Saint-Martin-la-Garenne
Saint-Martin-la-Garenne est une commune française située dans le département des Yvelines en région Île-de-France. Elle appartient au parc naturel régional du Vexin Français.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Martin.
Saint-Martin-la-Garenne | |||||
La chapelle Sainte-Anne. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Île-de-France | ||||
Département | Yvelines | ||||
Arrondissement | Mantes-la-Jolie | ||||
Intercommunalité | Grand Paris Seine et Oise | ||||
Maire Mandat |
Stephan Champagne 2020-2026 |
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Code postal | 78520 | ||||
Code commune | 78567 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
952 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 60 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 02′ 27″ nord, 1° 41′ 23″ est | ||||
Altitude | Min. 9 m Max. 152 m |
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Superficie | 15,75 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Limay | ||||
Législatives | Huitième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Géolocalisation sur la carte : Yvelines
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Ses habitants sont appelés les Saint-Martinois[1].
Géographie
Saint-Martin-la-Garenne, commune du Vexin français, est située dans une boucle de la Seine, sur la rive droite du fleuve, à huit kilomètres au nord-ouest de Mantes-la-Jolie, dans le nord-ouest des Yvelines, à la limite du Val-d'Oise.
Les communes limitrophes en sont Vétheuil (Val-d'Oise) au nord, Follainville-Dennemont au sud-ouest, Guernes au sud, Méricourt et Mousseaux-sur-Seine à l'ouest, Moisson au nord-ouest, ces trois dernières communes étant situées sur l'autre rive de la Seine.
Le territoire communal est établi dans une convexité de la Seine et se partage entre une partie élevée, environ 150 mètres d'altitude sur le bord du plateau du Vexin, et une autre partie, vers l'ouest, plus vaste constituée par la plaine alluviale du fleuve, en pente légère vers l'ouest entre 50 et 20 mètres d'altitude. C'est un territoire essentiellement rural (à 95 %), boisé pour environ la moitié de sa superficie. Il comprend la plus grande partie de l'île Saint-Martin située dans le nord de la commune. Dans l'ouest, en bord de Seine se trouvent de grandes étendues d'eau correspondant à d'anciennes sablières.
L'habitat est réparti entre le village, installé au pied du versant est, et le hameau de Sandrancourt qui se trouve plus à l'ouest en bord de Seine, à environ trois kilomètres du village.
La commune est desservie par la route départementale D 147 reliant Mantes-la-Jolie à Vétheuil.
Elle est traversée dans sa partie nord-est par un sentier de grande randonnée, le GR 2.
Urbanisme
Typologie
Saint-Martin-la-Garenne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[5],[6].
Occupation des sols
Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Type d’occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
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Tissu urbain discontinu | 2,6 % | 42 |
Extraction de matériaux | 3,4 % | 54 |
Terres arables hors périmètres d'irrigation | 23,7 % | 378 |
Vergers et petits fruits | 3,9 % | 63 |
Prairies et autres surfaces toujours en herbe | 2,1 % | 33 |
Systèmes culturaux et parcellaires complexes | 5,3 % | 85 |
Forêts de feuillus | 40,3 % | 643 |
Forêt et végétation arbustive en mutation | 8,0 % | 128 |
Cours et voies d'eau | 5,6 % | 89 |
Plans d'eau | 5,1 % | 82 |
Source : Corine Land Cover[7] |
Toponymie
Le nom de la localité est attestée sous les formes Sanctus Martinus en 1101[8], Saint Martin la Garenne en 1793[9].
L'hagiotoponyme est dédié à saint Martin de Tours ; « garenne » (parc à gibier)[10], désigne une lande (terme dérivé du latin médiéval warenna).
Histoire
- Site habité dès la Préhistoire jusqu'à l'époque mérovingienne. Une sépulture de la culture campaniforme datée environ de 2 200 ans avant J.-C. a été découverte dans la commune[11].
- Le village dépendit de l'abbaye du Bec-Hellouin à partir du XIe siècle, puis fut une seigneurie rattachée au seigneur de la Roche-Guyon avant d'être érigée en commune à la Révolution.
Héraldique
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Les armes de Saint-Martin-la-Garenne se blasonnent ainsi : Le blason reprend les armes de la famille des Ver, anciens seigneurs de Saint-Martin-la-Garenne, visibles sur une pierre tombale située dans l'église du village[12]. |
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Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[14].
En 2018, la commune comptait 952 habitants[Note 3], en diminution de 1,24 % par rapport à 2013 (Yvelines : +1,62 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (17,5 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois inférieur au taux départemental (17,5 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (50,6 % contre 48,4 % au niveau national et 48,8 % au niveau départemental).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 50,6 % d’hommes (0 à 14 ans = 18,9 %, 15 à 29 ans = 16,8 %, 30 à 44 ans = 21,8 %, 45 à 59 ans = 24,7 %, plus de 60 ans = 17,8 %) ;
- 49,4 % de femmes (0 à 14 ans = 21,6 %, 15 à 29 ans = 15,1 %, 30 à 44 ans = 23,2 %, 45 à 59 ans = 23 %, plus de 60 ans = 17,1 %).
Politique et administration
Liste des maires
Instances administratives et judiciaires
La commune de Saint-Martin-la-Garenne appartient au canton de Limay et est rattachée à la communauté urbaine Grand Paris Seine et Oise (GPS&O).
Sur le plan électoral, la commune est rattachée à la huitième circonscription des Yvelines, circonscription mi-rurale, mi-urbaine du nord-ouest des Yvelines centrée autour de la ville de Mantes-la-Jolie.
Sur le plan judiciaire, Saint-Martin-la-Garenne fait partie de la juridiction d’instance de Mantes-la-Jolie et, comme toutes les communes des Yvelines, dépend du tribunal de grande instance ainsi que de tribunal de commerce sis à Versailles[20],[21].
Culture
- Église Saint-Martin : en pierre de taille, de style roman, datant du XIIe siècle, elle fut fortement restaurée en 1873. Le clocher, couronné d'une flèche à huit pans couverte d'ardoises, se compose d'une tour carrée à deux étages surmontée d'un étage octogonal à huit ouvertures en plein cintre.
- Chapelle Sainte-Anne, située à Sandrancourt (XVIIe siècle).
- Clotaire Breton (1910-1995) peintre du Mantois et du Vexin[22]
Coutume et tradition
Les habitants de Saint-Martin, pays vignoble, passaient pour de fameux buveurs.
Les jours des mariages, à la sortie de l’église, deux hommes s’avançaient vers la mariée, et, croisant leurs mains, ils la portaient en chaise du roi jusqu’à une petite chapelle bâtie au croisement des deux routes. Arrivée à la chapelle, la mariée, toujours assise sur les bras des deux hommes, jurait « de ne jamais aller chercher son mari au cabaret »[23]
Économie
- Sablières exploitées par la compagnie des sablières de la Seine (CSS, groupe Lafarge). Le site, qui s'étend sur 300 ha, produit 800 000 t de sable évacué par voie fluviale.
C'est le site de Sandrancourt qui fournit chaque année les 2 000 tonnes de sable de l'opération Paris Plages. Le transport est assuré par voie fluviale au moyen de quatre barges. Ce sable, choisi pour sa finesse (diamètre moyen 0,1 mm) est offert à la commune de Paris par Lafarge qui soigne ainsi son image environnementale.
- Agriculture.
- Habitat résidentiel.
Nature
Situé dans le parc régional du Vexin français, Saint-Martin est bordé au nord, au sud par la forêt du Chesnay. Dominant le village, une butte dénommée "les glaisières", présente un étonnant micro-environnement aux allures méditerranéennes (pins, épineux...), dû à son sol glaiseux. Les coteaux de la Seine, en bordure des bois, sont riches en faune et en flore. On peut y observer, à l'aube ou en fin de journée, des cervidés.
Vers Sandrancourt, la partie du site des sablières dont l'exploitation est terminée est progressivement remise en valeur. Le choix a été fait sur 80 ha de le planter en boisement naturel, en prairie et en landes après avoir restitué la terre végétale enlevée à l'origine.
Sur un espace de 1,5 ha une collection botanique a été constituée ; elle reconstitue 15 milieux différents, dont des zones humides. Ce site est fermé au public.
Voir aussi
Bibliographie
- L.-A. Gatin, Un village - Saint-Martin-la-Garenne (Seine-et-Oise) : Essai historique, Mairie de Saint-Martin-la-Garenne, 1996 (réimpression d'un ouvrage paru vers 1896), 247 p..
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- « Saint-Martin-la-Garenne », Union des maires des Yvelines (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Données statistiques sur les communes de Métropole; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur CORINE Land Cover, (consulté le ).
- Ernest Nègre,Toponymie générale de la France: Tome 3, page 1561.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Claude Guizard, Lexique toponymique de l’arrondissement de Mantes-la-Jolie, page 21.
- La sépulture d'un archer du Néolithique, epi78-92.fr
- « Connaissez-vous notre histoire ? », Mairie de Saint-Martin-la-Garenne (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Évolution et structure de la population à Saint-Martin-la-Garenne en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Résultats du recensement de la population des Yvelines en 2007 » [archive du ], sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Bulletin municipal, 31 déc. 2018
- « La liste des maires - "Troisième tour" des municipales », Le Courrier de Mantes, .
- « Tribunal d'instance de Mantes la Jolie - Liste des communes et cantons », Cour d'appel de Versailles (consulté le ).
- « Tribunal de grande instance de Versailles - », Cour d'appel de Versailles (consulté le ).
- « Clotaire Breton, peintre-paysan du Mantois et du Vexin français. », sur blogspot.fr (consulté le ).
- Le mariage dans le Mantois au XIXe siècle, d’après « La Tradition », paru en 1887.
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