Sieradz

Sieradz (prononcé en polonais : /ˈɕerat͡s/) (Siradie en français) est une ville du centre de la Pologne, située sur la Warta. Elle est le siège d’un district (powiat) et fait partie de la voïvodie de Łódź.

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Sieradz
Siradie

Héraldique

Drapeau

Monastère de Sieradz
Administration
Pays Pologne
Région Łódź
Powiat Sieradz
Maire Jacek Walczak
Code postal 98-200 à 98-225
Indicatif téléphonique international +(48)
Indicatif téléphonique local 43
Immatriculation ESI
Démographie
Population 44 045 hab. (2006)
Densité 860 hab./km2
Géographie
Coordonnées 51° 36′ nord, 18° 45′ est
Superficie 5 120 ha = 51,2 km2
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Pologne
Sieradz
Géolocalisation sur la carte : Pologne
Sieradz
Liens
Site web www.umsieradz.pl

    Histoire

    Sieradz est une des plus anciennes villes de Pologne. Les fouilles archéologiques ont montré que le site était déjà habité au VIe/VIIe siècle. Une place forte apparaît au XIe siècle. Le géographe arabe Al Idrissi mentionne Sieradz en 1154 et la met sur le même pied que Gniezno, Cracovie et Wrocław.

    Elle fut la capitale d'un des duchés de la Pologne pendant le démembrement territorial du pays, au XIIIe siècle, le duché de Sieradz et Łęczyca (voir le Royaume de Pologne (1138–1320))

    Conrad Ier de Mazovie accorde à Sieradz les privilèges urbains vers 1250. À la fin du XIVe siècle, un nouveau château remplace le vieux fort. Le développement de la ville est freiné par les attaques tatares et tchèques, et au XIVe siècle, par les Teutoniques.

    Du XIIIe siècle au XVe siècle, 15 assemblées générales des nobles se tiennent à Sieradz pour désigner un roi. Le , c’est à Sieradz que l’on confirme à l’ambassadeur de Hongrie que la reine de Pologne sera Hedwige d’Anjou, la fille de Louis Ier de Hongrie. En 1432, la noblesse polonaise, réunie à Sieradz, reconnaît le droit au fils du roi Ladislas II Jagellon de lui succéder. En 1445, c’est encore à Sieradz que les nobles choisissent Casimir IV Jagellon comme roi.

    C’est à la Renaissance que la ville connaît son apogée. Au début du XVIe siècle, 162 artisans y sont établis, regroupés en 12 corporations, notamment les drapiers, les pelletiers et les tailleurs. Le commerce est très développé. Les marchés attirent des acheteurs étrangers, qui viennent parfois d’Espagne ou du Portugal. Les guerres avec la Suède, des incendies et des épidémies de peste expliquent le déclin de la ville à partir du XVIIe siècle, et qui se poursuit jusqu’à la moitié du XVIIIe siècle.

    À la fin du XVIIIe siècle, la ville commence lentement à se reconstruire. Elle compte 1500 habitants, 191 maisons d’habitation, 80 artisans représentant 21 métiers.

    Après les partages de la Pologne, les habitants participent activement à tous les combats pour l’indépendance, indépendance que la Pologne retrouve en novembre 1918. L’entre-deux-guerres est une période dorée pour Sieradz. L’industrie et l’artisanat dépassent très vite la production d’avant-guerre, la vie culturelle se développe.

    Le éclate la Seconde Guerre mondiale. Le , la ville est annexée par le Reich. Les Nazis s’efforcent d’effacer toute trace du passé polonais de Sieradz, brûlant tous les écrits polonais, rebaptisant les rues, détruisant les statues et les plaques commémorant les événements historiques. En réponse, des mouvements de résistance sont apparus, combattus avec acharnement par la Gestapo.

    Le , l’Armée rouge libère une ville qui a perdu une grande partie de ses habitants et qui est en partie détruite. Sieradz s’est repeuplée après la guerre, la reconstruction du tissu industriel nécessitant une main-d’œuvre importante.

    Tourisme

    À voir :

    Voir aussi

    Liens externes

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