Saint-Geniès-de-Malgoirès

Saint-Geniès-de-Malgoirès [sɛ̃ ʒənjɛs də malɡwaʁɛs] est une commune française située dans le département du Gard, en région Occitanie.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Geniès.

Saint-Geniès-de-Malgoirès

La gare.

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Gard
Arrondissement Nîmes
Intercommunalité Communauté d'agglomération Nîmes Métropole
Maire
Mandat
Jean-François Durand-Coutelle
2020-2026
Code postal 30190
Code commune 30255
Démographie
Gentilé Médiogozain (vieilli)

Saint-Geniessois

Population
municipale
3 036 hab. (2018 )
Densité 263 hab./km2
Population
agglomération
3 404 hab. (2010)
Géographie
Coordonnées 43° 56′ 47″ nord, 4° 13′ 02″ est
Altitude Min. 64 m
Max. 223 m
Superficie 11,54 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Saint-Geniès-de-Malgoirès
(ville-centre)
Aire d'attraction Nîmes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Calvisson
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Saint-Geniès-de-Malgoirès
Géolocalisation sur la carte : Gard
Saint-Geniès-de-Malgoirès
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Geniès-de-Malgoirès
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Geniès-de-Malgoirès
Liens
Site web www.saintgeniesdemalgoires.fr/

    Géographie

    Elle est la ville-centre d'une unité urbaine de l'aire urbaine de Nîmes.

    Communes limitrophes de Saint-Geniès-de-Malgoirès
    Domessargues Sauzet Saint-Chaptes
    Mauressargues La Calmette
    Montagnac Montignargues La Rouvière

    Elle est l'une des quatorze communes constituant l'ancienne Communauté de communes de Leins Gardonnenque dont elle hébergeait le siège administratif.
    Saint-Geniès-de-Malgoirès est l'une des 75 communes membres du Schéma de Cohérence Territoriale SCOT du Sud du Gard (voir lien) et fait également partie d'une des 41 communes du Pays Garrigues Costières.

    Climat

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 14 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,6 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 18,6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 17,3 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 836 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 6,6 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 3 j

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[1].

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « La Rouvière », sur la commune de La Rouvière, mise en service en 1986[6] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[7],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 14,2 °C et la hauteur de précipitations de 918,8 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nîmes-Courbessac », sur la commune de Nîmes, mise en service en 1922 et à 17 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 14,8 °C pour la période 1971-2000[10], à 15,1 °C pour 1981-2010[11], puis à 15,6 °C pour 1991-2020[12].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Geniès-de-Malgoirès est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[13],[14],[15]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Geniès-de-Malgoirès, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[16] et 3 604 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[17],[18].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 92 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[19],[20].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (53,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (44 %), forêts (29,3 %), zones urbanisées (12,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (8,4 %), zones agricoles hétérogènes (6 %)[21].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Histoire

    Le nom du village évolue au cours des siècles : Sanctus-Genesius-de-Mediogozes au XIIe siècle, Saint Geniès de Malgoirès au XVIe siècle, Mont-Esquielle sous la Révolution[22].

    En 1790, Saint-Geniès eut (avec 167 voix sur 176) le premier afrodescendant élu maire d'une commune française : Louis Guizot. Ses positions fédéraliste et girondine l'envoyèrent à la guillotine le à Nîmes[23].

    Son cousin François Guizot est ministre de Louis-Philippe : Intérieur en 1830, Instruction publique 1832-1836, Affaires étrangères 1840-1848, premier ministre 1847-1848. Habile politicien conservateur, il sut gérer une période agitée. Il est encore connu grâce à sa célèbre phrase : "Enrichissez-vous".

    Une autre personnalité ayant vécu à Saint-Geniès fut Frédéric Desmons. Né en 1832 à Brignon (30), il est pasteur de 1856 à 1881 en particulier à Saint-Geniès. Il fut initié aux rites de la franc-maçonnerie en 1867 et créa une loge : « Le Progrès ». Il devint président du conseil de l'ordre du Grand Orient de France de 1889 à 1910 avec quelques interruptions. Il est également député du Gard de 1881 à 1894 et sénateur de 1894 à 1910. Il meurt et est enterré en 1910 à Saint-Geniès. Un pont suspendu, aujourd'hui remplacé, a porté son nom. Un collège inauguré en 2002 porte également son patronyme à Saint-Geniès.

    Héraldique

    Les armes de Saint-Geniès-de-Malgoirès se blasonnent ainsi :

    Écartelé : au premier et au quatrième fascé d'or et de sinople, au deuxième et au troisième de gueules aux trois bandes d'or.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    7 février 1790   Louis Guizot    
    1793 1812 Antoine Bonnet    
    1811 1813 Louis Izaar Chambon    
    1813 1822 Louis Maigron    
    1823   Guizot    
    1826   Jacques Lazare Rivière    
    1832   François Guiraud    
    1837   David Laporte    
    1843 1852 François Boisson    
    1852 1862 Antoine Puget    
    1862   Guillaume Ducros    
    27 août 1870 6 mai 1871 Guillaume Ducros    
    7 mai 1871 10 mars 1874 Pierre Blanc    
    11 mars 1874 27 décembre 1874 Guillaume Ducros    
    28 décembre 1874 18 janvier 1878 Albin Faget    
    20 janvier 1878 14 mars 1881 Ernest Lanteires    
    15 mars 1881 8 août 1888 François Graverol    
    9 août 1888 14 mai 1892 Guillaume Ducros    
    15 mai 1892 11 juillet 1906 Léon Bonnet    
    12 juillet 1906 19 mai 1908 Gaston Treillis    
    16 mai 1908 9 décembre 1919 Constantin Boucoiran    
    10 décembre 1919 16 mai 1925 Edwy Féline    
    17 mai 1925 26 mars 1930 Gaston Perrier    
    27 mars 1930 11 mai 1935 Roger Arnassan    
    12 mai 1935 16 août 1944 Elie Perrier    
    17 août 1944 5 mai 1945 Antonin Combarmond    
    6 mai 1945 26 mars 1965 Elie Perrier    
    27 mars 1965 1967 André Vielles    
    1967 30 mars 1977 Paul Ginane   Viticulteur
    31 mars 1977 21 mars 2008 Marc Noguier DVG Professeur
    22 mars 2008 14 mars 2020 Michel Martin PCF Retraité de La Poste,
    Président de la Communauté de communes de Leins Gardonnenque
    16 mars 2020 En cours Jean-Francois Durand-Coutelle LR Comptable, Vice-Président de Nîmes Métropole
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[25].

    En 2018, la commune comptait 3 036 habitants[Note 5], en augmentation de 2,67 % par rapport à 2013 (Gard : +1,67 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 1941 0491 1921 3061 3081 2151 2471 2061 230
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 2751 2691 2341 2801 1609819341 0221 023
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 1041 0741 0961 0041 0141 0301 0051 0201 052
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    1 1141 0841 1551 2521 6961 8532 4602 5462 932
    2017 2018 - - - - - - -
    3 0073 036-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[26].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Geniès de Saint-Geniès-de-Malgoirès.
    • Temple protestant de Saint-Geniès-de-Malgoirès.
    • Tour de l'horloge
    • Fontaine monumentale en fonte
    • Gare à l'architecture de briques rouges d'inspiration anglaise comme celle de Ners

    Vie culturelle et associative

    Chaque année, les derniers vendredi, samedi et dimanche de février, Saint-Geniès-de-Malgoirès accueille le Festival du film taurin. À cette occasion, des arènes improvisées sont construites permettant des démonstrations taurines. Il est organisée une abrivado dans le village, comme lors de certaines manifestations organisées par les nombreuses associations durant la belle saison. Apéritif et repas de midi sont proposés à cette occasion.

    Le premier samedi de mai a lieu la foire du village à l'occasion de laquelle de très nombreux exposants professionnels proposent des produits de leur fabrication, et d'autres, occasionnels et privés, essaient de se défaire d'objets dont ils n'ont plus l'usage ou considèrent comme obsolètes. Les collectionneurs ou amateurs de raretés apprécient ces rencontres et se retrouvent nombreux dans les stands.

    Le est organisé un « repas républicain » en soirée avec apéritif et soirée dansante.

    Lors de la fête votive (début août), qui dure cinq jours, il y a une abrivado pratiquement quotidienne, dont une abrivado longue qui démarre de la « cabane des chasseurs » (déplacée par la construction du barrage anti-crue à l'automne 2010), empruntant la route de Mauressargues.

    En automne le village accueille, le premier dimanche d'octobre, la fête de la « Conf », à savoir la Confédération paysanne du Gard. On peut y déguster et acheter des produits du terroir, pratiquement tous garantis « bio », y trouver des stands d'artisans qui proposent des fabrications d'objets « à l'ancienne » et de qualité. Toutes les organisations, associations, collectifs peuvent exposer gratuitement sur demande. Apéritif et repas sont proposés.

    Personnalités liées à la commune

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    4. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    5. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    6. « Station Météo-France La Rouvière - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    7. « Orthodromie entre Saint-Geniès-de-Malgoirès et La Rouvière », sur fr.distance.to (consulté le ).
    8. « Station Météo-France La Rouvière - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    9. « Orthodromie entre Saint-Geniès-de-Malgoirès et Nîmes », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station météorologique de Nîmes-Courbessac - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    11. « Station météorologique de Nîmes-Courbessac - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Nîmes-Courbessac - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    14. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    15. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Unité urbaine 2020 de Saint-Geniès-de-Malgoirès », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    17. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    18. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    22. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    23. Roger Little, « Un maire noir sous la Révolution », africultures.com, (consulté le ).
    24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    25. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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