Savières

Savières est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.

Savières

L'église Saint-Martin.
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Aube
Arrondissement Nogent-sur-Seine

Nogent-sur-Seine

Intercommunalité Communauté de communes Seine et Aube
Maire
Mandat
Alain Druon
2020-2026
Code postal 10600
Code commune 10368
Démographie
Gentilé Saviotins, Saviotines
Population
municipale
1 004 hab. (2018 )
Densité 54 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 24′ 29″ nord, 3° 57′ 09″ est
Altitude Min. 88 m
Max. 139 m
Superficie 18,54 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Troyes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Creney-près-Troyes
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Savières
Géolocalisation sur la carte : Aube
Savières
Géolocalisation sur la carte : France
Savières
Géolocalisation sur la carte : France
Savières
Liens
Site web Site officiel

    Géographie

    Urbanisme

    Typologie

    Savières est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Troyes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (89,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (75,9 %), prairies (8 %), forêts (7 %), zones agricoles hétérogènes (4,8 %), zones urbanisées (4,3 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    Au cadastre de 1809 sont cités : Ardilliers, Blives, Bordel, Courcelles, Cour-du-Prés, Espincey, le Four, le Haut-du-Trez, Montcet, Saint-Gilles, Saint-Michel, le Rû de Savières, Verreries, Villiers.

    Histoire

    Le premier représentant connu de l'illustre famille Molé est recensé à Savières en 1304. Il y avait un hôtel-Dieu dès 1328[8] qui fut servi en 1690 par des Filles de la Charité qui dépendaient de Villacerf.

    Un château est cité au début du XVIe siècle comme place de donjon et maison fort du dit lieu Savyères ; la bassecourt ou place bassecourt ; la chapelle illec fondée en l'honneur de Nostre Dame ; le colombier, cours, jardins, vergers,..., fermez de fossez et rivière courant ; icelui encloz contenant dix arpents et plus, [9].

    Un moulin existait au lieu-dit Espincey qui appartenait à la commanderie de Troyes, deux autres à Savières qui se nommaient les Ruisez en 1636.

    En 1789, le village dépendait de l'intendance et de la généralité de Châlons, de l'élection et du bailliage royal de Troyes, du bailliage seigneurial de Payns.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs[10]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1793   Pierre Bavaillot   Officier Public
    An II   Claude Brisset   Officier Public
    An IV   Honoré Thomassin   Agent
    An V   Eustache Chevalet   agent
    An VI   Pierre Bernut   Agent
    An VI   Pierre Coutant   Agent
    An IX   Tissier    
    An XI   Claude Brisset    
    1810   Pierre Dolat    
    1816   Claude Brisset   agent
    1830   Joseph Bernut   Agent
    1835   Edme Sainton   Agent
    1837   Paul Verjot    
    1848   Ladislas Moret    
    1857   Napoléon Laurent    
    mars 2001 En cours Alain Druon[11]
    Réélu pour le mandat 2020-2026[12]
    DVG Retraité
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[14].

    En 2018, la commune comptait 1 004 habitants[Note 3], en diminution de 3,65 % par rapport à 2013 (Aube : +1,12 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    532580596617674690689758770
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    746774776771744692659639589
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    588565569523605630631627655
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    6276196847079419528951 0171 008
    2018 - - - - - - - -
    1 004--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[16].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    L'église avait une cure qui dépendait du Grand-doyenné de Troyes dont la cure était à la collation de l'évêque. Sous le vocable de saint Martin elle est du XIIe siècle avec des remaniements du XVIe siècle sur un plan de croix latine. Son sanctuaire est rectangulaire, voûté en pierre avec trois fenêtres. Elle possède un mobilier comme :

    • une dalle funéraire de Guillaume de Gobilloy et de Nicole de la Salle[17] de 1602,
    • une autre de Charles Dubourg[18] de 1670,
    • Peinture monumentale représentant un saint évêque, une vierge de Miséricorde, un christ trônant, saint Sébastien et peut-être un Roi Mage[19] du XIIe siècle,
    • des fonts baptismaux[20] du XIe siècle en calcaire taillé pour une cuve carré à l'extérieur et ronde en interne,
    • des verrières [21] du XVIe siècle. Qui sont recensés au patrimoine culturel de l'Aube.

    Voir aussi

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. A.D. de l'Aube, G846.
    9. A.D. de l'Aube, E224.
    10. Hariot, Recherches...Méry-sur-Seine...Arcis-sur-Aube, 1863, p383.
    11. Site officiel de la préfecture de l'Aube
    12. https://reader.cafeyn.co/fr/1927222/21598906
    13. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    14. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    15. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    16. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    17. « dalle funéraire », notice no PM10002180, base Palissy, ministère français de la Culture
    18. « dalle funéraire », notice no IM10011805, base Palissy, ministère français de la Culture
    19. « Peinture monumentale », notice no IM10011806, base Palissy, ministère français de la Culture
    20. « fonts baptismaux », notice no IM10011875, base Palissy, ministère français de la Culture
    21. « verrirèes », notice no IM10001317, base Palissy, ministère français de la Culture
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