Saint Georges et le Dragon (légende)

La légende de saint Georges et le Dragon décrit un saint qui apprivoise et tue un dragon qui réclame des sacrifices humains. Le saint sauve ainsi la princesse choisie comme prochaine offrande.

Cet article concerne la légende. Pour les différentes œuvres issue de celle-ci, voir Saint Georges et le Dragon.

Saint George et le Dragon de Mattia Preti (1678), conservé à Gozo.

Seul un bout de la légende se trouve dans l'ancienne hagiographie du saint Georges de Lydda datant au moins du VIIe siècle. Le meurtre de dragon peut avoir été inspiré de la légende attachée à saint Théodore Tiron.

Le plus ancien récit connu de l'épisode complet du dragon est un texte en géorgien du XIe siècle[1],[2]. De ses origines orientales, il a été introduit dans la tradition chrétienne occidentale, peut-être par les Croisades. Le premier texte latin date de la fin du XIIe siècle, mais l'histoire n'a été popularisée qu'au milieu du XIIIe siècle, lorsque la légende est apparue dans Speculum Historiale de Vincent de Beauvais et La Légende dorée de Jacques de Voragine, et est devenue un sujet littéraire et pictural favorisé à la fin du Moyen Âge.

Adaptations littéraires

Samantha Shannon décrit son roman Le Prieuré de l'Oranger (The Priory of the Orange Tree, 2019) comme une « réécriture féministe » de la légende de saint Georges et le Dragon[3].

Le dragon est vert et affamé et Saint-Georges est un chevalier très courageux accompagné de son cheval blanc.

Notes et références

  1. (ru) E.L. Privalova, Pavnisi, Tbilisi, Metsniereba, , 73 p.
  2. Kevin Tuite, « The Old Georgian version of the miracle of St George, the princess and the dragon: Text, commentary and translation », sur Université de Montréal, Département d'anthropologie (consulté le )
  3. (en) « Shelfie with Samantha Shannon », YouTube, (consulté le )
  • Portail du christianisme
  • Portail du Moyen Âge
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.