Saint-Paterne
Saint-Paterne est une ancienne commune française, située dans le département de la Sarthe en région Pays de la Loire, devenue le une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Saint-Paterne - Le Chevain. Saint-Paterne est peuplée de 1 541 habitants[Note 1].
Pour les articles homonymes, voir Saint Paterne.
Saint-Paterne | |
Mairie de Saint-Paterne | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Pays de la Loire |
Département | Sarthe |
Arrondissement | Mamers |
Intercommunalité | Communauté urbaine d'Alençon |
Statut | Commune déléguée |
Code postal | 72610 |
Code commune | 72308 |
Démographie | |
Gentilé | Saint-Paternais |
Population | 1 541 hab. (2018) |
Densité | 213 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 24′ 56″ nord, 0° 06′ 41″ est |
Altitude | Min. 130 m Max. 148 m |
Superficie | 7,23 km2 |
Élections | |
Départementales | Mamers |
Historique | |
Date de fusion | |
Commune(s) d'intégration | Saint-Paterne-Le Chevain |
Localisation | |
La commune fait partie de la province historique du Maine[1].
Géographie
La superficie de Saint-Paterne est de 7,23 km2 et la densité de population, en 2007, est de 220 hab/km2. La Sarthe est le principal cours d'eau qui traverse le village, situé à 135 mètres d'altitude. La commune est à environ 3 km du parc naturel régional Normandie-Maine.
La commune de Saint-Paterne est desservie par le réseau de bus Alto. Ce réseau fait partie des Transports urbains de la communauté urbaine d'Alençon. Saint-Paterne fait partie des lignes Iténéo 2, Iténéo Access et Domino 1.
Saint-Paterne est situé à 3 km au sud-ouest d'Alençon, la plus grande ville des environs.
- Entrée de l'agglomération
- Plaque de cocher à Saint-Paterne
- Plaque de cocher au hameau de Saint-Gilles
Toponymie
La paroisse était dédiée à Paterne, évêque d'Avranches, dont les reliques étaient conservées, entre autres, dans l'église abbatiale de Saint-Étienne-du-Mont. Saint-Paterne a sans doute été une étape dans la translation des restes du saint jusqu'à Artonne, en Auvergne, pour les soustraire aux pillages des Normands.
Le gentilé est Saint-Paternais.
Histoire
Autrefois, Saint-Paterne englobait une partie du faubourg de Monsort. Ce territoire a été distrait par décret du 16 messidor de l'an XIII (5 juillet 1805). Évaluée à 189 feux — 890 habitants — sa population passe alors à 99 feux soit 465 personnes.
Le , la commune fusionne avec Le Chevain pour former la commune nouvelle de Saint-Paterne-Le Chevain[2].
Politique et administration
Démographie
En 2018, la commune comptait 1 541 habitants. Depuis 2004, les enquêtes de recensement dans les communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (en 2004, 2009, 2014, etc. pour Saint-Paterne[6]) et les chiffres de population municipale légale des autres années sont des estimations[Note 2].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Maison au cabinet peint[9], 11 rue d'Alençon, Inscrite MH (1977)
- Église Saint-Paterne.
- Monument aux morts.
- Le château de Saint-Paterne, aujourd'hui hôtel quatre étoiles, est une ancienne demeure de style Renaissance qui abrita les amours d'Henri IV de France. Le mobilier date du XVIIe siècle. Il se situe dans un vaste parc avec des chênes centenaires.
- Église Saint-Paterne.
- Le monument aux morts et l'école.
- Le château - hôtel.
Personnalités liées à la commune
Laurent Bodin, né à Saint-Paterne en 1762 où il a exercé son métier de médecin. Il a publié plusieurs ouvrages qui faisaient alors référence : Le Médecin des gouteux en 1799, la Biographie analytique de médecine également en 1799. Il est l'inventeur des pilules toniques et stomachiques qui portent son nom.
Louis Roussel, né à Saint-Paterne en 1825. Devenu prêtre à Paris, il est aumônier militaire et œuvre pour l'apostolat des ouvriers dans le quartier de Grenelle, puis il fonde, à Paris, le l'Œuvre de la première communion qui deviendra l'Œuvre des orphelins apprentis d'Auteuil. Il consacre le reste de sa vie au développement de cette œuvre. Épuisé et malade, il se retire en , à Boulogne-Billancourt où il décède le .
Héraldique
Blason | D'or à trois hures de sanglier de sable allumées et défendues de gueules. |
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Détails | Armes de la famille Le Coustellier, anciens seigneurs de la commune au XIVe siècle. Adopté le 30 septembre 1961. |
Voir aussi
Notes et références
Notes
- Population municipale 2018, légale en 2021.
- Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee.
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2013 (site de l'IGN, téléchargement du 19 mars 2014)
- Claude-Marin Saugrain, Dictionnaire universel de la France ancienne et moderne et de la Nouvelle France, vol. 3, , p. 476
- « Arrêté de création » (consulté le )
- « Ouest-france.fr - Décès du maire de Saint Paterne Jean-Luc Girard » (consulté le )
- « Ouest-france.fr - Michel Mercier élu maire d'un conseil au complet - Saint-Paterne » (consulté le )
- Réélection 2014 : « De nouveaux maires et adjoints élus dès ce vendredi soir », Le Maine libre, (consulté le ).
- Date du prochain recensement à Saint-Paterne, sur le-recensement-et-moi.fr, site spécifique de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 20112012201320142015 2016 2017 2018 .
- Notice no PA72000007, base Mérimée, ministère français de la Culture.
Liens externes
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