Saint-Vérand (Isère)

Saint-Vérand est une commune française située dans le département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Vérand.

Saint-Vérand

Château de Quincivet
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Isère
Arrondissement Grenoble
Intercommunalité Saint-Marcellin Vercors Isère Communauté
Maire
Mandat
Dominique Uni
2020-2026
Code postal 38160
Code commune 38463
Démographie
Population
municipale
1 716 hab. (2018 )
Densité 96 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 10′ 26″ nord, 5° 19′ 57″ est
Altitude Min. 276 m
Max. 480 m
Superficie 17,83 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Saint-Marcellin
(banlieue)
Aire d'attraction Grenoble
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Sud Grésivaudan
Législatives Neuvième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Saint-Vérand
Géolocalisation sur la carte : Isère
Saint-Vérand
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Vérand
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Vérand
Liens
Site web www.saint-verand.fr

    Historiquement rattachée à la province royale du Dauphiné, elle fait partie de la communauté de communes de Saint-Marcellin Vercors Isère Communauté. Ses habitants sont appelés les Saint-Vérannais[1].

    Géographie

    Situation et description

    Village situé à égale distance entre Grenoble et Valence (environ 50 km), Saint-Vérand est entouré du massif du Chambarand au Nord et du massif du Vercors, au Sud. Le village fait partie du canton de Saint-Marcellin.

    Saint-Vérand est également une des communes qui compose de la territoire de la communauté de communes de Saint-Marcellin Vercors Isère.

    Communes limitrophes

    Géologie

    Le territoire de Saint-Vérand est partagé entre la vallée de l'Isère et les contreforts du plateau de Chamabaran.

    S partie la plus basse repose essentiellement dans la plaine alluvionnaire de l'Isère dénommé Sud-Grésivaudan et la partie plus élevée correspond à la bordure orientale du plateau de Chambaran. Le bourg ancien se positionne dans un site légèrement en surélévation par rapport à la plaine alluvionnaire.

    Quant au plateau de Chambaran, situé au nord du territoire, il s'agit d'un modeste ensemble de reliefs à l'aspect plutôt ondulé et constitué d'une base composée de molasse du miocène, recouverte en grande partie par un placage d'un terrain original[2].

    Climat

    La basse vallée de l'Isère et la partie occidentale du territoire du département l'Isère, où se situe le bourg central de Saint-Vérand, est formé de plaines à l'ambiance tempérée, de bas plateaux et de collines assez peu élevées au climat un peu plus rude. Du fait du relief peu accentué, les masses d'air venues du nord et du sud circulent assez aisément.

    Voies de communication et transport

    La gare ferroviaire la plus proche est la gare de Saint-Marcellin, desservie par les trains TER Auvergne-Rhône-Alpes.

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Vérand est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Marcellin, une agglomération intra-départementale regroupant 8 communes[6] et 20 941 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[7],[8].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Grenoble dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 204 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[9],[10].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (65,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (31,1 %), zones agricoles hétérogènes (30 %), terres arables (19,6 %), prairies (14,5 %), zones urbanisées (4,8 %)[11].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[12].

    Risque sismique

    L'ensemble du territoire de la commune deSaint-Vérand est située en zone de sismicité n°4 (sur une échelle de 1 à 5), en limite de a zone n°3 (modérée) situé à l'ouest de son territoire[13].

    Terminologie des zones sismiques[14]
    Type de zoneNiveauDéfinitions (bâtiment à risque normal)
    Zone 4Sismicité moyenneaccélération = 1,6 m/s2

    Histoire

    Pour un article plus général, voir Histoire de l'Isère.

    La commune était réputée pour ses noyers, et pour être le village dans lequel vécut Paul Berret, spécialiste de Victor Hugo et chantre du Dauphiné[15]. Entre 1790 et 1794, Saint-Vérand absorbe la commune éphémère de Quincivet[16].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    maire en 1978  ? René Chauvin DVD Charpentier
    mars 1991 mars 2008 Marie-Thérèse Dubreuil   Professeur des écoles
    mars 2008 2020 Bernard Eyssard PS Retraité de l'enseignement[17]
    2020 En cours Dominique Uni    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[19].

    En 2018, la commune comptait 1 716 habitants[Note 3], en diminution de 1,61 % par rapport à 2013 (Isère : +2,28 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    8367949459021 0411 0941 1101 1631 183
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 1021 0621 0701 0641 044992981955958
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    933900874803835848816860848
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    8868391 0441 2511 3481 4411 7301 7711 812
    2013 2018 - - - - - - -
    1 7441 716-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[21].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.

    Médias

    Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition du Sud Grésivaudan, un ou plusieurs articles à l'actualité de la communauté de communes, du canton, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.

    Culture locale et patrimoine

    Château de Quincivet

    Maison forte du XVe siècle, fait l'objet d'une inscription partielle au titre des monuments historiques par arrêté du  : les façades, les toitures, l'escalier à vis, la cheminée de la grande salle du premier étage seuls sont protégés[22].

    Autres monuments

    Les seigneurs de Brocheni sont cités depuis le XIIIe siècle.
    • Église paroissiale
    • Monument aux morts

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Saint-Vérand (Isère) possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. site habitants.fr, page sur le nom des habitants des communes de l'Isère, consulté le 4 septembre 2020.
    2. Site géoglaciaire, page sur les paysages glaciaires
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Unité urbaine 2020 de Saint-Marcellin », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    7. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    8. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    12. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    13. Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité
    14. Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance
    15. « Paul Berret (1861-1943), un écrivain au village de Saint-Vérand » in Bulletin de l’Académie delphinale, juillet-août-septembre 2010, p.230-245.
    16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Quincivet », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
    17. « Résultats municipales 2020 à Saint-Vérand », sur lemonde.fr (consulté le ).
    18. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    19. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    20. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    22. « Château de Quincivet », notice no PA00117277, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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