Armel des Boschaux

Saint Armel des Boschaux fut un abbé. Il est né en 482 dans le Glamorgan, au pays de Galles et il est mort aux Boschaux, en Saint-Armel (Ille-et-Vilaine) en 552 (ou 570). Fête le 16 août.

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Armel des Boschaux
Saint

Statue moderne du saint en la chapelle Notre-Dame-des-Fleurs de Plouharnel.
Saint
Naissance 482
Glamorgan, Galles
Décès 552  (70 ans)
Les Boschaux, Bretagne
Vénéré par l'Église catholique
Fête 16 août
Saint patron Aumôniers d'hôpitaux

Biographie

Armel des Boschaux débarqua en 518 dans l'Aber-Ildut et fonda l'abbaye de Plouarzel, près de la pointe de Corsen. Invoqué contre la sécheresse, il est le patron des aumôniers d'hôpitaux. « Il résolut de quitter l'Angleterre, sa patrie, d'abandonner sa famille, sa fortune (...) et de passer sur le continent, à l'exemple d'un grand nombre de ses compatriotes, pour y mener la vie des solitaires et des anachorètes. Le zèle dont il était embrasé se communiqua à quelques-uns de ses anciens compagnons d'étude, qui ne voulurent pas se séparer de lui. Ils embarquèrent ensemble pour les côtes de la Bretagne Armorique et ils débarquèrent à un endroit qu'on croit être le pays d'Ack (...). S'étant un peu avancés dans l'intérieur des terres, jusqu'au lieu appelé maintenant Plouarzel, ils y construisirent un oratoire et de petites cellules, et, sous la conduite d'Armel, qu'ils vénéraient comme leur maître et chérissaient comme leur père, ils commencèrent à pratiquer tous les exercices d'une vie d'austérité, de contemplation et de prière »[1].

Il fut appelé à la cour de Childebert Ier et y resta sept ans[2], guérissant un boiteux et un aveugle. Il alla ensuite passer quelque temps à Beaumont-la-Ronce (près de Tours) ; Beaumont-la-Ronce a fait de lui son saint patron[2]. Le roi lui aurait donné, à son retour en Bretagne, les deux paroisses qui portent son nom : Ploërmel où ses reliques étaient conservées au Moyen Âge, et Plouarzel. Il aurait aussi laissé son nom à certaines de ses étapes : Ergué-Armel, Plouharnel, Saint-Armel dans le Morbihan.

Il s'est retiré aux Boschaux à Saint-Armel en Ille-et-Vilaine où il fonda un monastère.

Il débarrassa le pays d'un dragon qu'il noya dans la Seiche. Il mourut dans son monastère des Boschaux en 570 ou 552. La mâchoire, relique présumée de saint Armel est encore visible à l'église de Saint-Armel (Ille-et-Vilaine). Dans cette même église est conservé un sarcophage qui serait sa tombe.

L'église Saint-Étienne de Château-Renard (Loiret) possède des reliques de saint Armel. Il a une chapelle à Montlouis (canton de Tours), et des pèlerinages lui sont dédiés à Crotelles (canton de Château-Renault)[2].

Sources

  • Henri Poisson, Vie de saint Armel, Rennes, Imprimerie G. Laigneau, 1958.
  • Les noms qui ont fait l'histoire de Bretagne, 1997 (au moins sept rues en Bretagne portent son nom).

Références

  1. Pierre Janvier, "Vie de Saint Armel confesseur patron de la Bretagne et de la paroisse de Beaumont la Ronce", 1868, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k63558708/f13.image.r=Plouarzel
  2. « Saint Armel ». F. Duine. Dans Annales de Bretagne, 1904, Volume 20, no 20-2, pp. 136-145.
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