Saint-Pierre-Avez

Saint-Pierre-Avez est une commune française, située dans le département des Hautes-Alpes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Pierre.

Saint-Pierre-Avez
Saint-Pierre-Avez Vue générale.jpg

Héraldique
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Hautes-Alpes
Arrondissement Gap
Intercommunalité Communauté de communes du Sisteronais Buëch
Maire
Mandat
Alain Laugier
2020-2026
Code postal 05300
Code commune 05155
Démographie
Gentilé Saint-Pierre-Avéziens
Population
municipale
29 hab. (2018 )
Densité 2,6 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 15′ 29″ nord, 5° 45′ 42″ est
Altitude Min. 610 m
Max. 1 480 m
Superficie 11,37 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Laragne-Montéglin
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Saint-Pierre-Avez
Géolocalisation sur la carte : Hautes-Alpes
Saint-Pierre-Avez
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Pierre-Avez
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Pierre-Avez

    Ses habitants sont les Saint-Pierre-Avéziens et Saint-Pierre-Avéziennes.

    Géographie

    Au cœur des Baronnies, dans les gorges de la Méouge, il appartient à la communauté de communes du canton de Ribiers Val de Méouge.

    Accès et transports

    Le village se trouve à proximité de la RD 942 entre Barret-sur-Méouge et Châteauneuf-de-Chabre. Le pont, en amont des gorges de la Méouge, puis une montée en lacets de 2 km permettent d’accéder au village.

    Le seul accès aux transports en commun est la navette 43 Laragne-Mévouillon[1]

    Topographie

    Massif des Alpes et localisation des Baronnies

    Le village est perché à environ 700 mètres d’altitude, sur un plateau sec et aride. Bâti autour de son église, le village ne revêt pas un caractère exceptionnel pour son patrimoine architectural, mais plutôt pour la vue qu’il offre. Le territoire fait partie du massif des Baronnies, c’est un territoire de montagne.

    Communes voisines

    Ce village du sud-ouest du département des Hautes-Alpes se situe entre Barret-sur-Méouge et Châteauneuf-de-Chabre.

    Risques naturels

    La commune a un risque sismique faible (2), les principaux risques naturels sont les feux de forêts et les mouvements de terrains.

    En 2011, la sécheresse et la réhydratation des sols ont causé d'importants dégâts au sein des habitations du village, neuves et anciennes.

    Le village a été le seul du département à bénéficier de l'état de catastrophe naturelle[2].

    Hydrographie

    Le cours d’eau qui borde la commune sur sa partie Nord est la Méouge. Saint-Pierre-Avez est la dernière commune traversée par la Méouge avant de pénétrer dans ses gorges réputées.

    Plusieurs petits ruisseaux affluents de la Méouge s’y jettent au niveau de la commune :

    • le torrent de Bigarière,
    • le torrent des Vignasses[3], rive gauche (Barret le Bas)
    • le torrent des Fraches, avec un affluent
    • le torrent d'Ourse, avec un affluent

    Climat

    Relevé météorologique de la région de Sisteron
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 0 0,5 3 5,4 9,1 12,7 15,4 15,3 12 8,2 3,7 1,1 7,2
    Température moyenne (°C) 4,3 5,7 8,7 11,2 15,3 19,2 22,4 22,1 18 13,4 8,2 5,2 12,8
    Température maximale moyenne (°C) 8,6 10,9 14,4 16,9 21,4 25,7 29,3 28,9 24 18,5 12,6 9,3 18,4
    Précipitations (mm) 26,9 24,3 23,8 44 40 27,9 20,9 32,7 45,9 53,5 52,4 30,7 423
    Source : Relevé météo de Sisteron[4]
    Diagramme climatique
    JFMAMJJASOND
     
     
     
    8,6
    0
    26,9
     
     
     
    10,9
    0,5
    24,3
     
     
     
    14,4
    3
    23,8
     
     
     
    16,9
    5,4
    44
     
     
     
    21,4
    9,1
    40
     
     
     
    25,7
    12,7
    27,9
     
     
     
    29,3
    15,4
    20,9
     
     
     
    28,9
    15,3
    32,7
     
     
     
    24
    12
    45,9
     
     
     
    18,5
    8,2
    53,5
     
     
     
    12,6
    3,7
    52,4
     
     
     
    9,3
    1,1
    30,7
    Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Pierre-Avez est une commune rurale[Note 1],[5]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[6],[7]. La commune est en outre hors attraction des villes[8],[9].

    En 2008, la moitié des logements de la commune sont des résidences secondaires.

    On dénombre également 10 néo-résidents à l'année depuis 2003, soit 40 % de la population recensée en 2008.

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (99,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (99,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (70,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (26 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (3,2 %), terres arables (0,5 %)[10].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].

    Quartiers

    Les principaux « quartiers » de la commune sont :

    • Le Village,
    • Bramafan,
    • La Commanderie,
    • Chaparatte,
    • Serre Sillon,
    • Beau Buisson,
    • Forest Gallis.

    Toponymie

    En occitan vivaro-alpin, lza commune se nomme Sant Pèire Avez[12]. Historique des noms de la commune[12],[13]:

    1119 : Sanctus Petrus Vese (cité dans une bulle de Gélase II°)

    'Sanctus Petrus' deviendra 'Saint Pierre' en Français, 'Sant Peire' en Occitan Vivaro-Alpin et se fixera, en revanche 'Vese' deviendra rapidement 'Vez' puis 'Aves' (1177)

    1789 : Mont-Avez, lors de la séparation de l'église et de l’État, Charles GALIS (voir plus bas), alors conseiller général des Hautes-Alpes, modifia le nom en lui ôtant son lien à la religion (Saint Pierre), le remplaçant par "Mont".

    1793 : Saint Pierre Avez (Forme actuelle sans les tirets)

    1801 : Saint-Pierre-Avès

    Aujourd'hui le nom officiel est Saint-Pierre-Avez mais de nombreuses personnes (notamment les plus âgées) le prononce encore sous la forme Saint Pierre d'Avez (appellation présente sur des extraits du 19e) voir Saint Pierre d'Aves/Saint Pierre d'Avès.

    Le "z" et le "s" en fin de nom ont été interchangés à de nombreuses reprises dans l'histoire de cette commune. Aujourd'hui, bien qu'écrit avec un Z, la majorité des gens le prononce [avesse]".

    Histoire

    Des mines de cuivre étaient exploitées sur le territoire de la commune dès l’âge du bronze (IIe millénaire av. J.-C.)[14].

    Extrait du tableau Historique des Hautes Alpes de Joseph ROMAN, 1887.

    État ecclésial

    La paroisse de Saint-Pierre-Avez était sous le vocable de la chaire de saint Pierre. Cette église fut confirmée, 1e20 décembre 1118, par le pape Gélase à l'abbaye de Saint-André-lès-Avignon, de l'ordre de Cluny. Dès 1177, une chapelle de Saint-Cyr existait sur le haut d'une montagne qui était sur les limites de Saint Pierre-Avez et d'Antonaves; elle fut le but d'un pèlerinage. - Au commencement du XIIe siècle, les chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem étant devenus seigneurs temporels de Saint-Pierre-Avez, partagèrent avec les moines de Saint-André-lès-Avignon le juspatronat et les dîmes de cette paroisse qui dépendait de l'archiprêtré du Rosanais

    Histoire

    1357, 16 août. Charles, dauphin, prend les habitants de Saint-Pierre sous sa sauvegarde, moyennant un don de 30 livres tournois.

    Le 17 février 2012, la commune a adhéré[15] au Parc Naturel Régional des Baronnies Provençales.

    Les Hospitaliers

    Raymbaud de Mévouillon, seigneur la Val-de-Barret, donna, au commencement du XIIe siècle, la terre de Saint-Pierre-Avez aux Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem ; cette libéralité fut confirmée, en 1177, par Guillaume et Isoard, ses petits-fils. L'ordre de Saint-Jean y fonda une commanderie qui ne tarda pas à s'enrichir, par suite de diverses donations qui lui furent faites dans les mandements de la Val-de-Barret, d'Upaix et d'Arzeliers, et qui, à la fin du XIIIe siècle, acquit presque tous les biens de l'abbaye de Clairecombe de Ribiers. En 1667, les chevaliers de Saint-Jean percevaient à Saint-Pierre-Avez un huitain et une émine de blé par maison.

    L'ordre de Saint-Jean possédait à Saint-Pierre-Avez une juridiction seigneuriale particulière qui s'exerçait à Gap, au XVIIe siècle, avec appel au vibailli de cette ville. Cette terre dépendait de l'élection et de la subdélégation de Gap.

    Depuis la donation de Raymbaud de Mévouillon à l'[ordre de Saint-Jean de Jérusalem, cet Ordre fut seigneur de Saint-Pierre-Avez ; il possédait encore cette terre en 1789.

    Quelques-uns des commandeurs de Saint-Pierre-Avez
    • Pons de Cornillon, 1268
    • Isnard de Flayose, 1290
    • Barras de Barras, 1326-1330
    • Philippe de Reillane, 1332-1356
    • Bérenger de Laincel, 1372
    • Pons Barre, 1376
    • Pierre de Amati, 1389.

    Peu après cette date la commanderie de Saint-Pierre-Avez perdit son existence propre et fut unie à celle de Joncas au Comtat-Venaissin, à laquelle elle appartenait encore en 1789.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1792 1793 Pierre Bernard    
    1793   1794 Jean-Mathieu Robert Curé
    6 avril 1794 6 novembre 1795 Charles Galis    
    6 novembre 1795 1798 Jean Baptiste Sarlin   Agent municipal
    1799 1812 Joseph Bernard    
    1813 1816 Jean Baptiste Sarlin    
    1816 1832 Joseph Bernard    
    1832 1837 Siméon Gallis    
    1837 1843 Joseph Bernard    
    1843 1847 Pierre Armand    
    1848 1855 Joseph Blanc    
    1855 1866 Pierre Armand    
    1866 1871 Désiré Jouve    
    1871 1877 Barthélémy Michel    
    1877 1878 Joseph Bremond    
    1878 1881 Camille Gallis    
    1881 1884 Joseph Bremond    
    1884 1888 Barthélémy Michel    
    1888 1892 Philippe Gallis    
    1892 1896 Désiré Jouve    
    1896 1908 Barthélémy Michel    
    1908 1908 Baptistin Laugier    
    1908 1912 Joseph Amic    
    1912 1922 Émile Michel    
    1922 1929 Étienne Bremond    
    1929 1933 Émile Michel    
    1933 1935 MarcelinBernard    
    1935 1944 Daniel Truchet    
    1945 1947 Auguste Vincent    
    1947 1948 Daniel Truchet    
    1948 1953 Eugène André    
    1953 1976 Auguste Vincent    
    1976 1977 Raymond Armand    
    1977 1982 Gustave Cornand    
    1982 2003 Yvan Vincent    
    2003 2006 Claude Vidal    
    2006 2009 Danielle Vidal    
    2009 2011 Jean-Pierre Renard    
    2011 2016 Sophie Demarez[16]. SE retraitée
    janvier 2016 En cours Alain Laugier[17],[18]   Ancien employé

    Historique des signataires d'actes durant la révolution : Charles Galis et Joseph Sarlin , 1 et 3 janvier 1792 Augier (curé d'une commune voisine), août 1791 - décembre 1791 Charles Galis (maire) et les curés des communes voisines (Barret le Bas, Châteauneuf de Chabre...), 3 juillet 1791 : Acte de décès du curé Jean Louis Martel.

    Intercommunalité

    Saint-Pierre-Avez fait partie :

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[20].

    En 2018, la commune comptait 29 habitants[Note 2], en diminution de 6,45 % par rapport à 2013 (Hautes-Alpes : +1,02 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    220220195213259253283272253
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    209195187186167168157137134
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    124124110927469685748
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    383028142024242432
    2017 2018 - - - - - - -
    2929-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[22].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Historique des curés successifs avant la révolution Française

    • Jean Louis Martel , 1758 - 1791
    • Davin, 1711 (premier acte disponible) - 1757

    Économie

    Culture locale et patrimoine

    Voir aussi

    Articles connexes

    Lien externe

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. http://www.ladrome.fr/fileadmin/user_upload/Transport_horaires_lignes/2011_2/transport26_201102_l43.pdf
    2. http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000026194531
    3. Vignasses est le surnom donné à la famille de Jacques ARMAND, habitant quartier de Bramafan, lequel préférait entretenir ses vignes plutôt que d’aller à la messe le dimanche matin (vers 1800)
    4. « Relevé météo de Sisteron », MSN Météo
    5. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    7. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    10. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    11. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    12. http://www.annuaire-mairie.fr/mairie-saint-pierre-avez.html
    13. http://www.tchinggiz.org/toponymes-hautes-alpes.html
    14. Claude Gouron (photographe), Hélène Vésian (auteur), Serre-Ponçon : voyage photographique au confluent de l’Ubaye et de la Durance, Le Pontet : Éditions Barthélemy et Hangar, 2004. (ISBN 2-87923-165-5), p 41
    15. délibération favorable à 5 voix pour, 1 abstention, 2 contres, 1 absent excusé
    16. « Liste des maires du département des Hautes-Alpes », sur le site de la préfecture des Hautes-Alpes, (consulté le ).
    17. « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le )
    18. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le )
    19. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    20. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    21. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    22. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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