Saint-Romain-en-Gier

Saint-Romain-en-Gier est une commune française, située dans le département du Rhône en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Romain.

Saint-Romain-en-Gier

Le village vu du pont sur le Gier.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Rhône
Arrondissement Lyon
Intercommunalité Vienne Condrieu Agglomération
Maire
Mandat
Virginie Ostojic
2020-2026
Code postal 69700
Code commune 69236
Démographie
Gentilé Saint-Romanais
Population
municipale
583 hab. (2018 )
Densité 144 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 33′ 58″ nord, 4° 42′ 27″ est
Altitude 250 m
Min. 175 m
Max. 325 m
Superficie 4,05 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Lyon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Mornant
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Rhône
Saint-Romain-en-Gier
Géolocalisation sur la carte : Rhône
Saint-Romain-en-Gier
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Romain-en-Gier
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Romain-en-Gier
Liens
Site web www.stromainengier.fr

    Géographie

    Saint-Romain-en-Gier est une petite commune située au cœur de la vallée du Gier. La commune se trouve à km d'Echalas, km de Givors en direction du nord et, parallèlement à km de Rive-de-Gier (Loire). Lyon est situé à environ 25 km tandis qu'à l'opposé, Saint-Étienne est situé à la quasi même distance.

    Le village est constitué d'un certain nombre de hameaux :

    • Le Four à chaux lieu où se tenait l'ancien four à chaux à l'approche de Givors sur la RD 488,
    • Les Côtes et le Clairin entre le Four à chaux et le village sur la RD 488,
    • Le Roc, lieu où se trouve l'Auberge provençale, entre le Clairin et la Grange sur la RD 488,
    • La Grange près de l'Auberge provençale le long de la RD 488,
    • Le Canal situé entre l'A47 et la RD 488 dans un renfoncement, le hameau conserve en plus des habitations quelques vestiges du canal de Givors tels que la maison de l'éclusier, aujourd'hui habitée et le pont-canal,
    • Le Perrault, excentré du village, en suivant la route derrière l'Auberge provençale, près du Balmondon, lieu-dit du village limitrophe de Saint-Andéol-le-Château,
    • Grand But aux alentours du cimetière communal,
    • Le Palavezin et Cottarcieux sur les hauteurs. Cottarcieux, écrit à l'origine avec un seul « t », nous vient de l’ancien nom du hameau de la « Côte Arcieux » qui figurait sur de très vieux papiers possédés par la famille Paret,
    • Le Barmont et les Entès sur les hauteurs du village,
    • Le Moulin et Guichardet lieu où se tenait l'ancien moulin en longeant le Gier,
    • Chamouy sur la route de Chamouy en direction de Givors par la route des Cornets longeant le Gier en rive droite à hauteur de la ZAC des 2 Vallées,
    • Le Morel, qui jouxte le territoire de la commune de Trèves à environ 200 mètres plus au nord.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Romain-en-Gier est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (52 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (52,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (38,9 %), zones agricoles hétérogènes (27,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (13,1 %), prairies (10,4 %), zones urbanisées (7,2 %), terres arables (1,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,3 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    Jusqu'au XIIIe siècle, la commune portait le nom de Saint-Romain-Descandelles ou Saint-Romain-des-Candelles car il y eut longtemps sur le territoire de la commune une fabrique et un dépôt de chandelles.

    Jusqu'à la Révolution française, Saint-Romain-en-Gier, alors nommée Sautemouche-en-Gier[8], dépendait d'Échalas, village limitrophe. Le village connut une certaine prospérité au XVIIIe siècle lors du passage des muletiers transportant le charbon vers Givors. Le village est aussi et avant tout un village viticole dont le vin possède, encore aujourd'hui, le label AOC.

    Saint-Romain-en-Gier est notamment très historiquement marquée par les nombreuses crues du Gier qui ne l'épargnent jamais. Les dernières en date, celles du et du , ont fait d'énormes dégâts sur les structures communales et sur les habitations des particuliers.

    Réélue maire de Saint-Romain-en-Gier en 2020, Virginie Ostojic est également 7e vice-présidente en charge des équipements sportifs d’intérêt communautaire de la communauté d'agglomération de Vienne.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    2014 En cours Virginie. ostojic    
    2008 2014 Jean Micard SE  
    1971 2008 Baptiste Charmy    
    1965 1971 Gabrielle Policante    
    1946 1965 Marius Peillon    
    1943 1946 Jacques Descours    
    1934 1943 Louis Pingon    

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[11].

    En 2018, la commune comptait 583 habitants[Note 3], en augmentation de 8,36 % par rapport à 2013 (Rhône : +4,48 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    409387387356354408407392414
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    400465405392404385347316326
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    327332311298315340315311363
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    343465408477511512491501573
    2018 - - - - - - - -
    583--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[8] puis Insee à partir de 2006[12].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'église située au centre du village, datant du XIXe siècle. La dernière réparation en date de la façade date de 1891 lorsque la marquise de l'église avait été enlevée[13].
    • L'ancienne gare[14],, aujourd'hui disparue, située sur la ligne ferroviaire Ligne Saint-Étienne - Lyon est ouverte en 1830 par Seguin et Biot (ses constructeurs). Elle est d'abord exploitée avec les chevaux, avant de voir apparaître la vapeur en 1832. Les lignes sont électrifiées à 1 500 volts continu en 1957 au niveau de la gare avant que celle-ci ne ferme en 1990, faute de voyageurs sur nombre de trains.
    • Le Roc de Saint Romain aux abords du village,remplaçant l'Auberge Provencale anciennement nommée Restaurant Catignon, du nom de ses anciens propriétaires.
    • La maison de l'éclusier, aujourd'hui résidence privée, est restée dans les mémoires un lieu fort du village, vestige du temps où le canal passait en lieu et place de l'A47.
    • La mairie-école, bâtiment construit sous le mandat de Louis Pingon, qui a permis d'articuler autour du bâtiment la place centrale du village, rebaptisée par la suite place Louis-Pingon.
    • Le cimetière communal actuel, construit sur une ancienne parcelle agricole au lieudit Monthiou sur le bord du chemin vicinal no 6 conduisant à Saint-Jean-de-Touslas. Le terrain fut vendu à la commune de Saint-Romain-en-Gier par Jean Claude Colombet, alors propriétaire de la parcelle en 1895 au prix de 0,85 F le mètre carré soit une somme globale de 1 821,75 F. Il est alors convenu la chose suivante : « Le prix de cette vente fixé à la somme de mille-huit-cent-vingt-un francs soixante-quinze centimes sera payée au vendeur seulement lorsque les ressources de la commune le permettront, sans que le vendeur puisse l'exiger plus tôt »[15]. Auparavant et depuis quelques décennies, le cimetière communal se trouvait à l'est du bourg, à proximité de la voie de chemin de fer Lyon - Saint-Étienne (en construction à l'époque de son ouverture) à la suite de l'acquisition d'un terrain en 1827.

    Personnalités liées à la commune

    • Louis Pingon [16](1894 - 1944), résistant actif durant la Seconde Guerre mondiale, chevalier de la Légion d'honneur, médaillé militaire et croix de Guerre, maire de Saint-Romain-en-Gier de 1934 à 1943. Mort d'épuisement au camp de Buchenwald-Dora.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Bibliographie

    • Communes et anciennes paroisses du Rhône : 69, Paris, Editions généalogiques de la Voûte, coll. « Noms des communes & anciennes paroisses de France », (ISBN 9782847661101), (ISBN 2-84766-110-0) édité erroné
    • Maurice Garden, Christine Bronnert et Brigitte Chappé, Paroisses et communes de France : Dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 5 : Rhône, CNRS, , 384 p. (notice BnF no FRBNF36598217)
    • Guigue Georges, Archives des communes du Rhône antérieures à 1790 : inventaire sommaire, Archives départementales du Rhône ; H. Georg, 1902-1906, 3 volumes (notice BnF no FRBNF34017317)
    • E. de Rolland et Denys Clouzet, Dictionnaire illustré des communes du département du Rhône, Dizain & Storck, 1901-1902, 2 volumes (notice BnF no FRBNF34107275)
    • François-andré Varnet, Département du Rhône, dictionnaire des communes, Res Universis, (réimpr. Reprod. en fac-sim. de "Géographie du département du Rhône") (1re éd. 1897)

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lyon », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    9. Pierre Font a été un temps maire provisoire au cours de l'année 1820.
    10. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    11. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    12. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    13. Voir aux Archives départementales de Lyon le dossier sous la cote OP1614.
    14. « Saint-Romain-en-Gier », sur Le monde des chemins de fer (consulté le ).
    15. Extrait de l'Acte d'acquisition du terrain pour la translation du cimetière de Saint-Romain-en-Gier disponible aux Archives départementales à Lyon sous la cote OP1614.
    16. https://saintromainengier.fr/louis-pingon
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