Sainte-Verge

Sainte-Verge est une commune du Centre-Ouest de la France située dans le département des Deux-Sèvres en région Nouvelle-Aquitaine.

Pour les articles homonymes, voir Verge.

Sainte-Verge

L'église de Sainte-Verge.
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Deux-Sèvres
Arrondissement Bressuire
Intercommunalité Communauté de communes du Thouarsais
Maire
Mandat
Martial Brunet
2020-2026
Code postal 79100
Code commune 79300
Démographie
Population
municipale
1 383 hab. (2018 )
Densité 108 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 00′ 30″ nord, 0° 12′ 39″ ouest
Altitude Min. 39 m
Max. 87 m
Superficie 12,83 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Thouars
(banlieue)
Aire d'attraction Thouars
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Thouars
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Sainte-Verge
Géolocalisation sur la carte : Deux-Sèvres
Sainte-Verge
Géolocalisation sur la carte : France
Sainte-Verge
Géolocalisation sur la carte : France
Sainte-Verge
Liens
Site web sainte-verge.fr

    Géographie

    Localisée au nord du département des Deux-Sèvres, la commune de Sainte-Verge est bordée à l'ouest, sur cinq kilomètres, par le Thouet, un affluent de la Loire.

    Elle est implantée à trois kilomètres au nord de Thouars.

    La municipalité, consciente du caractère particulier de sa toponymie, a adhéré à l'Association des communes de France aux noms burlesques et chantants.

    Communes limitrophes

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 12,2 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,8 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 5,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,1 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 658 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,1 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Thouars-Stna », sur la commune de Thouars, mise en service en 1975[7] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 12,6 °C et la hauteur de précipitations de 578,7 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Angers-Beaucouzé », sur la commune de Beaucouzé, dans le département de Maine-et-Loire, mise en service en 1937 et à 61 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 11,9 °C pour la période 1971-2000[11] à 12,2 °C pour 1981-2010[12], puis à 12,6 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Sainte-Verge est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Thouars, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[17] et 17 181 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[18],[19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Thouars, dont elle est une commune du pôle principal[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[20],[21].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (84,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (48,7 %), terres arables (30,9 %), zones urbanisées (8,2 %), forêts (6,5 %), prairies (3,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,1 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    La commune tire son nom tendancieux de légendes locales relatant la vie d'une jeune bergère appelée Virgana, qui vécut au IVe siècle, dans un domaine nommé la Forêt dans les environs de Thouars, qui aurait été tuée après sa conversion à treize ans par son patron païen, et est honorée comme sainte Virginie, chaque 7 janvier.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    avant 1962  ? Maurice Martinon
    (1921-1984)
    SFIO  
     ?  ? Philippe Bernard - -
     ?  ? Jean Joly - -
    2001 2008 Jacques Jeanot - -
    mars 2008 en cours Jean Lambert[23] DVD Retraité

    La commune de Sainte-Verge fait partie du syndicat de la communauté de communes du Thouarsais et du Pays Thouarsais.

    Jumelages

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[25].

    En 2018, la commune comptait 1 383 habitants[Note 7], en diminution de 3,08 % par rapport à 2013 (Deux-Sèvres : +0,85 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    665707699697784768765744228
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    718715753722726720884873875
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    873890878909909915889945937
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    9611 0071 1351 2421 2021 3291 4531 4211 405
    2018 - - - - - - - -
    1 383--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    • La réserve naturelle du Toarcien. Ce site géologique majeur, de référence mondiale, assure la conservation de deux anciennes carrières à ciel ouvert et attire nombre de visiteurs.
    • Le château de la Forêt, inscrit aux monuments historiques, propriété privée.
    • L'église est source de curiosités avec son clocher ajouré et son soubassement en pierre des grisons, matériau extrait d'une carrière du pays. De plus, c'est l'une des rares églises à avoir la devise de la République Française "Liberté, Égalité, Fraternité" gravée dans la pierre.
    • Le château de la Gosselinière, propriété privée.
    • Les rives du Thouet, du moulin de Blanchard au moulin d'Enterré en passant par le moulin de Champigny, sont un tronçon du sentier de grande randonnée GR 36.

    Personnalités liées à la commune

    • Alcide Dessalines d'Orbigny, célèbre naturaliste, explorateur, malacologiste et paléontologue français, est connu à Sainte-Verge pour ses travaux paléontologiques qu'il a poursuivis dans une carrière en 1849, près de la ferme du Rigollier, entre Vrines (commune de Sainte-Radegonde) et Pompois (commune de Sainte-Verge), pour établir l'étage géologique (stratotype) du Toarcien.

    Héraldique

    Blason
    De gueules à la herse sarrasine d'or, soutenue d'un fossile d'ammonite d'argent[28].
    Détails
    Adopté en janvier 2017.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Thouars-Stna - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Sainte-Verge et Thouars », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Thouars-Stna - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Sainte-Verge et Beaucouzé », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique d'Angers-Beaucouzé - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique d'Angers-Beaucouzé - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique d'Angers-Beaucouzé - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Unité urbaine 2020 de Thouars », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    18. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    19. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    20. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Thouars », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    23. Site de la préfecture, consulté le 31 août 2008
    24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    25. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    26. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    28. https://armorialdefrance.fr/page_blason.php?ville=16963
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