Serial Mother

Serial Mother, ou Maman ne se laisse pas marcher sur les pieds au Québec (Serial Mom) est un film américain réalisé par John Waters, sorti en 1994.

Serial Mother
Titre québécois Maman ne se laisse pas marcher sur les pieds
Titre original Serial Mom
Réalisation John Waters
Scénario John Waters
Acteurs principaux
Pays d’origine États-Unis
Genre comédie, thriller, horreur
Durée 95 minutes
Sortie 1994


Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

Beverly est en apparence une respectable mère de famille, aimante et attentionnée. Mais elle a un petit défaut : Beverly n'aime pas qu'on la contrarie, elle, son mari ou ses enfants. C'est ainsi que des membres du voisinage vont disparaître, assassinés dans des conditions mystérieuses.

Fiche technique

 Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.

  • Titre français : Serial Mother
  • Titre original : Serial Mom
  • Titre québécois : Maman ne se laisse pas marcher sur les pieds
  • Réalisation : John Waters
  • Scénario : John Waters
  • Musique : Basil Poledouris
  • Photographie : Robert M. Stevens
  • Décors : Vincent Peranio
  • Costume : Van Smith
  • Montage : Janice Hampton et Erica Huggins
  • Producteurs : John Fiedler, Mark Tarlov
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Langue : Anglais
  • Dates de sortie :
  • Interdit aux moins de 12 ans

Distribution

Légende : VF = Version française[1],[2] et VQ = Version québécoise[3]

Commentaires

Le film dresse, à travers un humour noir ravageur, le portrait d'une femme apparemment normale, mais intérieurement dérangée. Elle ne supporte pas que quelqu'un se dresse en travers de son chemin, ose critiquer sa famille ou elle-même, ou ne respecte pas les règles élémentaires du savoir-vivre. Elle porte ce raisonnement à l'extrême, n'hésitant pas à éliminer physiquement tout contrevenant, fût-ce pour un prétexte apparemment futile (un jeune homme qui ne met pas sa ceinture de sécurité, une jurée qui ose porter des chaussures blanches après le Labor Day ...)

La critique des travers de la société moderne est également très présente. C'est particulièrement évident lors du procès de Beverly, où ses enfants vendent des t-shirts et des badges à son effigie, et où Chip (le fils) convainc le frère de Carl de vendre les droits de son histoire car il est question d'une adaptation cinématographique des « exploits » de sa mère, la vedette pressentie venant même assister au procès !

Le film est prétendument inspiré d'une histoire vraie, mais ce n'est en réalité qu'une invention du réalisateur pour attiser l'intérêt du spectateur. Il précise même ironiquement « qu'aucune personne impliquée dans les meurtres n'a reçu de compensation financière ».

Serial Mother reçut un accueil en salles mitigé, obtenant 8 millions de dollars de recettes pour un budget qui atteignait 13 millions. Cependant, comme de nombreux autres films de John Waters, sa sortie en vidéo rattrapa cet échec et lui procura un statut de film culte.

Références dans le film

Cette section « Anecdotes », « Autres détails », « Le saviez-vous ? », « Citations », « Autour de... », ou autres, est peut-être inopportune.
En effet, en tant qu'encyclopédie, Wikipédia vise à présenter une synthèse des connaissances sur un sujet, et non un empilage d'anecdotes, de citations ou d'informations éparses (avril 2016).
Pour améliorer cet article il convient, si ces faits présentent un intérêt encyclopédique et sont correctement sourcés, de les intégrer dans d’autres sections.

De nombreuses références sont faites à d'autres films, avec plusieurs extraits visibles ou évoqués :

Le film contient également plusieurs références à des tueurs en série :

  • Henry Lee Lucas : Lors du petit déjeuner, Chip demande à son père s'il a vu le film Henry, portrait d'un serial killer.
  • Charles Manson : Le livre sur les oiseaux que Beverly prétend lire au lit contient une photo de Manson. Plus tard, Eugène trouve des articles sur l'assassinat de l'actrice Sharon Tate et de quatre autres personnes par des membres de la « famille » Manson.
  • Richard Speck : Le livre de Beverly contient également une photo de Speck. En fouillant, Eugene trouve une photo dédicacée de Speck cachée sous son lit.
  • Ted Bundy : Eugene trouve une cassette que Bundy a envoyée à Beverly six jours avant son exécution (à noter que dans la V.O., la voix de Bundy est faite par John Waters lui-même).
  • Le Temple du Peuple : Eugene trouve un article mentionnant le suicide collectif organisé par cette secte.

Le film emprunte aussi des gimmicks à d'autres films

  • Basic Instinct : au tribunal, Beverly écarte les jambes pour troubler la déclaration de Marvin Pickles.

Notes et références

  1. (fr) RSdoublage.com (onglet doublage)
  2. (fr) "Fiche du doublage québécois du film" sur Doublage Québec, consulté le 12 mars 2015

Voir aussi

Liens externes

  • Portail du cinéma américain
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.