Saint-Vincent-de-Boisset

Saint-Vincent-de-Boisset est une commune française située dans le département de la Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.

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Saint-Vincent-de-Boisset

La mairie de Saint-Vincent-de-Boisset en 2018.

Blason
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Loire
Arrondissement Roanne
Intercommunalité Roannais Agglomération
Maire
Mandat
Hervé Daval
2020-2026
Code postal 42120
Code commune 42294
Démographie
Gentilé Vincentinois
Population
municipale
965 hab. (2018 )
Densité 235 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 00′ 28″ nord, 4° 07′ 23″ est
Altitude Min. 269 m
Max. 382 m
Superficie 4,11 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Roanne
(banlieue)
Aire d'attraction Roanne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Coteau
Législatives Sixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Vincent-de-Boisset
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Vincent-de-Boisset

    Géographie

    Communes limitrophes

    Perreux
    Le Coteau N
    O    Saint-Vincent-de-Boisset    E
    S
    Parigny Notre-Dame-de-Boisset

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Vincent-de-Boisset est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Roanne, une agglomération intra-départementale regroupant 15 communes[4] et 79 928 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5],[6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Roanne dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 88 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[7],[8].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (67,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (54,2 %), zones urbanisées (32,5 %), zones agricoles hétérogènes (9,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,7 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].

    Histoire

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    XIIIe - XIXe siècles

    Les premiers seigneurs de la Motte Saint Vincent furent les BECH, BECK ou BEC connus au XIIIe siècle sous Philippe de Valois. À la fin du XVe siècle la seigneurie fut partagée entre deux frères: Claude de Bech, seigneur de la Motte et Jean de Bech, seigneur de la cour, chacun ayant son château. Celui du potager fut abandonné car en ruines. Au XVIIe siècle cette seigneurie de Saint Vincent fut réunie avec celle de Laye.

    Les Beck réside au château qui fut vendu en 1671 à François Courtin, écuyer, sieur de Châteauneuf, conseiller du Roi Louis XIV et prévôt des maréchaux de France en la maréchaussée de Roanne.

    Au XVIIIe siècle François Marie Joseph Courtin, arrière petit-fils de François Courtin, marquis de Saint Vincent, ami et correspondant de Voltaire qui est venu trois fois au château, fait démolir les vieux châteaux et fait réaliser celui que l'on voit aujourd'hui par l'architecte bourguignon Edme Verniquet (° 1727 - † 1804) à partir de 1761 et dont les travaux continuèrent après 1779

    XXe - XXIe siècles

    La ville obtient en 2008 le prix départemental des rubans du patrimoine pour la réhabilitation de la grange et du pigeonnier du château.

    Depuis le , la communauté de communes du Pays de Perreux dont faisait partie la commune s'est intégrée à la communauté d'agglomération Roannais Agglomération.

    Blasonnement

    Blasonnement :
    Coupé : au 1er de gueules à l’écusson d’argent chargé d’une l’aigle bicéphale de sable, becquée, languée et membrée d’or, accosté de deux grappes de raisin de même, au 2e d’or au chêne arraché de sinople, au loup passant de sable, brochant sur le tronc de l’arbre.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
        Rochard    
    1995 En cours Jean-Luc Reynaud[11]    

    Démographie

    Plaque sur la mairie commémorant le choix de gentilé par les habitants, en 1997.

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[13].

    En 2018, la commune comptait 965 habitants[Note 3], en augmentation de 8,31 % par rapport à 2013 (Loire : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    700356469458485491486490487
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    495495487495458435396390380
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    391399376295277291289268281
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    368431554656811878877877873
    2017 2018 - - - - - - -
    966965-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    L'église Saint-Vincent.
    Civils
    • Château de Saint-Vincent-de-Boisset,  Classé MH (1991), édifié de 1768 à 1779 par l'architecte Edme Verniquet (° 1727 - † 1804) pour le marquis de Saint-Vincent-de-Boisset : Marie Joseph Courtin. Ce château qui se présente comme une villa italienne de plan rectangulaire a gardé son aspect d'origine. Construit en pierre ocre et couvert d'un toit en ardoise à quatre pans. Il conserve également une orangerie au nord, des communs et bâtiments de ferme au sud qui viennent se greffer sur le corps de logis. Monuments historiques Classés : château de St Vincent (lieu-dit la Chamary). Ce qui est classé : château en totalité, l’orangerie, le sol de la cour d’honneur, la grille d’entrée, trois terrasses et les murs de soutènement

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Unité urbaine 2020 de Roanne », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    5. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    6. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    7. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    11. Saint-Vincent-de-Boisset sur le site de l'association des maires de France, consulté le 30 juin 2015.
    12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    16. « Jean-Baptiste de Nompère de Champagny », Jean-Baptiste de Nompère de Champagny, duc de Cadore 1756-1834, & Victoire Hue de Grosbois, sur roglo.eu (consulté le ).
    17. « Nompère de Champagny, », « Le grand commis docile » de Napoléon 1er, sur ligerclubderoanne.blog4ever.com (consulté le ).
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