophique est observé, accompagné de sévères dégâts. Les deux dernières importantes inondations se sont produites en et en [5]. Pour éviter de nouveaux dégâts majeurs, des aménagements ont été effectués en amont de Sion et en ville de Sion à hauteur de la place des tanneries. Une étude de l'EPFL effectuée avant ces travaux a déterminé qu'une crue centennale pourrait atteindre un débit de 39 m3/s[1]. Le , un violent orage provoque le débordement de la rivière avec un débit atteignant 8 m3/s[6]. Le , le scénario de l'année précédente se répète, avec une virulence moindre, le débit maximal mesuré est alors de 6,3 m3/s[7]. Des caves sont tout de même inondées dans la ville de Sion.
Dès , Sion est propriétaire de digues mobiles d'une longueur de 440 m qui pourront être déployées par les pompiers[8].
Notes et références
- Références
- « La Sionne dans la traversée de Sion », sur epfl.ch, .
- Charles Knapp (dir.), Dictionnaire géographique de la Suisse, Neuchâtel, Victor Attinger, 1902-1910 [détail des éditions]
- Betty Sovilla, Mark Schaer et Lambert Rammer, Measurements and analysis of full-scale avalanche impact pressure at the Vallée de la Sionne test site, vol. 51, Cold Regions Science and Technology, , p. 122-137
- Antoine Lugon, La Sionne du Moyen Age et de l'Ancien Régime: un souci permanent des édiles, Annales valaisannes : bulletin trimestriel de la Société d'histoire du Valais romand, , p. 145-159 p.
- La protection de la Sionne
- Patrick Ferrari, « Valais: un orage d'une rare violence balaie le canton et déverse près de 50 mm d'eau sur Sion », Le Nouvelliste, (lire en ligne , consulté le ).
- Jean-Yves Gabbud, « Caves inondées et routes coupées en Valais », Le Nouvelliste, (lire en ligne , consulté le ).
- http://www.rhonefm.ch/fr/news/sion-a-recu-440-metres-de-digues-mobiles-contre-les-crues-un-outil-complementaire-pour-les-pompiers-1433090
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