Sebastian Kurz

Sebastian Kurz (/zeˈbastˌaːn ˈkʊrt͡s/) est un homme d'État autrichien, né le à Vienne. Il est président fédéral du Parti populaire autrichien (ÖVP) depuis 2017 et chancelier fédéral de 2017 à 2019 et depuis 2020.

Pour les articles homonymes, voir Kurz.

Sebastian Kurz

Sebastian Kurz en 2018.
Fonctions
Chancelier fédéral d'Autriche
En fonction depuis le
(1 an, 8 mois et 5 jours)
Président fédéral Alexander Van der Bellen
Gouvernement Kurz II
Législature XXVIIe
Coalition ÖVP-Grünen
Prédécesseur Brigitte Bierlein

(1 an, 5 mois et 10 jours)
Président fédéral Alexander Van der Bellen
Gouvernement Kurz I
Législature XXVIe
Coalition ÖVP-FPÖ (2017-2019)
ÖVP (2019)
Prédécesseur Christian Kern
Successeur Hartwig Löger (intérim)
Brigitte Bierlein
Président fédéral du Parti populaire autrichien
En fonction depuis le [alpha 1]
(4 ans, 3 mois et 29 jours)
Élection
Prédécesseur Werner Amon (intérim)
Reinhold Mitterlehner
Ministre fédéral autrichien de l'Europe, de l'Intégration et des Affaires étrangères

(4 ans et 2 jours)
Chancelier Werner Faymann
Christian Kern
Gouvernement Faymann II
Kern
Prédécesseur Michael Spindelegger
Successeur Karin Kneissl
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Vienne (Autriche)
Nationalité autrichienne
Parti politique ÖVP
Religion Catholicisme
Résidence Ballhausplatz 2, Vienne


Chanceliers fédéraux de l'Autriche

Après l'obtention de son baccalauréat en 2004, il entame des études en droit à l'université de Vienne, qu'il suspend en 2011 pour poursuivre sa carrière politique.

Il prend en 2009 la présidence du mouvement de jeunesse de l'ÖVP et siège au conseil municipal viennois entre 2010 et 2011. Il est alors nommé secrétaire d'État à l'Intégration au sein du ministère des Affaires étrangères, à l'âge de 24 ans. Après les élections législatives de 2013, il devient à 27 ans ministre fédéral des Affaires étrangères. Il est le benjamin du gouvernement autrichien et des chefs de la diplomatie de l'Union européenne.

En , il prend la présidence de l'ÖVP et organise la rupture de la grande coalition au pouvoir. Sa décision mène à des élections législatives anticipées que l'ÖVP remporte nettement, après avoir mené une campagne centrée sur la personne de Kurz. Ayant constitué une coalition turquoise-bleue avec le FPÖ, il accède le suivant à la fonction de chancelier fédéral.

La démission en du vice-chancelier Heinz-Christian Strache, accusé de tentative de corruption, conduit à la rupture de la majorité parlementaire et à la convocation de nouvelles élections. Le gouvernement Kurz I est renversé peu après par une motion de censure votée par le FPÖ. Il est ainsi le premier chef de gouvernement à être renversé dans l'histoire du pays.

En , alors que son parti est arrivé largement en tête des législatives anticipées, Sebastian Kurz retrouve la fonction de chancelier en formant une coalition avec Les Verts.

Origines et formation

Sebastian Kurz est le fils d'un ingénieur et d'une professeure de lycée. Il grandit dans le 12e arrondissement de Vienne, à Meidling[1].

Il poursuit ses études au lycée moderne (en allemand : Realgymnasium) GRg Erlgasse et obtient en 2004 son baccalauréat (maturité en Autriche). En 2011, il décide de suspendre ses études de droit à l'université de Vienne pour se consacrer à la politique[2],[3].

Ascension politique

Débuts

En 2009, il est élu président du JVP, le mouvement de jeunesse du Parti populaire autrichien (ÖVP). Lors de la campagne pour les élections locales de 2010, il est remarqué pour son slogan « Le noir, ça déchire », en référence à la couleur officielle de son parti : monté à bord d'une « sexymobile » avec des jeunes filles en vêtements moulants qui distribuaient des préservatifs aux passants, il avait voulu « parler le langage de la jeunesse », même si son score final reste faible[4].

Il est membre du Landtag de Vienne entre 2010 et 2011.

Le , il est nommé secrétaire d'État à l'Intégration auprès de la nouvelle ministre fédérale de l'Intérieur Johanna Mikl-Leitner, à seulement 24 ans. À ce poste, il fait passer une loi interdisant la burqa et une autre qui coupe largement les subventions sociales aux candidats à l'intégration, afin de les amener à trouver un travail[5].

À l'issue des élections législatives de 2013, il est élu député au Conseil national.

Chef de la diplomatie

Sebastian Kurz avec le président de l'État d'Israël, Shimon Peres, en 2014.

Lorsque la grande coalition, au pouvoir depuis 2007, est reconduite le , il devient ministre fédéral de l'Intégration, des Affaires européennes et internationales. À 27 ans, il devient ainsi non seulement le benjamin du gouvernement fédéral autrichien, mais également le ministre des Affaires étrangères le plus jeune de l'Union européenne[6].

Dans le contexte de la crise migratoire, il appelle à la fermeture des frontières autrichiennes[7] et prône la fin des négociations d'adhésion de la Turquie à l'Union européenne[4]. Il est alors le seul ministre des Affaires étrangères de l'Union européenne à réclamer la fin de ces négociations[8]. En obtenant la fermeture de la route des Balkans, il gagne en popularité dans la population autrichienne[5].

Président fédéral de l'ÖVP

Il indique le que s'il était porté à la présidence fédérale de l'ÖVP, il mettrait un terme à la grande coalition, provoquant de nouvelles élections anticipées. Désigné à la tête du Parti populaire le , il confirme ses intentions et présente une demande en ce sens dès le lendemain au chancelier fédéral social-démocrate Christian Kern et au président fédéral Alexander Van der Bellen. Le , il est élu à la tête du parti lors d'une convention.

Il ne se montre pas hostile à une alliance avec le Parti de la liberté d'Autriche (FPÖ), nationaliste, à l'issue de nouvelles élections législatives[7].

Premier mandat de chancelier fédéral

Élections législatives de 2017

Lors des élections législatives anticipées du , le Parti populaire  qui participe au scrutin sous le nom de Liste Sebastian Kurz - Nouveau Parti populaire[4]  remporte 31,5 % des suffrages exprimés et 62 députés sur 183 au Conseil national à l'issue d'une campagne axée sur les questions sécuritaires[9]. L'ÖVP étant redevenu le premier parti d'Autriche, il est pressenti pour prendre la succession de Kern comme chancelier.

Pour le politologue et chercheur au CNRS Patrick Moreau, le succès de Sebastian Kurz repose sur la transformation qu'il a su mener dans son parti : « en nommant une majorité de candidats sans expérience politique, en attirant des figures issues de tous les milieux sociaux, en féminisant les listes, il a fait de l'ÖVP un parti qui a tous les attributs de la nouveauté ». Il bénéficie également d'une campagne menée sur les thèmes de l'immigration, l'islam et la sécurité, alors que la situation économique du pays est florissante[10],[11].

Formation du gouvernement

Sebastian Kurz s'adressant au Conseil fédéral pour la première fois comme chancelier fédéral, le 22 décembre 2017.

Le , après la publication des résultats officiels, le président fédéral, Alexander Van der Bellen, le charge de former un gouvernement[12].

Sebastian Kurz est nommé chancelier fédéral d'Autriche le , à l'âge de 31 ans, et prend la tête d'un gouvernement de « coalition turquoise-bleue » qui associe l'ÖVP au FPÖ. Il devient donc le plus jeune dirigeant d'État au monde, devant le capitaine-régent de Saint-Marin Enrico Carattoni. Au sein de l'Union européenne, il devance le Premier ministre irlandais Leo Varadkar[13].

Expulsion d'imams

Début , le gouvernement expulse une quarantaine d'imams turcs qui refusaient de se conformer à la législation sur leur rémunération. L'exécutif vise également à réduire l'islam politique et les mouvements radicalisés dans le pays. Le porte-parole du président turc Recep Tayyip Erdoğan réagit en déclarant qu'il s'agissait d'une « vague islamophobe, raciste et discriminatoire ». Cependant, Sebastian Kurz est soutenu par l'opposition sociale-démocrate, qui estime qu'il s'agit de la « première décision sensée du gouvernement »[14].

Politique économique

En , son gouvernement fait adopter une loi sur l’allongement et la flexibilisation du temps de travail. La journaliste Danièle Renon du Courrier international juge le texte « très favorable aux employeurs et aux attentes des milieux économiques »[15]. La nouvelle loi permet, sur la base du « volontariat », d'étendre la durée maximale du temps de travail de 10 à 12 heures quotidiennes et de 50 à 60 heures hebdomadaires. La durée normale du travail reste cependant fixée à huit heures par jour et à 40 heures par semaine[16].

Le vent se lève indique que son gouvernement mène une politique de réduction des dépenses publiques, particulièrement dans le domaine social. Une réforme des minima sociaux diminue le montant accordé aux familles de plus de deux enfants, tandis que les conditions d’attribution sont durcies pour les étrangers. Le budget de l'organisme autrichien chargé de l'emploi baisse de 30 % en 2018. Les allocations versées aux chômeurs atteints d’une maladie sont réduites et le programme d’aide au retour à l’emploi Aktion 20000 destiné aux chômeurs âgés de plus de cinquante ans est supprimé[9].

Rupture avec le FPÖ et motion de censure

Le vice-chancelier Heinz-Christian Strache remet sa démission le , à huit jours des élections européennes et au lendemain de la publication d'une vidéo tournée en 2017 où on le voit demander à une femme se présentant comme la nièce d'un oligarque russe de racheter un journal et modifier sa ligne éditoriale en faveur du FPÖ, en échange de la concession de contrats publics[17].

Kurz réagit de manière critique, affirmant que « assez, c'est assez » et jugeant que le FPÖ « porte atteinte à la politique du changement et à l'image » du pays. Il avoue ne pas avoir le sentiment « que le FPÖ soit prêt à changer fondamentalement, ce qui serait pourtant plus que nécessaire ». Il annonce ensuite avoir demandé au président Van der Bellen de convoquer des élections législatives anticipées[18]. Le lendemain, celui-ci déclare souhaiter que le scrutin ait lieu en septembre[19]. Les sociaux-démocrates réclament le remplacement des ministres FPÖ par des indépendants[20]. Le , après le limogeage du ministre de l'Intérieur Herbert Kickl, les ministres FPÖ démissionnent collectivement du gouvernement[21].

Le , une motion de censure déposée par les écologistes de JETZT – Liste Pilz obtient le soutien du FPÖ et du SPÖ, ce qui permet son adoption[22],[23]. C'est la première fois qu'un chef de gouvernement autrichien est renversé[24]. Le vice-chancelier Hartwig Löger succède à Kurz le [25]. Le , la présidente de la Cour constitutionnelle, Brigitte Bierlein, est chargée de former un gouvernement technique devant durer jusqu'aux prochaines législatives[26].

Retour à la tête du gouvernement

Élections législatives de 2019

Vainqueur des législatives, l'ÖVP arrive largement en tête[27],[28]. Le parti obtient son meilleur résultat depuis 2002. Le FPÖ connait en effet un important recul, même s'il conserve sa troisième place. Le SPÖ réalise un résultat historiquement bas tandis que les Grünen et NEOS réalisent le meilleur résultat de leur histoire[29],[30].

Les négociations s'annoncent cependant difficiles, l'ÖVP étant confronté à plusieurs choix de partenaires présentant chacun leurs défauts[28]. La reconduction de la coalition avec le FPÖ, partenaire considéré comme privilégié par Sebastian Kurz en raison notamment de leurs vues communes sur l'immigration, est rendue difficile par la contre performance du FPÖ, qui pourrait pousser le parti à envisager une cure d'opposition pour se reconstruire[27]. Le soir du scrutin, son dirigeant, Norbert Hofer, annonce que le parti se prépare à l'opposition[31]. Les sociaux-démocrates, qui subissent également une défaite avec la perte d'un quart de leurs sièges, annoncent exclure toute coalition avec l'ÖVP. Les électeurs du Parti populaire sont par ailleurs pour une grande partie opposé à la reconduction d'une grande coalition ÖVP-SPÖ, une formule usée et décriée en Autriche après quarante-quatre ans de gouvernement dans l'après-guerre[32]. Kurz pourrait par conséquent se tourner vers Grünen, voire une coalition élargie avec Grünen et NEOS, petit parti libéral ayant la faveur de la droite. Grünen occupe cependant une position opposée à celle de Kurz sur l'immigration, rendant difficile la mise en place d'une politique commune[33].

Seconde désignation

Le , il est de nouveau chargé de former un gouvernement par le président Van der Bellen[34].

Le , il annonce un accord de coalition avec Les Verts - L'Alternative verte, qui obtient la création d'un ministère de l'Environnement et la fonction de vice-chancelier pour son dirigeant Werner Kogler[35]. Le nouveau gouvernement est assermenté le [36].

Le chancelier atteint un pic d'avis favorable en , lorsque, salué pour sa gestion de la première vague de pandémie de Covid-19, il réunit plus de 80 % d’opinions favorables, tandis que son parti monte à 45 % d'intentions de vote. L'Autriche ne connaît alors qu'un peu moins de 600 décès dû au virus et une absence de surcharge de ses hôpitaux, ce qui lui permet d'être le premier en Europe à sortir du confinement, le [37]. Un an plus tard, en , il révèle être visé par une enquête judiciaire : la justice le soupçonne en effet d'être intervenu pour favoriser la nomination d'un proche à la tête d'une entreprise publique et d'avoir menti à ce sujet devant les députés[38].

Ligne politique

Pour Mediapart, il est « tenant de l'aile droite du camp conservateur et ardent défenseur d’une politique sécuritaire »[7].

Du fait de son action au ministère des Affaires étrangères, il est considéré comme un opposant résolu à l'immigration extra-européenne[7].

Le politologue Patrick Moreau note que « c'est un vrai conservateur au niveau des valeurs et un libéral sur le plan économique. Il est critique de la construction européenne actuelle, mais ce n’est pas un admirateur de Viktor Orbán »[11]. À l'inverse, Le Monde estime qu'« au sein de la famille du Parti populaire européen, il est également, avec les représentants de la CSU bavaroise, l’un des plus fidèles soutiens du dirigeant populiste hongrois Viktor Orbán »[8]. En , il recommande cependant le vote en faveur de l’article 7 du traité sur l'Union européenne à l'encontre de la Hongrie : cet article peut être activé en cas de « risque clair de violation grave » de l’État de droit dans un État membre[39].

Vie personnelle

Sebastian Kurz vit en concubinage avec Susanne Thier depuis qu'ils ont 18 ans. Elle occupe un emploi de fonctionnaire au ministère des Finances[40]. Proche de l'Église catholique, il n'envisage pas encore de se marier[11].

Notes et références

Notes

  1. Par intérim jusqu'au .

Références

  1. WELT, « Sebastian Kurz: Wie Flüchtlinge seine Kindheit prägten », DIE WELT, (lire en ligne, consulté le )
  2. (de) heute.at, « Sebastian Kurz hat Wurzeln am Balkan - News », sur Heute.at (consulté le )
  3. (de) KOSMO-Redaktion, « Sebastian Kurz' Großmutter stammt aus einem Städtchen in der Vojvodina », sur KOSMO, (consulté le )
  4. Nicolas Barotte, « Sebastien Kurz, le "Macron" viennois », Le Figaro Magazine, semaine du 13 octobre 2017, pages 28.
  5. Laure Mandeville, « Sebastian Kurz, l'étoile montante des souverainistes européens », Le Figaro, samedi 23 / dimanche 24 juin 2018, p. 7.
  6. « En Autriche, le nouveau ministre des affaires étrangères a 27 ans », sur Lemonde.fr, (consulté le ).
  7. Amélie Poinssot, « Autriche: des législatives anticipées avec une extrême droite en embuscade », sur Mediapart, (consulté le ).
  8. Blaise Gauquelin, « L’Autriche se dirige vers des législatives anticipées », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  9. Raphaël Pernoud, « Le « parti social de la patrie » : la mystification de l’extrême droite en Autriche », LVSL, (lire en ligne)
  10. Arielle Bohineust, « L'immigration, enjeu prospère d'une économie prospère », Le Figaro, samedi 14 / dimanche 15 octobre 2017, page 8.
  11. Ghislain de Violet, « Sebastien Kurz, 31 ans et déjà chancelier », Paris Match, semaine du 19 au 25 septembre 2017, page 42.
  12. « Autriche: le conservateur Sebastian Kurz chargé de former un gouvernement ».
  13. Roland Gauron, « Ces dirigeants trentenaires au pouvoir dans le monde », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  14. Blaise Gauquelin, « L'Autriche expulse des dizaines d'imams », lemonde.fr, 8 juin 2018.
  15. « L’Autriche passe à la journée de travail de douze heures », Courrier international, (lire en ligne, consulté le )
  16. Le Point.fr, « Autriche  : la journée de travail pourra durer jusqu'à 12 heures », sur lepoint.fr, (consulté le ).
  17. « Piégé sur ses liens avec la Russie, le vice-chancelier autrichien d’extrême droite, Heinz-Christian Strache, démissionne », sur lemonde.fr, .
  18. « Autriche: Kurz met fin à la coalition de droite et annonce des législatives anticipées », sur lefigaro.fr, .
  19. « Autriche: le président pour des élections anticipées en septembre », sur Le Figaro (consulté le )
  20. « En Autriche, l’extrême droite valse, le chancelier vacille », sur Libération.fr (consulté le )
  21. « Autriche: le ministre de l'Intérieur FPÖ limogé, tous les ministres du parti d'extrême-droite démissionnent », sur RTBF Info (consulté le )
  22. « Autriche : le chancelier Sebastian Kurz poussé vers la sortie », sur Le Point (consulté le )
  23. « Autriche : le chancelier Sebastian Kurz renversé par le Parlement », sur Le Point (consulté le )
  24. Le Figaro avec AFP, « Autriche : Sebastian Kurz lance la bataille des législatives », Le Figaro, (lire en ligne, consulté le ).
  25. « Autriche: le chancelier Kurz renversé par le Parlement », sur La Presse (consulté le )
  26. « Autriche: la présidente de la Cour constitutionnelle sera chancelière par intérim », sur Le Figaro (consulté le )
  27. « Autriche : le retour en force de Sebastian Kurz », sur Le Figaro (consulté le )
  28. « Élections en Autriche : Sebastian Kurz plébiscité », sur Le Point (consulté le )
  29. « En Autriche, les conservateurs de Sebastian Kurz remportent les législatives », sur Le Monde.fr (consulté le )
  30. « Autriche : le retour en force de Sebastian Kurz », sur Le Figaro (consulté le )
  31. « Autriche: l'extrême droite écarte une nouvelle coalition avec Kurz », sur Le Figaro (consulté le )
  32. « Sebastian Kurz remporte les élections législatives autrichiennes » (consulté le )
  33. « Autriche: l’ÖVP de Sebastian Kurz très largement en tête », sur L'Opinion (consulté le )
  34. « Autriche : le conservateur Sebastian Kurz chargé de former un gouvernement », sur Le Point (consulté le )
  35. « Autriche : Sebastian Kurz revient au pouvoir en tandem avec les Verts », sur Le Point, lepoint.fr, (consulté le ).
  36. « Autriche: Sebastian Kurz passe du brun au vert et revient au pouvoir », sur Le Point, lepoint.fr, (consulté le ).
  37. « Crise du coronavirus : état de grâce pour le gouvernement autrichien et son chancelier conservateur », sur lemonde.fr, Le Monde, (ISSN 1950-6244, consulté le ).
  38. « Autriche: le chancelier Sebastian Kurz visé par une enquête pour favoritisme », rfi.fr, (consulté le ).
  39. Cécile Ducourtieux, « Les enjeux du vote au Parlement européen sur l’Etat de droit en Hongrie », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  40. « Préservatifs noirs, "Freundin" blonde et logo turquoise : la marche vers le pouvoir de Sebastian Kurz, vu comme le Macron autrichien », Franceinfo, (lire en ligne, consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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