Saint-Martin-l'Ars

Saint-Martin-l'Ars est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne (région Nouvelle-Aquitaine).

Pour les articles homonymes, voir Saint-Martin.

Saint-Martin-l'Ars

L'église Saint-Martin.
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Vienne
Arrondissement Montmorillon
Intercommunalité Communauté de communes Vienne et Gartempe
Maire
Mandat
Xavier Diot
2020-2026
Code postal 86350
Code commune 86234
Démographie
Population
municipale
386 hab. (2018 )
Densité 9,2 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 13′ 13″ nord, 0° 31′ 53″ est
Altitude Min. 132 m
Max. 169 m
Superficie 41,76 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Civray
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Saint-Martin-l'Ars
Géolocalisation sur la carte : Vienne
Saint-Martin-l'Ars
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Martin-l'Ars
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Martin-l'Ars

    Géographie

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Saint-Martin-l'Ars
    Usson-du-Poitou
    Payroux Le Vigeant
    Mauprévoir Availles-Limouzine

    Pressac

    Géologie et relief

    La commune, appartenant au pays civraisien, abrite un beau paysage de collines.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 11,7 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 6,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 14,9 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 858 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,8 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Le-Vigeant », sur la commune du Vigeant, mise en service en 1991[7] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 12,2 °C et la hauteur de précipitations de 776,9 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Poitiers-Biard », sur la commune de Biard, mise en service en 1921 et à 43 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 11,5 °C pour la période 1971-2000[11] à 11,7 °C pour 1981-2010[12], puis à 12,2 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Martin-l'Ars est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[14],[15],[16]. La commune est en outre hors attraction des villes[17],[18].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (94,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (64 %), zones agricoles hétérogènes (16,1 %), prairies (13,2 %), forêts (5,4 %), zones urbanisées (1 %), eaux continentales[Note 6] (0,2 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Le nom du village proviendrait du saint éponyme, apôtre des Gaules et évangélisateur du Poitou au IVe siècle. Le suffixe "ars" aurait pour origine le souvenir d'un incendie qui aurait "ardé" le village[20].

    Histoire

    Proto-histoire

    Le dolmen de Villaigre est associé à une écuelle carénée à bouton unique et décor pseudo-Bougon, et une flèche à pédoncule et ailerons[21].

    Époque gallo-romaine

    Saint-Martin-l’Ars est dans le territoire des Pictons.

    Dans les années 1860, M. Grellier du Fougeroux reconnaît à Braignart les vestiges d'un atelier de poterie et probablement aussi de tuilerie, avec plusieurs fours. Le , il y conduit MM. Dugast-Matifeux, de Montaiglon, Benjamin Fillon et de Rochebrune. De nombreuses fragments de vases, de tuiles et de briques des IIe au IVe siècles s'étendent sur un mètre d'épaisseur et une surface d'environ un hectare. La poterie de cuisine était fabriquée dans l'extrémité ouest du site ; plus loin, les amphores ; à l'est se truvent des briques : certaines carrées, d'autres en forme de parallélogrammes, d'autres enfin en très grande quantité, destinées à faire des fûts de colonne ou des piliers. Tantôt deux de celles-ci (en demi-cercles) suffisaient pour former une assise ronde ; tantôt il en fallait quatre (en quart de cercle). les séchoirs en bois (pas de traces de murs) étaient construits sur le versant sud du coteau. Les fours étaient à l'ouest et engagés en terre. Un petit ruisseau coule au bas, et la terre employée par les potiers se trouvait dans le champ voisin, où la culture a fait disparaître les anciennes fosses[22].

    XXe siècle

    Pendant la Seconde Guerre mondiale, la ligne de démarcation traversait la commune[23], du au , laissant le chef-lieu en zone libre et une faible partie du territoire de la commune en zone occupée. Le , la population manifeste sa volonté de Résistance en fêtant la fête nationale, ce qui était interdit depuis 1940, autour d’un feu de joie et en chantant la Marseillaise[24].

    En 1945, pour fêter la Libération et le retour de la République, un arbre de la liberté est planté. C’était un tilleul[25].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[26]
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 mars 2008 Étienne Beaudoux    
    mars 2008   Xavier Diot    

    Instances judiciaires et administratives

    La commune relève du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la Sécurité sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.

    Services publics

    Les réformes successives de La Poste ont conduit à la fermeture de nombreux bureaux de poste ou à leur transformation en simple relais. Toutefois, la commune a pu maintenir le sien.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[28].

    En 2018, la commune comptait 386 habitants[Note 7], en augmentation de 0,52 % par rapport à 2013 (Vienne : +1,47 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    7167687908448319178261 0191 029
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 0701 0581 0341 0531 1081 1221 1761 1501 149
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 1961 1731 1241 0501 0461 0511 034977907
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    850748599515417389407409384
    2017 2018 - - - - - - -
    386386-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[30].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    En 2008, selon l’Insee, la densité de population de la commune était de 9,8 hab./km2 contre 61 hab./km2 pour le département, 68 hab./km2 pour la région Poitou-Charentes et 115 hab./km2 pour la France.

    Économie

    Selon la direction régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt de Poitou-Charentes[31], il n'y a plus que 28 exploitations agricoles en 2010 contre 38 en 2000.

    Les surfaces agricoles utilisées ont diminué et sont passées de 2 695 hectares en 2000 à 2 203 hectares en 2010. 39 % sont destinées à la culture des céréales (blé tendre essentiellement mais aussi orges et maïs), 26 % pour les oléagineux (colza et tournesol), 25 % pour le fourrage et 6 % reste en herbes. En 2000, 3 hectares (0 en 2010) étaient consacrés à la vigne[31].

    3 exploitations en 2010 (contre 10 en 2000) abritent un élevage de bovins (338 têtes en 2010 contre 383 têtes en 2000). L'élevage de volailles a connu une baisse : 423 têtes en 2000 répartis sur 17 fermes contre 20 têtes en 2010 répartis sur 4 fermes[31].

    16 exploitations en 2010 (contre 25 en 2000) abritent un élevage d'ovins (2 768 têtes en 2010 contre 5 118 têtes en 2000)[31]. Cette évolution est conforme à la tendance globale du département de la Vienne. En effet, le troupeau d’ovins, exclusivement destiné à la production de viande, a diminué de 43,7 % de 1990 à 2007[32]. En 2011, le nombre de têtes dans le département de la Vienne était de 214 300[33].

    L'élevage de caprins a disparu au cours de cette décennie (517 têtes réparties sur 3 fermes)[31]. Cette disparition est révélatrice de l’évolution qu’a connu, en région Poitou-Charentes, cet élevage au cours des deux dernières décennies: division par trois du nombre d’exploitations, augmentation des effectifs moyens par élevage (38 chèvres en 1988, 115 en 2000), division par 10 des chèvreries de 10 à 50 chèvres qui représentaient 50 % des troupeaux en 1988, et multiplication par 6 des élevages de plus de 200 chèvres qui regroupent, en 2000, 45 % du cheptel. Cette évolution a principalement pour origine la crise de surproduction laitière de 1990-1991 qui, en parallèle des mesures incitatives, a favorisé des départs d’éleveurs en préretraite[34].

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine religieux

    Patrimoine civil

    La grille et la façade du château.
    • Le château ancienne propriété de la famille de Lambertye est entouré de douves. Le corps de logis, très sobre, date du XVIIIe siècle. Les quatre tours rondes qui encadrent le logis datent du XVe siècle.Les dolmens A et B situés au lieu-dit les Bars-Villaigue sont inscrits comme Monument Historique depuis 1980. À l'origine, ces dolmens étaient recouverts de pierres et de terre pour former une butte artificielle appelée tumulus. Une entrée permettait d'y accéder pour y placer les morts. Érodée par le temps et la pluie, la butte s'est dégradée et seules les plus grosses pierres sont restées. Les dolmens sont situés à une altitude de 140m, non loin du rebord du plateau calcaire. Les deux dolmens sont très endommagés et subsistent dans les bosquets, au milieu des champs. En effet, avec, le développement de l'agriculture intensive, et, à partir de 1955, avec le remembrement, nombre de ces dolmens ont été démantelés. Ils sont,donc, un témoignage rare d'une époque révolue. Ils ressemblent à ceux de Usson-du-Poitou, situés à proximité du territoire de la commune de Saint-Martin-l'Ars. Ils font 3 m de haut pour 5 m de large. Les orthostates se sont affaissés sous le poids des dalles supérieures. L'un des deux pourrait être un dolmen à couloir et chambre quadrangulaire de type angoumoisin. Le mobilier a disparu à cause des fouilles clandestines. Toutefois, quelques haches polies, un collier de perles en calcaire et des restes humains ont été retrouvés in situ. Ces artefacts prouvent l'usage funéraire de ces monuments. De nos jours, les tumulus de Bougon dans le département voisin des Deux-Sèvres permettent de se donner une idée de ce que devait être ces sites à la préhistoire.
    Le bois de Lareau

    Le bois de Lareau est un site classé zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique. Il est situé dans le sud-est du département, entre deux cours d’eau : la Vienne et la Clouère. C’est un petit massif forestier de 300 hectares qui occupe un plateau limoneux d’argiles. Ses sols sont profonds mais acides et hydromorphes. Sur ces sols connus sous le nom vernaculaire de "bornais" poussent essentiellement le Chêne sessile et le Chêne pédonculé. En sous-strate, le Houx est fréquent, accompagné du Charme et, localement, du Tremble. La partie est du massif est occupée, quant à elle, par une lande à Bruyère à balais ou « brande » qui ceinture un étang peu profond aux eaux acides et pauvres en nutriments. Ce site à la structure complexe abrite une grande diversité d’espèces végétales et animales ; ce qui justifie sont classement.

    Les eaux peu profondes de l’étang, pauvres en nutriments mais riches en particules issues de la matière organique mal décomposée, abritent une flore spécialisée comprenant plusieurs plantes rares comme le Jonc hétérophylle qui est un jonc d’aspect très particulier, aux épaisses feuilles noueuses flottantes, repéré seulement dans quelques rares sites poitevins, ou l’Utriculaire citrine, une plante carnivore aux feuilles transformées en urnes-pièges capables de capturer des micro-invertébrés aquatiques.

    Par ailleurs, les fluctuations saisonnières du plan d’eau recouvrent et découvrent des plages sablo-limoneuses qui sont colonisées par diverses plantes adaptées à ces contraintes spécifiques. C’est là que se développe un fin gazon de plantes annuelles fugaces et éphémères, toujours rares, comme la centenille naine ou la cicendie filiforme et la cicendie fluette.

    La lande alentour héberge elle aussi plusieurs espèces rares, certaines à affinités plutôt montagnardes comme le Nard raide, d’autres résolument atlantiques ou thermophiles comme la phalangère à fleurs de lis ou la Violette laiteuse.

    Il est possible aussi d’admirer d’autres plantes protégées comme :

    L’avifaune comprend six espèces d’oiseaux protégés nationalement. Certains sont propres à l’habitat marécageux comme le héron pourpré qui est seulement de passage ou quelques bruants des roseaux nicheurs. Le milieu boisé et les lisières forestières abritent le Pouillot fitis et le Bouvreuil pivoine, deux passereaux peu communs en Poitou-Charentes ainsi que le Milan noir, un rapace peu répandu en dehors des grandes zones humides littorales. Exceptionnellement, des Pie-grièche écorcheurs peuvent se reproduire également en lisière, où ces passereaux migrateurs se nourrissent des gros insectes qui sont présents dans les milieux herbacés alentour.

    L'étang de Saint-Liguaire

    Située à une dizaine de kilomètres au sud-ouest de l’Isle-Jourdain, l’étang de Saint-Liguaire s’étend sur deux communes : Saint-Martin-de-l’Ars et Le Vigeant. C’est une zone classée d’intérêt écologique, faunistique et floristique qui intègre une petite zone humide développée sur un substrat argilo-acide et comprenant, en fait, deux étangs, ainsi que des lambeaux de lande haute à Bruyère à balais ("brande") et Ajonc nain, et des bosquets de chênaie atlantique en périphérie.

    Ces deux étangs ont une surface modeste, peu profonds, aux eaux relativement pauvres en substances nutritives, à niveau variable et dont le profil peu pentu des berges a permis le développement de végétations amphibies bien structurées. La zone a fait l’objet de nos jours d’aménagements à buts cynégétiques qui ont consisté à clôturer les étangs et à introduire et nourrir des canards. Ces aménagements et cette gestion vont modifier à terme le fragile équilibre des habitats aquatiques.

    Or ces étangs abritent 62 espèces végétales observées, dont 12 présentent, en effet, un intérêt patrimonial fort en région Poitou-Charentes et 4 bénéficient d’une protection officielle sur l’ensemble du territoire national. Enfin, en arrière des berges, dans la zone non inondable par les eaux, se développe toute une mosaïque d’habitats variés - landes, bas-marais, fourrés - à la flore moins prestigieuse mais formant un tout fonctionnel avec celle des étangs eux-mêmes.

    • Achillée sternutatoire.
    • Cicendie fluette.
    • Germandrée scordium.
    • Grande Naïade. C’est une espèce très localisée au niveau régional qui vit dans les eaux même des étangs.
    • Gratiole officinale. C’est une espèce en forte régression partout en France qui pousse dans la zone de balancement du niveau de l’eau. C’est une espèce protégée en France.
    • Littorelle uniflore est une plante qui peut former localement des "banquettes" denses. Elle pousse dans la zone de balancement du niveau de l’eau. C’est une espèce protégée en France.
    • Myriophylle à fleurs alternes. C’est une espèce très localisée au niveau régional qui vit dans les eaux même des étangs.
    • Petite Brize.
    • Pilulaire à globules une curieuse fougère sub-aquatique dont les fruits sont en forme de noisette. C’est une espèce protégée en France.
    • Pulicaire commune. C’est une espèce protégée en France.
    • Scirpe ovale.
    • Utriculaire citrine.

    Voir aussi

    Articles de Wikipédia

    Liens externes

    Sources

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Le-Vigeant - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Saint-Martin-l'Ars et Le Vigeant », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Le-Vigeant - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Saint-Martin-l'Ars et Biard », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Poitiers-Biard - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Poitiers-Biard - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Poitiers-Biard - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    20. Le Patrimoine des communes de la Vienne en 2 tomes – Edition FLOHIC – 2002 – (ISBN 2-84234-128-7).
    21. [Bailloud & Burnez 1962] Gérard Bailloud et Claude Burnez, « Le Bronze ancien dans le Centre-Ouest de la France », Bulletin de la Société préhistorique française, vol. 59, nos 7-8 « Travaux en retard », , p. 515-524 (lire en ligne [sur persee]), p. 519, 520.
    22. [Fillon 1864] Benjamin Fillon, L'art de la terre chez les Poitevins, Niort, libr. L. Clouzot, , 268 p., sur books.google.fr (ISBN 2346133868, lire en ligne), p. 26. [disponible aussi sur Google Livres ; cliquer sur le trait bleu dans la marge à droite].
    23. Jean-Henri Calmon et Jean-Clément Martin (dir.), Occupation, Résistance et Libération dans la Vienne en 30 questions, La Crèche, Geste éditions, coll. « 30 questions », (ISBN 2-910919-98-6), p. 63, carte p 5
    24. Jean-Henri Calmon, Occupation, Résistance ... p 21
    25. Robert Petit, Les Arbres de la liberté à Poitiers et dans la Vienne, Poitiers : Éditions CLEF 89/Fédération des œuvres laïques, 1989, p. 225
    26. Site de la préfecture de la Vienne, consulté le 10 mai 2008
    27. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    28. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    29. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    30. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    31. Fiches communales 2000 - 2010 de la Vienne
    32. Agreste – Bulletin n°12 de Mai 2013
    33. Panorama de l’Agriculture en Vienne – Juin 2012 – Chambre d’Agriculture de la Vienne
    34. Agreste – Bulletin n°11 de Décembre 2005
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