Serge Lepeltier
Serge Lepeltier, né le au Veurdre (Allier), est un homme politique français.
Serge Lepeltier | |
Fonctions | |
---|---|
Maire de Bourges | |
– (8 ans, 10 mois et 1 jour) |
|
Prédécesseur | Roland Chamiot |
Successeur | Pascal Blanc |
– (8 ans, 9 mois et 8 jours) |
|
Prédécesseur | Jean-Claude Sandrier |
Successeur | Roland Chamiot |
Ministre de l'Écologie et du Développement durable | |
– (1 an, 2 mois et 1 jour) |
|
Président | Jacques Chirac |
Gouvernement | Jean-Pierre Raffarin III |
Prédécesseur | Roselyne Bachelot |
Successeur | Nelly Olin |
Président par intérim du RPR | |
– (6 mois et 24 jours) |
|
Prédécesseur | Michèle Alliot-Marie |
Successeur | Alain Juppé (UMP) |
Sénateur du Cher | |
– (5 ans, 6 mois et 29 jours) |
|
Élection | 27 septembre 1998 |
Prédécesseur | Serge Vinçon |
Successeur | Georges Ginoux |
Député de la 3e circonscription du Cher | |
– (4 ans et 19 jours) |
|
Élection | 28 mars 1993 |
Prédécesseur | Alain Calmat |
Successeur | Yann Galut |
Conseiller régional du Centre | |
– (10 mois et 23 jours) |
|
Élection | 21 mars 2010 |
Président | François Bonneau |
– (2 ans et 5 jours) |
|
Élection | 22 mars 1992 |
Président | Maurice Dousset |
Conseiller général du Cher Élu dans le canton de Bourges-2 | |
– (1 an, 2 mois et 22 jours) |
|
Prédécesseur | Joël Chavannaz |
Successeur | Franck Thomas-Richard |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Le Veurdre (Allier) |
Nationalité | Française |
Parti politique | UDR, RPR, UMP, PR puis UDI |
Diplômé de | HEC |
Biographie
Études
Serge Lepeltier est diplômé d'HEC[1] (promotion 1976)[2] et ancien auditeur à l'Institut des hautes études de la défense nationale (49e session)[1].
Carrière
Serge Lepeltier a été secrétaire général de l'Union nationale de la maçonnerie à la Fédération nationale du bâtiment pendant deux ans, avant son premier mandant électif en 1993.
Il décide le de soutenir Emmanuel Macron à l'élection présidentielle. Il est le troisième ministre de droite après Jean Arthuis et Renaud Dutreil à rejoindre le mouvement En marche !.
Responsabilités locales
En 1978, il est battu aux législatives en Moselle.
Il est élu député du Cher de 1993 à 1997 (battu par Yann Galut), puis maire de Bourges en 1995 contre Jean-Claude Sandrier (PCF) et réélu en 2001 et 2008. Il obtient également le mandat de sénateur du Cher le , mais lors du premier tour d'une élection sénatoriale partielle provoquée par la démission de son suppléant, en , il est devancé de 19 voix par Rémy Pointereau (dissident UMP) et se désiste en sa faveur.
Après son éviction du gouvernement, le conseil municipal de Bourges le réélit à sa tête en [3].
Il a été largement battu par Hervé Novelli à la primaire UMP pour la désignation de la tête de liste du parti pour les régionales 2010 en région Centre, ne recueillant que 1 134 voix (27,40 %) contre 3 005 voix (72,60 %) à son adversaire (participation: 45,81 %)[4],[5].
Il ne se représente pas à la mairie de Bourges lors des élections municipales de 2014.
Responsabilités ministérielles
Le , dans le troisième gouvernement de Jean-Pierre Raffarin, Serge Lepeltier remplace Roselyne Bachelot au Ministère de l'Écologie, du Développement et de l'Aménagement Durables.
Responsabilités partisanes
En 1975, Serge Lepeltier rejoint l'UDR (le futur RPR qui deviendra l'UMP), puis, en 2005, le Parti radical valoisien.
En 2001, il est nommé secrétaire général du RPR. Il dénonce alors la « balladurisation » du gouvernement Jospin, un superlatif désignant l'échec qui ne fut pas du goût d'Édouard Balladur[6].
Il devient en 2006 président de la Fédération nationale des élus républicains et radicaux (FNERR). Il est également depuis cette époque Premier vice-président et porte-parole du Parti radical valoisien.
Responsabilités diplomatiques
Le , il succède à Brice Lalonde en tant qu'ambassadeur français chargé des négociations sur le changement climatique[7]. Jacques Lapouge lui succède le 24janvier 2013.
Autres responsabilités
Il a été, entre 2013 et 2016, président de l'Académie de l'eau [8].
En Serge Lepeltier était nommé président de l’association Equilibre des Energies[9]. Il devient président d’honneur à la suite de la nomination de Brice Lalonde à la présidence le [10].
Il soutient Emmanuel Macron, candidat à l'élection présidentielle de 2017[11].
Mandats
- 1989 - 1995 : Conseiller municipal de Bourges
- 1992 - 1994 : Conseiller régional du Centre
- 1994 - 1995 : Conseiller général du Cher
- 1995 - 2004 : Maire de Bourges
- 2004 - 2005 : Maire-adjoint de Bourges
- 2005 - 2008 : Réélu maire de Bourges par le conseil municipal
- 2002 - 2008 : Président de la Communauté d'agglomération de Bourges, Bourges Plus
- 2008 - 2014 : Réélu maire de Bourges
- 2008 - 2014 : Vice-président de la Communauté d'agglomération de Bourges, Bourges Plus
- 2008 - 2014 : Président du comité de bassin Loire Bretagne
- 2010 - 2011 : conseiller régional du Centre
Décorations
Il est nommé officier de la Légion d’honneur le [12].
Notes et références
- « Serge Lepeltier au scanner », Lexpress.fr, (lire en ligne)
- « HEC Alumni », sur www.hecalumni.fr (consulté le )
- Le programme de travail de Serge Lepeltier, nouveau ministre de l'écologie, Maire info, 16 avril 2004
- « Régionales : Hervé Novelli préféré à Serge Lepeltier » Echo du Berry, 4 avril 2009
- « Les résultats aux primaires régionales »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
- Aude Rossigneux, La gaffe de Serge Lepeltier, Le Point, 24 mai 2002
- Serge Lepeltier nommé ambassadeur du climat, Le Figaro, 14 février 2011
- http://www.academie-eau.org/fr/16-mserge_lepeltier_ancien_ministre_elu_nouveau_president_de_l_academie_de_l_eau_-5.html
- « Serge Lepeltier prend la présidence de l'association Eden », sur Actu-environnement.com, (consulté le )
- « Brice Lalonde nommé Président d’EdEn », sur www.equilibredesenergies.org, (consulté le )
- François-Xavier Bourmaud, « Anne-Marie Idrac, ex-ministre de Jacques Chirac, rallie Emmanuel Macron », lefigaro.fr, 31 janvier 2017.
- « Décret du 31 décembre 2015 », (consulté le )
Voir aussi
Liens externes
- Ressources relatives à la vie publique :
- Blog officiel
- Portail de la politique française
- Portail du Berry