Saison 5 de New York, unité spéciale

La cinquième saison de New York, unité spéciale, ou La Loi et l'Ordre : Crimes sexuels au Québec, (Law and Order: Special Victims Unit), série télévisée américaine, est constituée de vingt-cinq épisodes, diffusée du au sur NBC.

Saison 5 de New York, unité spéciale
Série New York, unité spéciale
Pays d'origine États-Unis
Chaîne d'origine NBC
Diff. originale
Nb. d'épisodes 25

Chronologie

Distribution

Acteurs principaux

Acteurs récurrents


Liste des épisodes

Épisode 1 : Un héritier encombrant

Titre original
Tragedy
Numéro de production
92 (5-01)
Code de production
E4403
Première diffusion
Réalisation
David Platt
Scénario
Amanda Green
Audiences
  • États-Unis : 13,23 millions de téléspectateurs [1] (première diffusion)
Invités
Résumé détaillé

En pleine, le centre d'appels du 911 reçoit un étrange coup de fil où un homme menace une femme au volant de sa voiture, comme s'il la prenait en otages. Appelés sur place, Benson et Stabler sont persuadés qu'il s'agit d'un violeur en série insaisissable qui agresse sexuellement des femmes avant de voler leurs véhicules. Pourtant, la conversation enregistrée démontre qu'il est sur le côté passager et qu'il la contraint à rouler. Terrifiée, la victime le supplie de ne pas lz tuer mais leur échange est beaucoup trop court pour localiser leur destination. Leur collègue technicien leur apprend que le ravisseur a probablement éteint son portable qu'elle avait allumé pour alerter discrètement le 911. De plus, des relais de deux quartiers ont détecté l'appel ce qui permet aux enquêteurs de délimiter les zones où la kidnappée et son ravisseur sont passés. Enfin, Morale leur informe que le numéro de téléphone a été identifié. Il appartient à une peintre, Annika Bergeron, qui œuvre dans un studio d'art qui prête des portables de travail à leurs artistes. Sa professeure leur livre son adresse de domicile et leur informe qu'elle est alitée chez elle car elle s'apprête à accoucher. Elle leur souffle que sa grossesse est à risques et que son médecin l'a obligée à rester allongée dans son appartement. En inspectant sa résidence, Stabler remarque qu'elle avait un rendez-vous avec son gynécologue, le docteur Crespo. Son propriétaire leur révèle que tout l'immeuble s'occupait d'elle et qu'il l'a vue la veille au moment où elle s'apprêtait à coucher. Il leur ajoute qu'elle a un 4x4 noir et qu'elle vivait seule depuis que son petit ami, Daniel Lester, l'a quittée un an auparavant. Menuisier, ce dernier travaille dans une boîte de travaux publics réputée, Granville Developers. Interrogé par le duo de flics, Lester leur insinue qu'ils s'échangeaient encore des mails pour qu'il récupère des affaires chez elle et qu'il ignorait l'existence du 4x4, qui n'a pas été enregistré au nom de son ex. Lorsque Benson lui annonce qu'elle est portée disparue et enceinte, il est surpris d'apprendre cette nouvelle inattendue. Leur conversation est avortée par l'arrivée impromptue de sa patronne fortunée, Rose Granville, et sa fille Melinda qui n'est d'autre que la fiancée de Lester. Il les avertit aussitôt de la disparition de son ex et leur conseille de rendre visite à sa sœur, Laura, qui vit dans le New Jersey. Celle-ci leur allègue qu'elle lui a prêté son 4x4 et qu'elle lui a parlé deux jours avant son kidnapping. Elle leur garantit qu'elle a toujours voulu avoir un bébé et qu'elle a donc couché avec un inconnu un soir pour tomber enceinte. Une enquête compliquée en raison de l'absence de témoins, du fameux véhicule et d'indices. L'unité spéciale est toujours persuadée qu'il s'agit de leur violeur en série qui vole les voitures de ses victimes et craint qu'il ait tué Annika après avoir vu qu'elle était enceinte. D'ailleurs, son gynéco leur rend visite et leur déclare qu'elle doit subir une césarienne pour accoucher. Si elle donne naissance normalement à son enfant, il déchirera son placenta et provoquera une hémorragie qui les tuera. Elle se videra de son sang tandis que son bébé manquera d'oxygène. Dès lors, le compte à rebours est lancé pour les retrouver vivants. Grâce aux sons enregistrés par le portable allumé d'Annika qu'il a écarté des autres bruits, en écoutant les clignotants et le vacarme du trafic, Morales leur démontre qu'il a réussi à retracer leur parcours à partir de son domicile. Elle est bien partie de chez elle avec un autre homme sur le côté passager qui, selon les acoustiques, l'a forcée à se garer sous un pont près d'une autoroute. En effet, des traces de pneu y sont détectées et suggèrent qu'une deuxième voiture les attendait, donc un complice. En reniflant l'odeur d'Anika, un chien de détection atteste cette théorie. Conséquemment, Benson et Stabler sont convaincus que leur kidnappeur n'est pas le violeur en série qui sévit toujours car il opère seul. Leur coupable a imité son mode opératoire pour tromper la police. Heureusement, ce dernier n'était pas très malin d'abandonner le 4x4 dans une fourrière près du pont. En l'ouvrent, ils y décèlent des traces de sang sur le côté conducteur. Leur collègue Judith Siper a prélevé les empreintes d'Annika sur le volant, ce qui prouve qu'elle conduisait donc, et que son agresseur était à ses côtés pour le prendre en otage. En revanche, il a pris le soin de porter des gants en caoutchouc pour ne pas laisser son ADN. Quant au sang, il contient des cellules cervicales d'Annika. Mais pas de liquide amniotique. En d'autres mots, elle n'a pas encore accouché. Mais selon son gynéco, elle a encore au moins 36 heures devant elle avant de mettre son bébé au monde. Plus que jamais, ils sont en danger de mort.

Pour l'unité spéciale, quelqu'un était au courant pour sa grossesse et l'a piégée en l'appelant pour qu'elle descende au parking. Il en a profité pour la contraindre à rouler pour ensuite la remettre à une autre personne. D'après Cragen, comme il n'était pas mis au courant pour son enfant, Lester l'a kidnappée pour une raison obscure. Fin confirme à moitié sa théorie. Elle a bien reçu un appel 15 minutes avant qu'elle n'appelle les secours. Puis elle aurait appelé un taxi pour une course mais le chauffeur ne l'a pas vue. Elle a donc conduit sa propre voiture car l'inconnu lui a donné un rendez-vous au milieu de la nuit. Or, celui-ci est monté avec elle et l'a menacée pour qu'elle les emmène vers un second véhicule non identifié dans lequel elle a été embarquée. Sa dernière connexion Internet précise qu'elle a cherché le meilleur chemin pour accéder à l'hôpital où travaille sa sœur. Réinterrogée par Benson et Stabler, elle leur jure qu'elle n'est pas impliquée dans son kidnapping et qu'elle ne l'a pas appelée la nuit où elle a disparu. De fait, quelques semaines plus tôt, et non deux jours avant, elle lui a passé un coup de fil pour qu'elle lui prête de l'argent car elle est endettée et menacée d'interdiction bancaire. Son ancien petit ami lui aurait volé tout son fric et elle a donc demandé de l'aide financière à sa sœur. Elles se sont disputées puis elles sont restées fâchées. Soupçonnée d'avoir contribué à son enlèvement, elle les met sur la piste du père de son enfant : Daniel Lester. Questionné par le duo de flics, il leur assure qu'il ne l'a plus côtoyée depuis un an mais Stabler lui stipule qu'Annika est enceinte de 8 mois... En conséquence, après leur rupture, alors qu'il était déjà en couple avec Melinda, il leur avoue qu'il l'a bien revue une seule fois et il a fait l'erreur de coucher avec elle. Il leur explique qu'il a quitté Annika car elle lui reprochait de se vendre à une entreprise dirigée par la bourgeoise Rose Granville. Issu d'une famille pauvre, il a fait le choix de réussir professionnellement à ses côtés plutôt que de vivre dans la précarité avec elle, qui gagnait sa vie en peignant des tableaux. Suspecté de l'avoir enlevée car il est à deux doigts d'épouser la fille de sa boss, tout en leur prouvant qu'il était à Boston la nuit où elle s'est évanouie dans la nature, Lester nie les faits et craint que Melinda apprenne pour son aventure d'un soir avec Annika. Tout compte fait, elle a tout entendu pendant leur discussion... Benson et Stabler théorisent qu'il l'a kidnappée car son enfant illégitime peut saboter son mariage avec une gosse de riche et donc de bénéficier d'une importante somme d'argent. En s'éclipsant de Boston, il l'aurait donc faite disparaître pour ne pas payer de pension alimentaire et pour protéger sa réputation. De retour au bureau, Fin leur transmet son casier judiciaire. Plus jeune, il a été jugé et relaxé à deux reprises pour agression et mauvaise conduite. Comme le temps presse pour les retrouver, Cragen organise une conférence de presse avec la sœur d'Annika. Tous les hôpitaux et les obstétriciens sont alertés et sa photo publiée dans les journaux. Peu convaincus par cette démarche, Benson et Stabler en font part à leur chef car ils sont sur le point de prouver la culpabilité de Lester dont le mobile serait son pactole d'un million de dollars qu'il recevrait après son union avec Melinda Granville. Cragen leur réclame une preuve solide démontrant qu'il est bien coupable pour l'arrêter. Alors que Laura Bergeron sollicite de l'aide devant les caméras de télévision, les deux inspecteurs assistent à l'arrivée inattendue de la mère de Melinda, Rose. Face aux médias présents, elle communique son entreprise offrira 100 000 dollars en échange d'une information solide pour retrouver Annika et son bébé. Avant de faire part de son annonce, elle confie aux deux flics que Melinda a pardonné à Lester pour son infidélité et que la vie des deux disparus est plus importante que son erreur de jeunesse. Son comportement les intrigue d'autant plus que le bébé pourrait compliquer tout futur héritage du côté de Lester. Parmi tous les gens qui appellent pour toucher la somme promise par Granville, une personne se distingue au téléphone avec Fin. Pour attester sa crédibilité, il lui a répondu que le père du bébé est Lester. Or, c'est un secret qui n'a pas fuité dans les médias ni à la télévision. Sa seule revendication est de le rencontrer en personne pour qu'il lui remette l'offre. Résolu à prouver son innocence, Lester accepte de se rendre au rendez-vous fixé par Fin avec l'informateur tandis que sa future belle-mère donne l'argent en question. Protégé à la fois par le FBI et l'unité spéciale, Lester attend patiemment dans la rue. Un homme se présente à lui et essaye de s'emparer de son attaché-case contenant les 100 000 dollars sans lui révéler l'endroit où Annika est détenue. Furieux, Lester le frappe au visage et le quidam percute une voiture. Gravement blessé, Benson lui ordonne de le dire où il a séquestré Annika mais, sans rien lui confesser, il décède de ses blessures... Il se nomme Greg Jezig, un mercenaire raté qui vendait ses services dans un magazine pour faire peur physiquement à des personnes afin de les faire taire. Son casier judiciaire relate des arrestations pour homicide involontaire et des agressions physiques. De fait, quelqu'un a pu le payer pour enlever Annika mais, gourmand, il a voulu s'enrichir avec l'argent des Granville. Certain de son rôle dans le kidnapping, Cragen charge Benson et Stabler de perquisitionner son logement puis Fin et Munch de vérifier ses finances et ses potentiels complices. Chez Jenzig, Stabler et Benson trouvent plusieurs photos d'Annika prises clandestinement et un cahier détaillant ses journées heure par heure. Surtout, ils mettent la main sur deux acomptes de 5 000 dollars versés par la Western Union. Il a donc été payé pour l'épier, la suivre une semaine avant son rapt et, enfin, pour la kidnapper. Le second chèque lui a été envoyé la veille de son kidnapping... De leur côté, Fin et Munch leur déploie que les deux paies proviennent d'un compte confidentiel des îles Caïman. Impossible donc de connaître l'expéditeur... Cependant, les relevés téléphoniques de Jezig décèlent qu'il a reçu un appel de la prison de Sing Sing. Son directeur leur déballe qu'un détenu, Sam Marlett, a bien téléphoné à Jezig car tous leurs coups de fil sont surveillés. Emprisonné pour extorsion d'argent, car il a joué au maître-chanteur avec un homme marié qui trompait sa femme, il a reçu une seule visite en l'espace d'un mois. Lester est venu le voir... Toujours est-il que Marlett refuse de le dénoncer à Benson et Stabler. Les inspecteurs veulent savoir si Lester lui a demandé d'appeler un criminel, en l'occurrence Jezig, qui a partagé sa cellule pour enlever son ex. Stoïque, Marlett s'abstient de balancer Lester en leur prétextant qu'il a toujours sur lui et qu'il lui a même trouvé un job dans la boîte des Granville. Même si Benson et Stabler le menacent de l'envoyer dans le couloir de la mort pour complicité, Marlett les envoie balader et quitte la salle d'interrogatoire. Craignant qu'il contacte Lester, Stabler conjure au gardien de lui interdire de passer n'importe quel coup de téléphone. En fouillant le logement de Lester et de sa fiancée, Fin et Munch relèvent un guide des opérations sur le paradis fiscal des îles Caïman, ce qui accréditerait le fait qu'il soit compromis dans l'enlèvement d'Annika. Assurée de l'innocence de son futur mari, malgré l'amitié entre lui et Marlett qui aurait tout organisé, Melinda soutient à Benson et Stabler qu'il n'est pas coupable. Sous pression, elle leur fait savoir qu'il est actuellement sur un chantier d'un nouveau bâtiment en construction. Il est aussitôt arrêté sous les yeux de sa belle-mère et de ses ouvriers.

Au poste de police, confus, il leur répète qu'il est innocent et nie connaître Jezig, qui n'était d'autre que le compagnon de cellule de son ami Marlett. Benson et Stabler leur exposé leur théorie. Effrayé à l'idée de voir son mariage annuler à cause d'Annika et de leur enfant compromettant, il aurait pris peur pendant son voyage à Boston au point de réclamer l'aide de Marlett. Ce dernier aurait donc contacté Jezig pour qu'il kidnappe son ex copine. Pour brouiller les pistes, il s'est fait passer pour le violeur en série qui détourne les voitures de ses proies. Attiré par les 100 000 dollars de l'offre de sa belle-mère, Jezig a refait surface et Lester aurait donc saisi l'occasion pour l'éliminer. Malgré sa fluidité, Lester rejette leur hypothèse et affirme qu'il ne l'avait jamais vu auparavant. Au moment où Benson lui dévoile qu'elle possède la brochure des îles Caïmans, soit sa banque qui aurait versé les acomptes à Jerzig, Lester craque et plaide coupable pour l'enlèvement d'Annika. Par contre, il leur assure qu'il ne sait pas où elle est. Agacé, Stabler le pousse à tout dire mais Lester se tait. Dans le bureau de son chef, sa belle-mère Rose proclame qu'il est innocent mais Stabler la met au courant de ses aveux. Il lui partage sa pensée sur l'affaire. Fier d'être en couple avec son héritière, il n'a pas voulu qu'Annika refasse surface avec leur enfant illégitime dans sa vie désormais aisée. Sur la défensive, Rose lui rétorque que Lester ne l'épouse pas pour leur fortune et qu'elle a engagé un détective privé pour être sûre qu'il est fou amoureux d'elle. Elle narre à Cragen et Stabler son mariage avec le père de sa fille, un homme volage qui a dépouillé son argent pour fuir avec sa sécrétaire. Contrairement à lui, Daniel est entièrement dévoué à Melinda et, selon elle, il est beaucoup trop gentil pour faire du mal à qui que ce soit. Quant à son infidélité, elle et Melinda lui ont pardonné car elle a eu lieu au début de leur relation. Enfin, au courant de son enfance précaire, elle leur redit qu'il n'est pas prêt à tuer pour être riche. Stressé par le temps qui file, Stabler lui rappelle qu'Annika agonise avec son bébé et que son beau-fils leur cache la vérité. De ce fait, elle les avertit que, faute de preuves, son avocat implorera sa libération au juge. Lucide, Stabler sait que son argent influencera l'annulation de leur enquête sur lui. Heureusement, Fin l'avise que Siper a parvenu à rendre lisible un reçu maculé de sang retrouvé sur Jezig. Grâce à des lasers puissants, elle leur présente une signature issue d'une station de service à Rockaway. Avant de retrouver Lester, il a donc fait le plein de sa voiture. Le gérant leur confirme qu'il est venu avec sa Mustang noire et leur conseille de jeter un coup d'oeil aux cabines de plage. Déjà persuadé que Jerzig l'a séquestrée dans ces petites maisons isolées et tranquilles, Stabler s'y précipite avec Fin avec le 4x4 du pompiste. Brusquement, ils entendent des cris d'agonie provenant de l'une d'entre elles. Finalement, ils y découvrent Annika ligotée sur un lit et baignant dans son sang. Elle est en train d'accoucher. S'ils ne tentent pas de mettre son enfant au monde, elle mourra avec lui. Condamnée à mourir, en raison de son placenta déjà troué par son bébé, elle les supplie de sauver en priorité sa petite fille. Alors que Stabler la libère et l'aide à accoucher, Fin la rassure en lui posant des questions sur elle. Elle leur confie qu'elle l'a prénommée Celia comme sa mère et leur concède que Melinda savait qu'elle était enceinte contrairement à Lester. Somme tout, elle assiste vivante à la naissance de son enfant. Après l'avoir tenue dans ses bras, elle succombe comme prévu...

À l'hôpital de Rockaway, Benson fait état de son décès à Lester et lui décrète d'arrêter de jouer au faux coupable. Réellement, il ment pour protéger sa fiancée qui savait qu'elle était enceinte de lui. En retour, elle lui a dissimulé sa grossesse pour éviter qu'il ne s'occupe de leur enfant illégitime. Mais, têtu, Lester s'obstine et se porte responsable de son kidnapping et de sa séquestration pour éviter qu'elle ne trouble son futur héritage. En lui présentant sa petite fille, Benson le met en garde. S'il paie pour Melinda, il ira en prison et son nouveau-né n'aura plus de père. Bouleversé, Lester la prend dans ses bras et l'admire... Pendant ce temps, au commissariat, convoquée par Stabler, Melinda tente de l'esquiver pour aller voir Lester mais il la force à s'expliquer sur sa visite à Annika. Embarrassée, elle lui admet qu'elle est allée chez elle un mois auparavant car, folle de lui, elle avait peur qu'il ait toujours des sentiments pour elle. Elle a donc découvert qu'elle était enceinte de lui et Annika lui a fait la promesse de ne rien dire à Lester. Du coup, Stabler la blâme pour avoir contacté son ami taulard pour qu'il engage Jerzig pour qu'il l'élimine afin de la faire taire pour de bon. Mais Melinda réfute son accusation. Lorsque Benson et Lester arrivent, Melinda s'affole et adjure à son fiancé qu'elle n'y est pour rien. Il est prouvé que Jezig a levé le voile à Annika sur une femme qui l'a payé pour la séquestrer puis la laisser mourir. En toute logique, Melinda fait office de coupable idéal car elle était la seule à savoir que Lester était le père de la petite Celia. Impassible, elle se proclame toujours autant innocente. Dès ce moment-là, Benson devine que, paniquée, elle a raconté à sa mère que sa rivale était enceinte de son fiancé. Elle a donc embauché Jerzig en tombant sur son annonce dans un magazine et lui a versé deux acomptes de 5 000 dollars pour qu'il la surveille et kidnappe pour ensuite l'enfermer dans une cabine de plage où elle était censée mourir avec son bébé. Puis elle a déposé des brochures sur les îles Caïman chez son beau-fils pour le faire accuser du coup qu'elle a manigancé du début à la fin. Démasquée, elle lâche tout à Lester qui la réprimande pour avoir laissé Anika en danger. Quand il était emprisonné, elle a voulu payer sa caution mais elle s'est aperçu qu'elle n'a pas pu retirer de l'argent car seule sa mère en possède un compte aux îles Caïman. Elle a donc compris qu'elle était le cerveau du rapt d'Annika. Au lieu de la dénoncer, elle a préféré la couvrir plutôt que de secourir Annika car, selon elle, il était déjà trop tard. Dégoûté, Lester la plaque et croise Rose à la sortie du commissariat. Heureuse de le revoir, il la regarde avec mépris et lui règle son compte en lui affirmant qu'il savait qu'elle ne voulait pas que sa fille l'épouse car il est issu d'une famille pauvre. Malgré tout, il aurait tout fait pour lui garantir qu'il était amoureux d'elle et que l'argent lui importait peu. Puis, sous les yeux de Benson et Stabler, Melinda la dénonce et désapprouve sa machination diabolique. Ignorant la présence des inspecteurs, sa mère lui profère qu'elle était obligée de se débarrasser d'Annika et de son enfant car elle désirait protéger la réputation et l'honneur de sa famille. Déçue par elle, Melinda lui réplique que ce bébé illégitime ne lui posait aucun problème et qu'elle aurait pu vivre avec. D'emblée, Rose la critique pour sa naïveté et lui spécule que Lester allait lui piquer son argent pour ensuite refaire sa vie avec Annika, tout comme son père qui les a quittées en prenant leur fortune pour fuir avec sa maîtresse... Témoin de sa confession, Benson l'arrête pour kidnapping et homicide. Elle risque la peine de mort. Toujours amoureuse de Lester, Melinda tente de le retenir. Au moment où il entre dans l'ascenseur, il la regarde une dernière fois et la quitte définitivement pour élever seul sa petite fille.

Épisode 2 : Dessine-moi un meurtre

Titre original
Manic
Numéro de production
93 (5-02)
Code de production
E4401
Première diffusion
Réalisation
Guy Norman Bee
Scénario
Patrick Harbinson
Audiences
  • États-Unis : 11,50 millions de téléspectateurs [2] (première diffusion)
Invités
Résumé détaillé

Dans le sous-sol d'un gymnase, un samedi, Stabler et deux policiers suivent des traces de sang vers une porte fermée à clé. Ils y entendent la voix d'un petit garçon de 13 ans suppliant quelqu'un de ne pas lui faire du mal. Arrivée sur le lieu du crime, Benson est informée par Fin qu'un cambriolage a dégénéré et deux adolescents dévêtus ont été froidement abattus. En attendant que les négociateurs arrivent, Stabler tente de communiquer avec le criminel mais celui-ci ne répond pas. Subitement, un coup de feu retentit. Alarmés, Stabler, ses deux collègues et la police pénètrent de force dans la pièce et ils y découvrent l'otage replié sur lui-même. Son ravisseur aurait pris la fuite en passant par une petite fenêtre. Stabler remarque que l'enfant est toujours en vie et qu'il est gravement blessé à la tête ainsi qu'à la main. Ce dernier s'évanouit et Stabler l'évacue lui-même pour l'emmener à l'hôpital...

Dans le gymnase, alors qu'une femme aurait vu le meurtrier s'enfuir dans une voiture quelconque, Cragen signale à Fin et Benson qu'un prof a identifié les deux défunts, deux champions de baskets, et le rescapé. Ils s’appelaient Luke et Tyrell tandis que leur camarade vivant se nomme Joe Blaine. Surpris par le cambrioleur, celui-ci les aurait assassinés avant de se barricader avec son otage. Leur autopsie démontrera qu'ils n'ont pas subi d'agression sexuelle donc aucun ADN potable. Leur première piste est amenée par le surveillant de l'immeuble qui leur avertit qu'il avait confisqué un pistolet à l'un de leurs copains, Derek Fowler, mais qu'il a entre-temps disparu. En perquisitionnant l'appartement des Fowler, Fin et Munch arrêtent à la fois le père et le fils. Son adolescent lui a emprunté son revolver pour l'emmener à l'école où le pion lui a confisqué et l'a renvoyé de l'école. Au poste de police, il s'avère que le père a un alibi solide et les inspecteurs déduisent que Derek a profité de son absence pour dérober son arme à feu. Selon eux, délinquant confirmé qu'il est, il a voulu se venger de son école pour ses multiples renvois ou des élèves qui l'auraient balancé pour avoir emmené des couteaux en cours. À l'hôpital, veillé par sa mère Sandra, Joe s'est remis de sa blessure et affirme connaître Derek. Interrogés par Benson et Stabler, il leur raconte que leur agresseur l'a poussé à casser la vitre de l'extérieur pour qu'il puisse entrer dans le bâtiment puis il aurait tiré sur Luke et Derek. Puis il l'a conduit dans la buanderie. Remarquant qu'il dessine excellemment pour mieux se confier à eux, il l'encourage à leur retranscrire le visage du tueur. D'abord hésitant à se souvenir de lui, Joe accepte et, au gymnase, le surveillant du gymnase leur annonce que son dessin final représente le gardien, George Waddell. Il leur rapporte que les deux gamins morts passaient leur temps libre à le chahuter et à se moquer de lui. Poussé à bout, il aurait déjà tenté de les agresser avec son balai. Un mobile crédible. Le jour de leur meurtre, il les aurait donc obligés à se dévêtir pour les humilier en retour. Enfin, il leur garantit que le pistolet qu'il a retiré des mains de Derek était posé dans son coffre-fort le temps que la police ne vienne le récupérer. Disposant d'un double de la clé qu'il garde sur son bureau, seul le concierge a pu la trouver. Questionné sur sa probable vengeance par Fin et Munch, face à son propre portrait-robot dessiné par le survivant, Waddell leur rétorque qu'il ne n'est pas rendu à l'école pour prendre sa revanche sur eux et nie avoir fait du mal au petit Joe. Surtout, suspecté de s'être évadé par la fenêtre de la chaufferie, il leur riposte qu'il souffre d'emphysème et qu'il est donc inapte à l'escalader. Une excuse vérifiée sur place par Benson et Stabler. Il n'a pas pu y passer en raison de sa hauteur. Leur collègue de la balistique Judith Siper leur démontre que la balle qui a effleuré le crâne de Joe a d'abord ricoché dans plusieurs coins de la buanderie. Recouverte partout de nombreuses empreintes, elle a remarqué que le poignet intérieur de la porte n'en contient qu'une seule : elle appartient à Joe. Il aurait donc été seul dans la chaufferie. Dès lors, Benson et Stabler déduisent qu'il s'y est enfermé, qu'il a essayé de fuir par la fenêtre entrouverte mais sa petite taille l'a condamné à se suicider pour ne pas être arrêté par la police. En appuyant sur la gâchette, il a sursauté et la balle a frôlé sa tête. Enfin, avant que les policiers ne viennent le secourir, il a caché l'arme à feu quelque part. En effet, Benson la retrouve dans un four... Chez les Blaide, sous les yeux de sa mère inquiète par leur arrivée, Benson et Stabler rentrent dans sa chambre parsemée de croquis mais il est déjà parti en s'enfuyant par sa fenêtre. Sur son lit jalonné de croquis, Stabler en décèle un qui représente la mise à mort de Luke et Tyrell. Au-dessus de leurs cadavres se penche une grande ombre noir. Choqués par cette découverte macabre, d'autant plus qu'elle porte une signature datant de plusieurs mois avant le double crime, le duo de flics sont certains qu'il a planifié leur meurtre... Au commissariat, sa mère leur apprend que le dessin est un exutoire pour son enfant et qu'il n'a jamais pu réellement passer à l'acte. Malmenée par eux, elle leur réitère qu'elle ignore sa destination et, depuis le départ de son mari, qu'il est un petit garçon gentil, tout en étant à la fois déprimé et sans amis. Seul son don lui permet de s'exprimer. Circonspect, Cragen demande l'avis du docteur Huang qui lui stipule qu'il aurait tué Luke et Tyrell car ils incarnent ce qu'il n'est pas. Asocial et solitaire, mal dans sa peau et victime de moqueries, il aurait pris le choix de les abattre car ils étaient des sportifs. Pris d'affection pour ce garçon, le concierge leur révèle qu'il a volé le revolver de Derek dans le bureau du surveillant et qu'il l'a prêté à Joe pour qu'il puisse leur faire peur. Il est aussitôt arrêté pour mise en danger de mineurs. En outre, en épluchant les relevés téléphoniques de sa maman, Fin leur fait part qu'un appel qu'il a passé à la gare centrale deux heures après avoir quitté l'hôpital. Dans les bureaux de la sécurité, en inspectant les caméras de surveillance, Fin et Munch l'aperçoivent en train de prendre un ticket pour le Connecticut. Or, il leur a fait croire qu'il prenait un train mais il s'est dirigé vers les métros de la ville. Surpris par sa duperie, ils se rendent compte que Sandra est sans aucun doute complice de sa fuite. Ils la prennent donc en filature avec Benson et Stabler. Dans leur voiture, face à leur domicile, Benson fait part à son collègue inséparable qu'elle ne juge pas sa mère car, selon elle, elle fait son devoir pour protéger son enfant. Mais Stabler lui remémore qu'elle bafoue la justice et la loi en lui prêtant main forte. Finalement, après avoir vu monter dans un taxi avec plusieurs sachets de course, ils la suivent tous dans la réserve d'un entrepôt et les arrêtent. En la fouillant, ils découvrent qu'elle s'apprêtait à organiser sa fuite en Arizona... Accompagnée d'une avocate, devant les photos des garçons qu'il a tués, il nie les connaître et les avoir fréquentés à l'école. Lorsque Benson et Stabler lui montrent le dessin de leur mort, il réfute l'avoir peint et proclame que le monstre au-dessus de leurs cadavres se nomme Zoltar. Brusquement, il s'agite violemment et se cogne la tête contre la table de la salle d'interrogatoire. Maîtrisé par Stabler, il les menace en leur garantissant que Zoltar va les tuer... Il leur ne fait plus aucun doute que ce dernier est son double artistique et maléfique. Son avocate leur fait savoir qu'il est hors de question qu'il soit jugé devant un tribunal. Huang la rejoint et leur allègue que ses dossiers scolaires détaillent son comportement. Il subit des sautes d'humeur, du manque d'attention, de l’irritabilité et il est maniaco-dépressif. Il est atteint de troubles profonds de la personnalité. Il serait donc hyperactif et son donc pour le dessin l'autorise à expurger tous ses fantasmes morbides. Son double Zoltar est un moyen d'évacuer son anxiété et toute son haine pour ceux qui le font souffrir. De fait, il conseille à Stabler et Benson de remonter à la source de son épisode psychotique, que ce soit de la drogue, le manque de sommeil ou l'alcool. Sollicité par leur chef pour avoir ses aveux, leur médecin leur suggère de le laisser dessiner pour qu'il puisse se sentir mieux pour qu'il s'ouvre à eux. Contre toute-attente, il décide de le confronter lui-même toujours en présence de son avocate et Stabler. Stressé et tourmenté, Joe lui admet qu'il ne dort plus car il ne fait que des cauchemars. Depuis qu'il entend des voix lui donnant des ordres, il ne prend plus ses antidépresseurs et lorsque Stabler lui prononce "Zoltar", Joe le met en garde. Conséquemment, il finit par avouer que c'est lui et qu'il a tué ceux qui l'ont humilié à l'école en leur tirant dessus avec le pistolet de Derek. Pour les achever, il s'est rapproché d'eux pour les tuer à bout portant. Après avoir entendu les sirènes de police, il s'est enfui et s'est caché dans la chaufferie. Puis, comme la fenêtre était trop haute pour prendre la fuite, il s'est mis le revolver sur la tempe mais le coup l'a secoué et la balle l'a éraflé. En larmes, il réclame sa mère... Témoin de ses aveux, Cabot prévient Cragen que son meurtre était prémédité et qu'il sera jugé comme un adulte. Alors qu'elle prépare sa mise en accusation, elle est étonnée de voir son ancien professeur avocat spécialisé dans les droits de la Constitution, Barry Moredock, en train de discuter avec la mère de l'accusé. Celle-ci lui établit qu'il le représenta gratuitement devant la Cour. Il lui certifie que l'infirmerie de l'école de son enfant lui a prescrit un puissant antidépresseur psychotrope, l'Aptril, qui aurait décuplé ses envies de meurtre et lui sous-entendent qu'elle devrait se renseigner sur ses effets secondaires : insomnie, anxiété, cauchemars... Il est également réputé scientifiquement pour rendre ses consommateurs maniaques comme Joe. Il possède donc tous ses symptômes et il serait irresponsable de ses actes. Conséquemment, Moredock lui souffle que le docteur Huang l'a briefé sur ce médicament et qu'il lui a transmis le dossier de Joe Blaine pour qu'il le défende face à elle. Furieuse, elle s'emporte contre lui en lui arguant qu'il n'a pas à s'interposer dans son affaire mais Huang la remballe en lui prétextant que les médecins scolaires n'ont pas le droit de donner des pilules aussi fortes à un enfant et que beaucoup d'adolescents en absorbent sans être suivis par des psychiatres. De leur côté, Benson et Stabler lui certifient à leur tour que sa conseillère d'orientation parle de lui comme d'un gamin créatif et dérangé. Consciente du danger qu'il court, elle a proposé à sa mère qu'il suive des thérapies ou des traitements mais celle-ci a refusé toute aide médicale. Persuadée qu'il peut guérir grâce à un traitement spécial, elle l'a influencée pour qu'il aille voir un psy. Têtue, elle a préféré l'emmener chez un autre docteur, Engels, pour qu'il s'occupe de son cas alarmant. Seule contre tous, elle leur donne l'autorisation pour l'interroger sur cette prescription. Choqué d'apprendre que son patient est coupable de double meurtre, Engels profère au duo de flics qu'il ne lui a rien prescrit et qu'il a plutôt opté pour une psychothérapie pour le soigner. Malheureusement, sa mère a mis fin très tôt à leurs séances car elle a constaté qu'il n'était pas inscrit dans la liste des psys remboursables de sa mutuelle. En revanche, elle peut lui rembourser des médicaments comme l'Aptril. N'ayant pas les moyens de payer une thérapie coûteuse à son enfant, elle aurait donc choisi de lui acheter ces cachets plus abordables financièrement. Inquiet des répercussions de l'Aptril sur le psychisme et le comportement d'un enfant dépressif comme Joe, Engels leur avoue qu'il ne l'a jamais proposé à ses jeunes patients et à leurs parents car ils avaient peur qu'ils ne deviennent suicidaires ou encore plus perturbés qu'ils ne le sont. Au bureau, Munch allègue à ses équipiers et Cabot que le relevé de sang de Joe contient seulement de l'Aptril et qu'il en a pris 24 heures avant qu'il n'assassine ses camarades. Tout compte fait, ils doivent savoir comment il s'en est procuré et leur unique pensée se dirige vers l'infirmerie scolaire de son école. Déterminée à retrouver son prescripteur, elle pose des questions sur lui au petit Joe en compagnie de Moredock. L'enfant lui jure que Engels ne lui a pas fait d'ordonnance pour de l'Aptril puis refuse de répondre à ses questions. Certaine qu'il en a inhalé de son plein gré, Cabot assure à son avocat qu'elle prouvera au jury que lui seul peut être condamné car personne d'autre n'est impliqué dans son choix volontaire de prendre de l'Aptril pour se sentir mieux.

Lors du premier jour de son procès, interrogée par Moredock sur les résultats d'un test de l'Aptril organisé par le Ministère de la Santé et son propre laboratoire, une psychiatre et pharmacologue prétend que ce médicament en question permet de soulager la dépression des adolescents et des enfants mais qu'il peut aussi déclencher chez eux des épisodes maniaco-dépressifs et violents. Selon elle, 50 000 à 70 000 d'entre le seraient à cause des effets néfastes de l'Aptril. Par contre, Cabot parvient à lui faire révéler que d'autres tests ont eu lieu et que les résultats étaient largement différents. En d'autres mots, l'Aptril ne serait pas le problème mais bien le profil de ses consommateurs comme, par exemple, Joe. En l'absorbant, ses envies morbides se sont décuplées et l'ont poussé à commettre un crime. À la barre, encouragé par son avocat, Joe narre son coup de folie en assurant qu'il était sous l'emprise de l'Aptril et qu'il a bien assassiné Luke et Tyrell. Surtout, malgré son refus, il insinue que l'école l'a obligé à prendre des pilules pour soigner son anxiété connue de l'établissement. Son témoignage est décrédibilisé par Cabot qui expose son dessin représentant le double meurtre au jury, daté de quelques semaines avant qu'il ne le commette. Lorsqu'elle stipule qu'il l'a planifié avant de passer à l'acte, Moredock tente d'annuler sa question en fortifiant que sa créativité est remise en cause par Cabot. Mais le juge en décide autrement et demande à Joe de s'expliquer sur son croquis malsain. Au moment où Joe maintient qu'on l'a forcé à consommer de l'Aptril, Cabot le fragilise en soulignant au jury que personne ne lui a prescrit ce médicament et qu'il s'est drogué de son plein gré. Comme il ne veut pas indiquer le nom de son garant, elle l'accuse ouvertement de l'avoir volé dans l'infirmerie scolaire pour le tester afin de sentir mieux. De plus en plus stressé par ses allégations, Joe craque et se bouche les oreilles pour ne plus entendre ses accusations. Précipitamment, bouleversée de voir son enfant se faire harceler de questions sur sa responsabilité, sa mère se lève du public et se dénonce. C'est elle qui lui a donné l'Aptril, personne d'autre. Le procès de son fils est donc ajourné. Isolée de Joe, dans la salle d'interrogatoire, elle explique à Stabler et Cabot qu'elle l'avait déjà dit à Moredock pour sa responsabilité mais ce dernier s'est tu car il pensait que l'Aptril était la bonne solution. Puis elle leur lève le voile sur son expéditeur. Son médecin ne lui a pas fait une ordonnance mais elle a reçu les pilules... par la poste. Elle leur atteste qu'elle ne les a jamais commandées sur Internet mais qu'elles sont arrivées dans une lettre peu de temps après que sa mutuelle a refusé de rembourser la thérapie avec le docteur Engels. Influencée par l'école de Joe qui la menaçait de le renvoyer s'il ne se soignait pas et par peur de perdre son travail, elle a donc fait le choix d'utiliser ces cachets offerts pour qu'il soit traité. De surcroît, le paquet était accompagné d'une lettre du laboratoire, Tauscher-Leto, qui fabrique l'Aptril. Elle est signée par son ancien médecin, le docteur Medwin, qui lui avait déjà prescrit une version plus faible de ce médicament pour qu'elle guérisse de la dépression qu'elle a subie après la rupture avec son mari. Pour prouver sa bonne foi, elle leur confie la note du labo et leur reconnaît qu'elle a sommé son fils à avaler la nouvelle version de ce médicament car elle a réussi à se remettre sur pied grâce à lui trois ans auparavant. Avant tout, elle voulait éviter son renvoi de son collège et sauver son poste de travail. En larmes, elle leur confesse qu'elle n'a jamais réclamé une ordonnance auprès d'un médecin ou d'un psychiatre car elle ne voulait pas que Joe ait un dossier médical précisant sa dépression sévère. Du coup, elle a décidé de lui fournir ce traitement risqué et non prescrit pour sa santé mentale. Son aveu fait entendre raison à l'unité spéciale. Même si l'envoi de l'Aptril est légal car signé par le docteur de la mère de Joe, elle semble avoir été visée par le laboratoire de ce traitement dont il connait les effets secondaires dévastateurs. Mais Stabler rapporte à son équipe que le PDG, Dean Reynolds, se défend en jurant que sa boîte n'envoie jamais de produits pharmaceutiques sans quelconque sollicitation. Quant à la lettre que détient Sandra Blaine, il lui a soutenu qu'un représentant commercial l'a envoyée et qu'il est sur le point d'être renvoyé. En d'autres mots, Reynolds refuse d'être considéré comme le responsable de cette expédition. Par conséquent, les enquêteurs et Cabot sont certains que son laboratoire n'a pas agi par pitié pour elle et son fils mais qu'il s'agit de marketing ciblé. Convaincue que le médecin de Sandra a été payé par Tauscher-Leto pour permettre légalement leur envoi, Cabot et Stabler lui rendent visite pour en savoir plus sur son implication. Dans son cabinet médical, Medwin met cartes sur table et leur accorde qu'il a bien fourni la liste de ses patients dépressifs, sont Sandra Blaine, et sa signature à ce laboratoire pour qu'il puisse leur envoyer des échantillons de la version inédite de l'Aptril. En échange, Tauscher-Leto lui a fourni gratuitement des stocks de médicaments étalés sur trois mois. Hallucinés par cet arrangement, Stabler et Cabot lui donnent à entendre qu'il a pactisé avec le diable mais Medwin se préserve en leur objectant qu'il a rendu service à ses familles pauvres qui ne peuvent pas s'acheter de médicaments chers et leur avance que l'Aptril est utile et validé par le Ministère de la Santé pour les cas de dépression les plus urgents. Heurté d'apprendre que sa patiente Sandra Blaine a involontairement provoqué la folie meurtrière de son fils en lui administrant l'Aptril, Medwin leur livre le nom de la représentante de Tauscher-Leto, Jane Wellesley, qu'il a rencontrée pour négocier leur deal. Alors qu'elle charge sa voiture de cartons d'Aptril, celle-ci est approchée par Cabot et Stabler mais elle s'abstient de répondre à leurs questions sur les envois de ce produit qu'elle supervise. Quand Stabler remarque une photo de ses filles, il la met en garde en lui faisant comprendre qu'elles peuvent malencontreusement s'intoxiquer avec les pilules qu'elle stocke chez elle avant de les envoyer. Sur ses gardes, suspectée d'avoir provoqué l'affaire Blaine, elle lui répond que c'est impossible et qu'elle choisit attentivement ses clients tout en accompagnant leurs paquets d'instuctions à respecter méticuleusement. Pourtant, Cabot constate qu'elle fait un lapsus en précisant que sa direction est au courant de ses expéditions... Démasquée, elle trouve un prétexte pour les fuir. Chamboulée par le droit au silence des représentants et du PDG qui nie être responsable des envois d'Aptril, Cabot fait part de sa théorie sur le vrai coupable de cette affaire à Huang. D'après elle, le marketing direct de Tauscher-Leto doit être poursuivi en justice car il a involontairement provoqué le carnage causé par Joe, victime d'un épisode psychotique qui l'a rendu fou à cause de leur produit phare. Elle refuse de gagner un procès en faisant condamner Joe pour un double crime qu'il n'a pas commis consciemment. Ravi de son changement d'opinion sur lui, Huang lui suggère de passer un accord avec lui pour lui éviter l'incarcération dans un centre pour jeunes délinquants. S'il accepte de plaider coupable, il ira dans un centre médical où il sera sérieusement soigné par des médecins et un psychiatre qui lui prescriront un traitement officiel et suivi. Si elle ne peut pas rendre justice aux deux morts, elle peut l'appliquer sérieusement pour ce jeune homme tourmenté et mentalement malade. Désormais convaincue par lui, elle soumet ce marché à Joe, à sa mère et à leur avocat. Elle confronte Moredock sur son désir de gagner le procès et d'acquitter l'enfant. Elle lui formalise que si Joe est libéré, son école exigera toujours qu'il prenne des médicaments et leur mutuelle ne les aidera pas à les payer. Pour éviter que le jury ne l'inculpe, en raison de son dessin planifiant son envie de meurtre, Cabot leur conseille de plaider coupable sans préméditation et d'être pris en charge dans un centre de soins comme prévu. D'abord réfractaire, la mère de Joe est peu résolue de l'internet mais Joe la rassure en lui disant qu'il veut y aller pour redevenir normal. Le procès est donc annulé. Plus tard, Cabot reçoit la visite de son supérieur Arthur Branch qui a été mis au courant pour l'entente avec Joe. Il la mobilise pour qu'elle trouve rapidement un fautif lié à la mort des deux adolescents. Quelqu'un doit payer pour leur assassinat. Sous pression, elle leur décrit l'avidité financière du laboratoire de l'Aptril qui se moque de savoir si leurs clients peuvent ressentir des pulsions meurtrières en raison des effets secondaires de leur médicament. Tauscher-Leto est donc conscient des risques endurés par leurs patients sélectionnés mais seule leur publicité leur semble être importante pour leur investissement économique. Résolu à boucler cette affaire en incriminant quelqu'un, tout en lui donnant une leçon sur l'importance du marketing et de ses travers dans leur pays, Branch la sollicite pour que justice soit faite. Devant le siège de Tauscher-Leto, Cabot convainc Wellesley de rencontrer Sandra Blaine. Bien que la mère de Joe la blâme pour leur avoir envoyé de l'Aptril qui a provoqué une crise psychotique chez son fils, Wellesley s'oppose à son reproche et lui authentifie qu'elle devait lire les instructions avant de le droguer. Puis elle admet à Cabot que le danger meurtrier chez les jeunes gens atteints de troubles profonds de la personnalité n'a jamais été prouvé. Joe serait donc le cobaye de ce risque qui s'avère être vrai. Terrassée par la froideur de Wellesley, Sandra lui soumet sa volonté de la voir partager la responsabilité du massacre perpetré par son fils. Cependant, Wellesley rejette sa proposition et lui évoque les instructions claires qu'elle n'a pas lues. En pleurs, elle la supplie de témoigner contre son entreprise tout en lui dévoilant sa honte d'être la mère d'un meurtrier et d'être responsable du deuil de deux familles détruites à cause de son enfant et de leur médicament nocif pour les jeunes maniaco-dépressifs comme lui. Si elle aime plus que tout ses filles, elle peut comprendre son chagrin et son hantise de voir son enfant devenir un psychopathe du jour au lendemain. Finalement, elle obtient gain de cause en la persuadant d'éviter de futures tueries provoquées chez eux par les effets secondaires bien néfastes de l'Aptril.

Après avoir fourni les preuves nécessaires contre son PDG, dont une note validant un plan marketing prévoyant l'envoi de l'Aptril par la poste à des patients dépressifs de plusieurs docteurs contre des livraisons gratuites de médicaments et des clauses de confidentialités menaçant ses employés de les renvoyer ou de les poursuivre judiciairement s'ils en parlent à la presse, l'unité spéciale et Cabot décident donc qu'il devra rendre des comptes à la justice. Alors qu'il donne une réunion sur la réussite de la vente directe de médicaments aux consommateurs qui rapporte gros aux laboratoires en Amérique, accompagnés de Benson et Stabler, Cabot débarque pour le mettre face à ces lourdes pièces à conviction devant ses employés tous éberlués de le voir menotté. Il est arrêté pour mise en danger d'autrui et utilisation délectueuse d'ordonnance médicale.

Épisode 3 : Dangereuse thérapie

Titre original
Mother
Numéro de production
94 (5-03)
Code de production
E4404
Première diffusion
Réalisation
Scénario
Lisa Marie Petersen et Dawn DeNoon
Audiences
  • États-Unis : 16,24 millions de téléspectateurs [3] (première diffusion)
Invités

Épisode 4 : L'Affaire Cabot

Titre original
Loss
Numéro de production
95 (5-04)
Code de production
E4402
Première diffusion
Réalisation
Constantine Makris
Scénario
Michele Fazekas et Tara Butters
Audiences
  • États-Unis : 12,65 millions de téléspectateurs [4] (première diffusion)
Invités

Épisode 5 : Sang pour sang

Titre original
Serendipity
Numéro de production
96 (5-05)
Code de production
E4408
Première diffusion
Réalisation
Constantine Makris
Scénario
Lisa Marie Petersen et Dawn DeNoon
Audiences
  • États-Unis : 11,80 millions de téléspectateurs [5] (première diffusion)
Invités

Épisode 6 : Démence programmée

Titre original
Coerced
Numéro de production
97 (5-06)
Code de production
E4409
Première diffusion
Réalisation
Scénario
Jonathan Greene
Audiences
  • États-Unis : 12,10 millions de téléspectateurs [6] (première diffusion)
Invités

Épisode 7 : Entre deux vins

Titre original
Choice
Numéro de production
98 (5-07)
Code de production
E4411
Première diffusion
Réalisation
David Platt
Scénario
Patrick Harbinson
Audiences
  • États-Unis : 13,20 millions de téléspectateurs [7] (première diffusion)
Invités

Épisode 8 : Histoire d'hommes

Titre original
Abomination
Numéro de production
99 (5-08)
Code de production
E4410
Première diffusion
Réalisation
Alex Zakrzewski
Scénario
Michele Fazekas et Tara Butters
Audiences
  • États-Unis : 12,99 millions de téléspectateurs [8] (première diffusion)
Invités

Épisode 9 : Bijoux volés

Titre original
Control
Numéro de production
100 (5-09)
Code de production
E4413
Première diffusion
Réalisation
Scénario
Neal Baer
Audiences
  • États-Unis : 13,94 millions de téléspectateurs [9] (première diffusion)
Invités

Épisode 10 : Un geste de trop

Titre original
Shaken
Numéro de production
101 (5-10)
Code de production
E4414
Première diffusion
Réalisation
Constantine Makris
Scénario
Amanda Green
Audiences
  • États-Unis : 13,14 millions de téléspectateurs [10] (première diffusion)
Invités
  • Cynthia Ettinger : Evelyn Prichard
  • Nicole Leach : Sarah Rendell
  • Olga Merediz : Veronica Nash

Épisode 11 : Le Fugitif

Titre original
Escape
Numéro de production
102 (5-11)
Code de production
E4415
Première diffusion
Réalisation
Jean de Segonzac
Scénario
Barbie Kligman
Audiences
  • États-Unis : 13,65 millions de téléspectateurs [11] (première diffusion)
Invités

Épisode 12 : Dangereuse initiation

Titre original
Brotherhood
Numéro de production
103 (5-12)
Code de production
E4412
Première diffusion
Réalisation
Jean de Segonzac
Scénario
Audiences
  • États-Unis : 15,40 millions de téléspectateurs [12] (première diffusion)
Invités

Épisode 13 : À feu et à sang

Titre original
Hate
Numéro de production
104 (5-13)
Code de production
E4416
Première diffusion
Réalisation
David Platt
Scénario
Robert Stuart Nathan
Audiences
  • États-Unis : 14,00 millions de téléspectateurs [13] (première diffusion)
Invités

Épisode 14 : Le Sacrifice du parc

Titre original
Ritual
Numéro de production
105 (5-14)
Code de production
E4406
Première diffusion
Réalisation
Ed Bianchi
Scénario
Ruth Fletcher Gage et Christos N. Gage
Audiences
  • États-Unis : 13,81 millions de téléspectateurs [14] (première diffusion)
Invités

Épisode 15 : La Voix du sang

Titre original
Families
Numéro de production
106 (5-15)
Code de production
E4419
Première diffusion
Réalisation
Constantine Makris
Scénario
Jonathan Greene
Audiences
  • États-Unis : 12,89 millions de téléspectateurs [15] (première diffusion)
Invités

Épisode 16 : Coupés du monde

Titre original
Home
Numéro de production
107 (5-16)
Code de production
E4420
Première diffusion
Réalisation
Rick Wallace
Scénario
Amanda Green
Audiences
  • États-Unis : 14,37 millions de téléspectateurs [16] (première diffusion)
Invités

Épisode 17 : Belles et méchantes

Titre original
Mean
Numéro de production
108 (5-17)
Code de production
E4421
Première diffusion
Réalisation
Constantine Makris
Scénario
Michele Fazekas et Tara Butters
Audiences
  • États-Unis : 14,42 millions de téléspectateurs [17] (première diffusion)
Invités

Épisode 18 : Le Diable au corps

Titre original
Careless
Numéro de production
109 (5-18)
Code de production
E4422
Première diffusion
Réalisation
Steve Shill
Scénario
Patrick Harbinson
Audiences
  • États-Unis : 12,50 millions de téléspectateurs [18] (première diffusion)
Invités

Épisode 19 : Le Contrat du silence

Titre original
Sick
Numéro de production
110 (5-19)
Code de production
E4423
Première diffusion
Réalisation
David Platt
Scénario
Dawn DeNoon
Audiences
  • États-Unis : 15,55 millions de téléspectateurs [19] (première diffusion)
Invités
Résumé détaillé
Sur un site Internet dédié aux fans de films d'horreur, deux adolescentes chattent avec un inconnu qui profère des menaces de mort envers la police et les femmes. Alertée, l'unité spéciale parvient à l'identifier et débarque aussitôt à son domicile. Or, il s'agit d'un petit garçon dérangé et agressif avec sa famille et ses camarades de classe. Lors d'un entretien avec le docteur Huang, ce dernier, Jeremy, lui confie qu'il a été violé par l'ancien patron de son père, un célèbre milliardaire qui dirige un magasin de jouets, et qu'il a acheté son silence en versant un million de dollars à ses parents. Déterminée à briser cet accord pour condamner le présumé coupable, Billy Tripley, Novak cherche à ramener l'enfant devant un juge pour qu'il raconte son viol mais son père l'a aussitôt expatrié chez son oncle au Canada pour l'empêcher de témoigner mais, surtout, pour continuer à toucher de l'argent de la part de Tripley. De plus, dans une vidéo, probablement influencé par ses parents, Jeremy avoue avoir menti et qu'il n'a jamais été agressé par Tripley... Rapidement, une grand-mère, Nora Hodges, arrive à l'unité spéciale pour leur révéler que sa petite-fille leucémique, April, a également été violée par Tripley lors d'une grande fête chez lui avec d'autres enfants. Pourtant, en enquêtant sur Hodges, la police est stupéfaite d'apprendre qu'elle a empoisonné April avec du mercure pour la rendre malade et l'a poussée à inventer son viol pour escroquer Tripley qui profite de ses mensonges pour discréditer ceux et celles qui l'accusent d'agression sexuelle..

Épisode 20 : Au-dessus de tout soupçon

Titre original
Lowdown
Numéro de production
111 (5-20)
Code de production
E4424
Première diffusion
Réalisation
Scénario
Robert Nathan
Audiences
  • États-Unis : 12,60 millions de téléspectateurs [20] (première diffusion)
Invités

Épisode 21 : Le Crime était trop parfait

Titre original
Criminal
Numéro de production
112 (5-21)
Code de production
E4425
Première diffusion
Réalisation
Alex Zakrzewski
Scénario
Jose Molina
Audiences
  • États-Unis : 12,82 millions de téléspectateurs [21] (première diffusion)
Invités

Épisode 22 : Issue de secours

Titre original
Painless
Numéro de production
113 (5-22)
Code de production
E4426
Première diffusion
Réalisation
Scénario
Jonathan Greene
Audiences
  • États-Unis : 12,78 millions de téléspectateurs [22] (première diffusion)
Invités

Épisode 23 : Tueur de dames

Titre original
Bound
Numéro de production
114 (5-23)
Code de production
E4427
Première diffusion
Réalisation
Constantine Makris
Scénario
Barbie Kligman
Audiences
  • États-Unis : 13,04 millions de téléspectateurs [23] (première diffusion)
Invités

Épisode 24 : Poison

Titre original
Poison
Numéro de production
115 (5-24)
Code de production
E4428
Première diffusion
Réalisation
David Platt
Scénario
Michele Fazekas et Tara Butters
Audiences
  • États-Unis : 12,28 millions de téléspectateurs [24] (première diffusion)
Invités

Épisode 25 : Voyeur

Titre original
Head
Numéro de production
116 (5-25)
Code de production
E4418
Première diffusion
Réalisation
Juan José Campanella
Scénario
Lisa Marie Petersen et Dawn DeNoon
Audiences
  • États-Unis : 18,36 millions de téléspectateurs [25] (première diffusion)
Invités


Notes et références

  1. « SpotVault - Law & Order : SVU (NBC) - 2003-04 », sur spottedratings.com (consulté le ).
  2. « SpotVault - Law & Order : SVU (NBC) - 2003-04 », sur spottedratings.com (consulté le ).
  3. http://www.tvtango.com/series/law_and_order_special_victims_unit/episodes?filters%5Bday%5D=&filters%5Bseason%5D=5&filters%5Bbroadcast%5D=No&filters%5Bmedia%5D=&commit.x=17&commit.y=27
  4. « SpotVault - Law & Order : SVU (NBC) - 2003-04 », sur spottedratings.com (consulté le ).
  5. « SpotVault - Law & Order : SVU (NBC) - 2003-04 », sur spottedratings.com (consulté le ).
  6. « SpotVault - Law & Order : SVU (NBC) - 2003-04 », sur spottedratings.com (consulté le ).
  7. « SpotVault - Law & Order : SVU (NBC) - 2003-04 », sur spottedratings.com (consulté le ).
  8. « SpotVault - Law & Order : SVU (NBC) - 2003-04 », sur spottedratings.com (consulté le ).
  9. « SpotVault - Law & Order : SVU (NBC) - 2003-04 », sur spottedratings.com (consulté le ).
  10. « SpotVault - Law & Order : SVU (NBC) - 2003-04 », sur spottedratings.com (consulté le ).
  11. « SpotVault - Law & Order : SVU (NBC) - 2003-04 », sur spottedratings.com (consulté le ).
  12. http://www.tvtango.com/series/law_and_order_special_victims_unit/episodes?filters%5Bday%5D=&filters%5Bseason%5D=5&filters%5Bbroadcast%5D=No&filters%5Bmedia%5D=&commit.x=17&commit.y=27
  13. « SpotVault - Law & Order : SVU (NBC) - 2003-04 », sur spottedratings.com (consulté le ).
  14. « SpotVault - Law & Order : SVU (NBC) - 2003-04 », sur spottedratings.com (consulté le ).
  15. « SpotVault - Law & Order : SVU (NBC) - 2003-04 », sur spottedratings.com (consulté le ).
  16. « SpotVault - Law & Order : SVU (NBC) - 2003-04 », sur spottedratings.com (consulté le ).
  17. « SpotVault - Law & Order : SVU (NBC) - 2003-04 », sur spottedratings.com (consulté le ).
  18. « SpotVault - Law & Order : SVU (NBC) - 2003-04 », sur spottedratings.com (consulté le ).
  19. « SpotVault - Law & Order : SVU (NBC) - 2003-04 », sur spottedratings.com (consulté le ).
  20. « SpotVault - Law & Order : SVU (NBC) - 2003-04 », sur spottedratings.com (consulté le ).
  21. « SpotVault - Law & Order : SVU (NBC) - 2003-04 », sur spottedratings.com (consulté le ).
  22. « SpotVault - Law & Order : SVU (NBC) - 2003-04 », sur spottedratings.com (consulté le ).
  23. « SpotVault - Law & Order : SVU (NBC) - 2003-04 », sur spottedratings.com (consulté le ).
  24. « SpotVault - Law & Order : SVU (NBC) - 2003-04 », sur spottedratings.com (consulté le ).
  25. « SpotVault - Law & Order : SVU (NBC) - 2003-04 », sur spottedratings.com (consulté le ).
  • Portail des séries télévisées américaines
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.