Septème

Septème est une commune française située dans le département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour l’article ayant un titre homophone, voir Septèmes-les-Vallons.

Septème

Mairie de Septème, la nuit.
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Isère
Arrondissement Vienne
Intercommunalité Vienne Condrieu Agglomération
Maire
Mandat
Alain Clerc
2020-2026
Code postal 38780
Code commune 38480
Démographie
Population
municipale
2 067 hab. (2018 )
Densité 96 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 33′ 11″ nord, 5° 00′ 18″ est
Altitude Min. 188 m
Max. 386 m
Superficie 21,55 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Lyon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Vienne-1
Législatives Huitième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Septème
Géolocalisation sur la carte : Isère
Septème
Géolocalisation sur la carte : France
Septème
Géolocalisation sur la carte : France
Septème

    Géographie

    Plan du territoire de Septème et des communes limitrophes.

    Urbanisme

    Typologie

    Septème est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (65,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (36,3 %), forêts (31,7 %), zones agricoles hétérogènes (16,1 %), prairies (12,1 %), zones urbanisées (3,8 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    La première mention de l'église ecclesia in honore sancti simphoriani dicata in septimo remonte à un acte de 1015[8]. Les autres formes anciennes dans les documents sont in villa Septimo (XIe siècle), Septemum ou encore Settemum (XIIIe siècle), au siècle suivant la forme courante est Septemet[9].

    Le toponyme provient de la présence d'une borne romaine sur la voie romaine reliant MediolanumVienna (Milan–Vienne)[9]. Elle se trouvait « à 7 milles de Vienne », il s'agit donc de la septième[9],[10].

    Histoire

    Le nom de Septème renvoie à son emplacement : sur la septième borne milliaire de la voie romaine reliant MediolanumVienna (Vienne à Milan)[9]. Un camp romain aurait été établi à cet endroit, sur une butte dominant la vallée (Septem Provinciae).

    Un premier château fort est signalé au XIe siècle et un village se développe à côté. Dans la seconde moitié du XIIIe siècle, l'ensemble est entouré d'une puissante enceinte d'un kilomètre de long, avec trois portes. Après le rattachement de Septème au Dauphiné, un château plus moderne est construit aux XIVe-XVe siècle.

    Le village se déplace ensuite hors de l'enceinte initiale, et s'étend en contrebas jusqu'à la rivière.

    Les Hospitaliers

    Le Péage dit aussi Le Péage-de-Septème et la chapelle Saint-Jean-Baptiste des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. C'était une annexe de la commanderie de Bellecombe au grand prieuré d'Auvergne[11].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 1983 mars 2008 Mario Lonardoni DVD Maire honoraire
    mars 2008 En cours Alain Clerc SE Retraité[12]
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    Les habitants sont appelés les Septèmois.es[13].

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[15].

    En 2018, la commune comptait 2 067 habitants[Note 3], en augmentation de 8,56 % par rapport à 2013 (Isère : +2,28 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 2581 2791 4141 7771 9182 1652 4292 9512 836
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    3 0653 1542 7951 5241 4601 4001 3751 3751 280
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 2001 1441 1301 0611 155888845737802
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    7927998651 0481 2671 4711 6731 7461 964
    2018 - - - - - - - -
    2 067--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[17].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    NB : la chute de la population entre les recensements de 1866 et 1872 s'explique par la création de la commune de Pont-Évêque le à partir de territoires de celles de Septème, Estrablin et Vienne. Celle de 1926 à 1931 potentiellement par la création de la commune de Serpaize.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Le château de Septème.
    • Le château de Septème, sa conciergerie et son parc, des XIIe et XVIe siècles, sont inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du [18]. Les restes du château, avec les remparts de Septème et les restes du chemin de ronde de l'ancienne ville, font l'objet d'un classement par arrêté du [19].
    • Les vestiges du mosaïque gallo-romaine, classées par arrêté du [20].
    • Une église plusieurs fois reconstruite mais qui a conservé son porche datant de 1496.Elle est consacrée à la vierge Marie,elle est nommée Notre Dame de l'Assomption
    • Cimes Aventures, parc d'aventures en forêt.
    • Le Haras du Devey, élevage de chevaux, pension de chevaux et enseignement de l'équitation.
    • La maison forte de Palais, des XIVe et XVIIIe siècles, dont il reste une tour carrée[21].
    • Le Péage dit aussi Le Péage-de-Septème et la chapelle Saint-Jean-Baptiste de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem classée Monument Historique[22].

    Personnalités liées à la commune

    • Gabriel Veyre, né à Septême en 1871, pharmacien, opérateur du cinématographe des frères Lumière, photographe du sultan du Maroc.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Ruth Mariotte Löber, Ville et seigneurie : Les chartes de franchises des comtes de Savoie, fin XIIe siècle-1343, Librairie Droz - Académie florimontane, , 266 p. (ISBN 978-2-600-04503-2, lire en ligne), p. 181.
    9. Henry Suter, « Septème », sur le site d'Henry Suter, « Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs » - henrysuter.ch, 2000-2009 (mis à jour le 18 décembre 2009) (consulté en ).
    10. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 1 : Formations préceltiques, celtiques, romanes, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 193), , 1869 p. (ISBN 978-2-600-02884-4, lire en ligne), n° 5730..
    11. « Un exemple d'approche archéologique d'un groupe d'établissements hospitaliers en Dauphiné : Le bailliage de Bellecombe en Isère », dans Histoire et archéologie de l'ordre militaire des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem : recueil de mémoires et documents sur le Forez, Publications de l'université de Saint-Etienne, , 380 p. (ISBN 978-2-8627-2315-0, présentation en ligne), p. 128.
    12. https://www.lemonde.fr/auvergne-rhone-alpes/isere,38/septeme,38480/
    13. André Plank, L'origine des noms des communes du département de l'Isère, Artès, , 159 p. (ISBN 978-2-910459-08-6), p. 139.
    14. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    15. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    17. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    18. « Château, sa conciergerie et son parc », notice no PA00117285, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    19. « Remparts et restes du château », notice no PA00117287, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    20. « Mosaïque gallo-romaine », notice no PA00117286, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    21. Eric Tasset, Châteaux forts de l'Isère : Grenoble et le Nord de son arrondissement, Grenoble, éditions de Belledonne, , 741 p. (ISBN 2-911148-66-5), p. 703.
    22. Notice no PA00117233, base Mérimée, ministère français de la Culture.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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