Saint-Pardoult
Saint-Pardoult est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Charente-Maritime en région Nouvelle-Aquitaine.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Pardoux.
Saint-Pardoult | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Charente-Maritime | ||||
Arrondissement | Saint-Jean-d'Angély | ||||
Intercommunalité | Vals de Saintonge Communauté | ||||
Maire Mandat |
Dominique Guillon 2020-2026 |
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Code postal | 17400 | ||||
Code commune | 17381 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-Pardoltiens ou Saint-Pardousiens | ||||
Population municipale |
235 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 42 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 59′ 55″ nord, 0° 26′ 54″ ouest | ||||
Altitude | Min. 21 m Max. 53 m |
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Superficie | 5,60 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Saint-Jean-d'Angély (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Matha | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Géolocalisation sur la carte : Charente-Maritime
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | www.saint-pardoult.com | ||||
Ses habitants sont appelés les Saint-Pardoltiens ou Saint-Pardousiens et les Saint-Pardoltiennes ou Saint-Pardousiennes[1].
Géographie
Le village est sur le rive droite de la Boutonne, rivière qui délimite toute la frontière ouest de la commune.
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Saint-Pardoult est une commune rurale[Note 1],[3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Jean-d'Angély, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 37 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[6],[7].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (87,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (74,6 %), zones agricoles hétérogènes (12,7 %), forêts (12,6 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
Le nom de ce village change plusieurs fois, jusqu'aux alentours de l'an mil, il semble que la dominante soit Chiriacum ou Chiriaco (dont une famille tient le fief en partage avec les Partellan). Les dons successifs vers l'abbaye de Saint-Jean en 1088 vont donner naissance à la paroisse de Saint-Pardoulph[9].
Au XVIIe siècle, il est attesté que Jean Griffon est curé de Saint-Pardoult[10]. Il était le fils cadet de Étienne II, écuyer, seigneur de Fiefmélé, qui épousa, le , Elisabeth Boisard. Par ailleurs, en 1667, Anthoyne Guynot est seigneur de Saint-Pardoult[11].
Le , Legeron, curé de Saint-Pardoult, est présent à l'inhumation de Jean Caillaud, prêtre[12].
En 1789, la famille Mallevaut de Vaumorand (Malvaud de Vaumorand) est réputée seigneur de Saint-Pardoult.
Sous la Révolution française, la commune changea de nom, ce qui fut systématiquement le cas pour les territoires portant un nom de saint, c'est ainsi que le village fut rebaptisé La Bienfaisance en 1789, puis Saint-Pardoul apparaît en 1793.
Administration
Liste des maires
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[14].
En 2018, la commune comptait 235 habitants[Note 3], en augmentation de 4,44 % par rapport à 2013 (Charente-Maritime : +2,13 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Lieux et monuments
Église paroissiale Saint-Pardoult
La terre sur laquelle allait naître la paroisse fut donnée par Albouin de Partellan à l'abbaye Saint-Pierre-de-Cluny (ecclesia sancti Pardulphi de Ciriaco ou Chiriaco, car Ciriacum aurait été l'antique nom de Saint-Pardoult).
Les Clunisiens aurait eu pour but de reconstruire cette paroisse, mais celle-ci, pauvre et éloignée de Cluny, ne fut pas rebâtie.
Guillaume de Partellan, le frère de Albouin, aurait racheté cette paroisse puis en aurait fait don en 1088 à l'abbaye de Saint-Jean-d'Angély. Les terres, prés et moulins ainsi qu'une somme pour édifier le chevet de l'église allèrent avec le don.
gkiLes Bénédictins la reconstruisirent puis elle fut consacrée probablement entre 1300 et 1305, par Bertrand de Goth archevêque de Bordeaux, futur Clément V[17].
Les Guerres de religion n'épargnèrent pas cette région et ruinèrent cette paroisse, elle ne fut réparée qu'au XVIIIe siècle ainsi qu'en témoigne l'inscription au sommet du milieu du transept : Fait par moy l. de Glane en 1787 et par Moy L.- G de "Saint-Paldou". Le prieuré-cure de Saint-Pardoult était réuni à l'office du chambrier de l'Abbaye de Saint-Jean-d'Angély.
L'église romane du XIIe siècle a disparu à l'exception de deux piliers situés à l'entrée du chœur, ce sont deux gros piliers quadrangulaires flanqués de deux colonnes cylindriques surmontées de chapiteaux.
- À gauche, face à la nef, le pilier représente un sacrifice d'Abraham : le fils d'Abraham est représenté à genoux sur une pierre cubique. Abraham, placé derrière, appuie sur sa tête de la main gauche et brandit de la droite un instrument tranchant. L'ange est placé en avant, les ailes déployées tournant le dos à Abraham. Un autre ange lui fait face de l'autre côté du chapiteau. En arrière d’Abraham, un ange conduit un bélier et touche le patriarche de l'aile et de la main pour empêcher le sacrifice.
- Le chapiteau de la deuxième colonne est formé de larges feuillages. Le tailloir qu'ils supportent est orné d'un galon plié portant des traces de peinture.
- Le chapiteau de droite, face à la nef, porte à son angle une tête de personnage à la barbe taillée en pointe, d'un assez joli profil. La tête d'un animal accroupi sur la face sud forme l'autre angle. En avant sont représentés deux personnages à longue robe, qui l'on suppose être des moines qui se tiennent par la main, représentant la concorde. Sur la face nord sont deux lutteurs en bliaud court se tenant à bras le corps et représentant la discorde. Sur l'autre chapiteau sont représentés deux gros animaux contournés dont les tâtes forment les angles.
Le bénitier est supporté par une pierre trouvée en 1862 dans les déblais de l'ancien cimetière représentant un petit personnage tenant un phylactère ou est inscrit : Alizon nolite in altu extollere cornu vim (Alizon, cessez d'élever votre tête avec insolence).
Monument aux morts
Le monument aux morts est le point central de la commune; dédié aux Morts pour la France, il délivre les noms des soldats tombés pendant les combats.
- ABLIS Georges, né le 22/04/1895, Soldat au 57e Régiment d'Infanterie. Mort le 05/05/1917 à 22 ans
- BERTIN Gaston, né le 12/06/1881, 2e servant au 3e Régiment d'Artillerie à Pied. Mort le 04/10/1917 à 36 ans
- BILLAUDEAU Eugène, Adrien, né le 12/04/1885, Soldat au 234e Régiment d'Infanterie. Mort le 20/09/1917 à 32 ans
- CHALLET Adrien, Paul, né le 25/01/1885, Soldat au 323e Régiment d'Infanterie. Mort le 19/03/1916 à 31 ans
- DEFOIS Paul, Lucien, né le 13/09/1893, 2e Canonnier au 24e Régiment d'Artillerie de Campagne. Mort le 04/04/1918 à 25 ans
- DEFOIS René, né le 01/12/1897, Soldat au 8e Régiment d'Infanterie. Mort le 04/06/1918 à 21 ans
- DUPUY Jean, né le 07/07/1888 à Blond (87). Soldat au 123e Régiment d'Infanterie. Mort le 11/05/1916 à 28 ans
- FRAPPIER Adrien, Georges, né le 08/12/1885, Sapeur Mineur au 6e Génie. Mort le 21/06/1915 à 30 ans
- GOICHON Pierre, Frédéric, né le 08/12/1880 à La Jonchère (85), Soldat au 3e Régiment Infanterie Coloniale. Mort le 25/09/1915 à 35 ans
- GOUGEAT Georges, né le 25/05/1881, Soldat au 7e Régiment d'Infanterie. Mort le 24/04/1915 à 34 ans
- GUEDEAU Roger, Jules, Daniel, né le 17/08/1888, Canonnier au 83e Régiment d'Artillerie Lourde. Mort le 08/10/1918 à 30 ans
- GUEDEAU Samuel, né le 21/03/1887, Soldat au 33e Régiment d'Infanterie Coloniale. Mort le 16/02/1915 à 28 ans
- JOUSSEAUME Louis, Félix, Eugène, né le 05/07/1883, Maréchal des Logis au 1er Régiment d'Artillerie Coloniale. Mort le 26/09/1914 à 31 ans
- NEAUD Augustin, Achille, né le 05/05/1873, Soldat au 340e Régiment d'Infanterie Territoriale. Mort le 29/12/1916 à 43 ans
- PINSONNEAU Daniel, Jean, né le 10/09/1898, Soldat au 7e Régiment d'Infanterie. Mort le 24/07/1918 à 20 ans
- RAFFIN Jules, né le 31/05/1875, Caporal au 112e Régiment d'Infanterie Territoriale (1re Cie). Mort le 12/07/1916 à 40 ans
- ROCHE Georges, Daniel, Ismaël, né le 09/09/1880 à La Vergne (17), Sergent au 170e Régiment d'Infanterie. Mort le 05/05/1915 à 35 ans
- ROUSSEAU Alcide, Gustave, né le 26/03/1893, Canonnier au 104e Régiment d'Artillerie Lourde. Mort le 12/07/1916 à 23 ans
- VERNEUIL Firmin, Alcide, né le 25/09/1879, Sergent au 67e Régiment d'Infanterie. Mort le 11/07/1916 à 37 ans
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Les gentilés de Charente-Maritime
- Carte IGN sous Géoportail
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Archives historiques de la Saintonge et de l'Aunis, Cartulaire de Saint Jean d'Angély -1. 1901
- Nobiliaire universel de France par M. De Saint-Allais, Tome Quatrième, page 85, édition 1873
- Archives historiques de la Saintonge et de l'Aunis - 1880
- Archives historiques de la Saintonge et de l'Aunis - 1913
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Saint-Pardoult, église Saint-Pardoult » (version du 15 avril 2016 sur l'Internet Archive), sur Église en Charente Maritime.
- Shenandoah Davis, « 1832 - JACQUES-PAUL-ÉMILE DE CHIÈVRES, CHOUAN DU BOIS D'AMAILLOUX ... », sur canalblog.com, La Maraîchine Normande, (consulté le ).
- http://www.courrierdelouest.fr/actualite/banque-credit-agricole-une-promotion-pour-jack-bouin-07-05-2015-218555
Liens externes
- Site officiel de la Commune de Saint-Pardoult
- Saint-Pardoult sur le site de l'Institut géographique national
- Cahier de doléances de la noblesse de la Sénéchaussée de Saint-Jean d'Angely
- Cartulaire de Saint-Jean-d'Angely sur le site de la BNF
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