Saint-Maurice-le-Girard
Saint-Maurice-le-Girard est une commune française située dans le département de la Vendée en région Pays de la Loire.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Maurice et Girard.
Saint-Maurice-le-Girard | |||||
La mairie en . | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Vendée | ||||
Arrondissement | Fontenay-le-Comte | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de la Châtaigneraie | ||||
Maire Mandat |
Jean Pacteau 2020-2026 |
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Code postal | 85390 | ||||
Code commune | 85252 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Girardiens | ||||
Population municipale |
592 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 52 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 38′ 40″ nord, 0° 48′ 13″ ouest | ||||
Altitude | 105 m Min. 64 m Max. 136 m |
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Superficie | 11,46 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | La Châtaigneraie (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de La Châtaigneraie | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
Géolocalisation sur la carte : Vendée
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Géographie
Le territoire municipal de Saint-Maurice-le-Girard s’étend sur 1 146 hectares. L’altitude moyenne de la commune est de 105 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 64 et 136 mètres[1],[2].
Urbanisme
Typologie
Saint-Maurice-le-Girard est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de La Chataigneraie dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 13 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[6],[7].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (97 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (57,4 %), zones agricoles hétérogènes (20,6 %), prairies (18,7 %), zones urbanisées (3,1 %), forêts (0,2 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Toponymie
Durant la Révolution, la commune porte le nom de Vaugirard[10].
Emblèmes
Héraldique
Blasonnement :
D'azur à la bande d'or chargée de trois croissants soudés d'argent et côtoyée de deux clefs de sable posées en bande. |
Politique et administration
Liste des maires
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[13].
En 2018, la commune comptait 592 habitants[Note 5], en diminution de 1,5 % par rapport à 2013 (Vendée : +3,74 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (23,3 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois inférieur au taux départemental (25,1 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,8 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 49,2 % d’hommes (0 à 14 ans = 18,6 %, 15 à 29 ans = 18,6 %, 30 à 44 ans = 23,2 %, 45 à 59 ans = 16,8 %, plus de 60 ans = 22,8 %) ;
- 50,8 % de femmes (0 à 14 ans = 23,1 %, 15 à 29 ans = 17,3 %, 30 à 44 ans = 22,1 %, 45 à 59 ans = 13,6 %, plus de 60 ans = 23,8 %).
Lieux et monuments
- Église Saint-Maurice.
Personnalités
- Jean-René Bernaudeau, né en 1956, à Saint-Maurice, coureur cycliste ayant participé à 10 Tours de France.
- Denise Laborie épouse Guénard, née en 1934 à Saint-Maurice, 47 sélections en équipe de France d'athlétisme ; 2e des championnats d'Europe du pentathlon en 1962, 20 titres de championne de France en plusieurs disciplines.
- Jean-Gabriel Gallot, né le 3 septembre 1744, médecin à partir de 1767, membre de la Société royale de médecine. Député à l'Assemblée nationale constituante pour la sénéchaussée de Poitiers (26 mars 1789-30 septembre 1791)[17]Il devient administrateur puis président du département à partir de 1791 et soutient la lutte contre les royalistes. Suspect, il est suspendu le 6 pluviôse an II (25 janvier 1794) par François Pierre Ingrand, envoyé de la Convention pour organiser le gouvernement révolutionnaire en Vendée et dans les Deux-Sèvres. Affecté à l’hôpital de La Rochelle, il y meurt le 16 prairial an II (4 juin 1794), après avoir contracté le typhus.[18],[19]
- Moyse-André Gallot (1782-1841), né le 30 novembre 1782 à Saint-Maurice-le-Girard et fils de Jean-Gabriel Gallot fut député de la Charente-Maritime de 1827 à 1831.
- Pierre Dangirard, né à La Rochelle en 1725, le "pape des protestants". Accueilli par le médecin Jean-Gabriel Gallot à la fin de l'été 1781, alors qu'il est très gravement malade, il tient le journal de son séjour. Il conte au fil des jours ses tourments de santé, les bons soins du médecin et de sa famille ainsi que les événements de la vie du petit bourg paysan. Le manuscrit de ce journal est conservé à la Bibliothèque Michel Crépeau de La Rochelle. [20]
Pour approfondir
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Réélu en 1989.
- Réélu en 2001 et 2008.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- « Commune 3692 », Géofla, version 2.2, base de données de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la France métropolitaine, 2016 [lire en ligne].
- « Saint-Maurice-le-Girard », Répertoire géographique des communes, fichier de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la Métropole, 2015.
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de La Châtaigneraie », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Site officiel de la préfecture de la Vendée - liste des maires(doc pdf)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Évolution et structure de la population », sur insee.fr (consulté le )
- « Résultats du recensement de la population de la Vendée en 2007 » [archive du ], sur insee.fr (consulté le ).
- « Base de données des députés français depuis 1789 », sur http://www.assemblee-nationale.fr/ (consulté le ).
- Louis Merle, La Vie et les œuvres du docteur Jean Gabriel Gallot, Poitiers, .
- Alain Gérard, « Gallot, un homme des Lumières victime des terroristes », Recherches vendéennes, (résumé).
- Alain Gérard, La Vie quotidienne en Vendée avant la Révolution. Journal inédit de Dangirard le "pape" des protestants de La Rochelle (1781), La Roche-sur-Yon, CVRH, .
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