Usson-du-Poitou

Usson-du-Poitou est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne (région Nouvelle-Aquitaine).

Pour les articles homonymes, voir Usson.

Usson-du-Poitou

L'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul.

Blason
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Vienne
Arrondissement Montmorillon
Intercommunalité Communauté de communes Vienne et Gartempe
Maire
Mandat
Michel Jarrassier
2020-2026
Code postal 86350
Code commune 86276
Démographie
Gentilé Ussonnais
Population
municipale
1 257 hab. (2018 )
Densité 17 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 16′ 43″ nord, 0° 31′ 44″ est
Altitude Min. 118 m
Max. 161 m
Superficie 72,64 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Lussac-les-Châteaux
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Usson-du-Poitou
Géolocalisation sur la carte : Vienne
Usson-du-Poitou
Géolocalisation sur la carte : France
Usson-du-Poitou
Géolocalisation sur la carte : France
Usson-du-Poitou

    Géographie

    Géologie et relief

    La région d'Usson-du-Poitou présente un paysage de plaines vallonnées plus ou moins boisées. Le terroir se compose[1] :

    • de bornais (ce sont des sols brun clair sur limons, profonds et humides, à tendance siliceuse) pour 39 %, d'argile à silex peu profonde pour 24 %, de terres fortes pour 9 %, de terres de brandes pour 6 % sur les plateaux du seuil du Poitou ;
    • de groies superficielles pour 22 % dans les plaines (les groies sont des terres du Sud-Ouest de la France, argilo-calcaires, peu profondes - en général de moins de 50 cm d’épaisseur – et plus ou moins riches en cailloux. Elles sont fertiles et saines et donc, propices à la polyculture céréalière mais elles s’assèchent vite.

    Communes limitrophes

    Hydrographie

    La commune est traversée par La Clouère sur une distance de 10 km.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de température : 11,7 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,2 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 6,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 837 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,5 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Le-Vigeant », sur la commune du Vigeant, mise en service en 1991[8] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[9],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 12,2 °C et la hauteur de précipitations de 776,9 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Poitiers-Biard », sur la commune de Biard, mise en service en 1921 et à 37 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 11,5 °C pour la période 1971-2000[12] à 11,7 °C pour 1981-2010[13], puis à 12,2 °C pour 1991-2020[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Usson-du-Poitou est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[16],[17]. La commune est en outre hors attraction des villes[18],[19].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (91,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (55,3 %), zones agricoles hétérogènes (21,8 %), prairies (13,9 %), forêts (6,9 %), zones urbanisées (1,2 %), eaux continentales[Note 6] (0,9 %)[20].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Le nom du village pourrait dériver de l'anthroponyme gaulois Iccius[21].

    Histoire

    Comme le reste de la France, accueille favorablement les avancées de la Révolution française. Elle plante ainsi son arbre de la liberté, symbole de la Révolution. Mais lors de la levée en masse, quelques jeunes requis, mécontents, secouent l’arbre : ils sont condamnés à mort et exécutés à la demande du représentant en mission Piorry[22]. Selon Laurent Cogny et Béatrice Guyonnet, ils auraient été guillotinés pour le refus d'obéir à la conscription[23].

    En 1848, avec la Révolution française de 1848 et le retour de la République, un arbre de la liberté est planté. Il est abattu en 1937[24].

    Pendant la Seconde Guerre mondiale, la ligne de démarcation traversait la commune[25], du au , laissant le chef-lieu en zone libre.

    Entre le 4 et le , 56 SAS du capitaine Tonkin sont parachutés, avec quatre jeeps, afin de renforcer les FFI. Ils sont attaqués en forêt de Verrières et fusillés, pour certains d’entre eux, en forêt de Saint-Sauvant[26].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1935 1941 Henri Salmon
    (1882-1955)[27]
      Propriétaire, agriculteur, Président de la Caisse régionale du Crédit Agricole de la Vienne
    Nommé membre de la Commission administrative départementale en 1941[28]
             
    mars 1971 février 2012 Arnaud Lepercq[23] RPR-UMP Député (1975-1981, 1986-2007)
    Conseiller général du Canton de Gençay (1982-2015)
    février 2012 En cours Michel Jarrassier[23] DVD[29] Salarié du secteur médical[29]

    Instances judiciaires et administratives

    La commune relève du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel de Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la Sécurité sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.

    Services publics

    Les réformes successives de La Poste ont conduit à la fermeture de nombreux bureaux de poste ou à leur transformation en simple relais. Toutefois, la commune a pu maintenir le sien.

    Démographie

    En 2018, la commune d'Usson-du-Poitou comptait 1257 habitants. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Les autres « recensements » sont des estimations.

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 4201 5481 6241 7451 9441 8441 9842 1832 130
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 2152 1322 2342 2082 3402 3692 4552 6042 646
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 7082 5682 6032 3052 3232 0992 1092 0462 006
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    1 8221 6801 4371 3741 4391 3671 3261 3201 300
    2017 2018 - - - - - - -
    1 2601 257-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[31].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    En 2008, selon l’Insee, la densité de population de la commune était de 18 hab./km2, contre 61 hab./km2 pour le département, 68 hab./km2 pour la région Poitou-Charentes et 115 hab./km2 pour la France.

    La diminution de 3 % de la population de la commune de 1999 à 2006 s’intègre dans une évolution générale à l’ensemble des communes rurales du département de la Vienne. Les zones rurales perdent de leurs habitants au profit d’une vaste région circonscrite autour des deux grandes métropoles du département : Poitiers et Châtellerault, et plus particulièrement au profit des cantons limitrophes de la préfecture.

    Économie

    Selon la direction régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt de Poitou-Charentes[32], il n'y a plus que 59 exploitations agricoles en 2010 contre 78 en 2000.

    Les surfaces agricoles utilisées ont paradoxalement augmenté de 6 % et sont passées de 5 635 hectares en 2000 à 6 018 hectares en 2010 dont 1 048 sont irrigables[32]. Ces chiffres indiquent une concentration des terres sur un nombre plus faible d’exploitations. Cette tendance est conforme à l’évolution constatée sur tout le département de la Vienne puisque de 2000 à 2007, chaque exploitation a gagné en moyenne 20 hectares[33].

    53 % des surfaces agricoles sont destinées à la culture des céréales (blé tendre et maïs à parts égales mais aussi un peu d'orge), 18 % pour les oléagineux (colza et tournesol), 19 % pour le fourrage et 2 % restent en herbe. En 2000, 2 hectares (0 en 2010) étaient consacrés à la vigne[32].

    Huit exploitations en 2010 (contre 14 en 2000) abritent un élevage de bovins (1 412 têtes en 2010 contre 1 253 têtes en 2000)[32]. C’est un des troupeaux de bovins les plus importants de la Vienne qui rassemblent 48 000 têtes en 2011[34].

    Quinze exploitations en 2010 (contre 34 en 2000) abritent un élevage d'ovins (3 359 têtes en 2010 contre 4 158 têtes en 2000)[32]. La baisse du nombre d'ovins constatée au cours de cette décennie, est conforme à la tendance globale du département de la Vienne. En effet, le cheptel d’ovins, exclusivement destiné à la production de viande, a diminué de 43,7 % de 1990 à 2007[34].

    L'élevage de volailles a connu une baisse : 94 têtes en 2010 répartis sur neuf fermes contre 232 têtes en 2000 répartis sur 13 fermes[32].

    Les élevages de caprins ont connu aussi une baisse du cheptel au cours de cette décennie : 1 077 têtes réparties sur 5 fermes en 2010 contre 1 460 têtes réparties sur neuf exploitations en 2000[32]. Cela reste toutefois un des troupeaux de caprins non négligeables du département de la Vienne (74 500 têtes en 2011) qui est le deuxième département pour l’élevage des chèvres derrière le département des Deux-Sèvres[34]. Cette forte baisse est révélatrice de l’évolution qu’a connu, en région Poitou-Charentes, cet élevage au cours des deux dernières décennies: division par trois du nombre d’exploitations, augmentation des effectifs moyens par élevage (38 chèvres en 1988, 115 en 2000), division par 10 des chèvreries de 10 à 50 chèvres qui représentaient 50 % des troupeaux en 1988, et multiplication par 6 des élevages de plus de 200 chèvres qui regroupent, en 2000, 45 % du cheptel. Cette évolution des structures de production caprine a principalement pour origine la crise de surproduction laitière de 1990-1991 qui, en parallèle des mesures incitatives, a favorisé des départs d’éleveurs en préretraite et encouragé l’adaptation structurelle des élevages restant[35]. La vocation laitière du troupeau est très forte. Moins de 2 % des élevages caprins sont non laitiers en 2000. La quasi-totalité de la production laitière, en constante augmentation (de 2000 à 2011 : + 44 %[36]) est livrée à l’industrie agro-alimentaire soit 96 % des 485 000 hectolitres récoltés dans l’ensemble du département de la Vienne en 2004. La production de fromage à la ferme reste très marginale et ne représente que 1 % de la production de lait et 6 % des fermes. 75 % des élevages sont basés sur un système de production de type hors sol, la surface agricole étant destinée essentiellement dans ce cas, à la production de fourrage. 75 % de ces exploitations n’élèvent que des chèvres. Le dynamisme de cet élevage, l’accent porté sur la qualité des produits a permis d’obtenir les AOC « chabichou du Poitou » et « Sainte Maure de Touraine » pour les fromages produits[35].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    La commune compte douze châteaux[23].

    Patrimoine religieux

    L'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul d'Usson-du-Poitou a été bâtie à l'époque romane au XIe siècle. L'église est classée monument historique depuis 1907.

    Patrimoine civil

    • Le logis de la Guéronnière du XVIIe siècle. Il est inscrit comme monument historique depuis 2009.
    • Le château de Badevillain du XVIIIe siècle.
    • La commune « héberge » sur son territoire des dolmens du IVe millénaire av. J.-C., au lieu-dit la Plaine. À l'origine, ces dolmens étaient recouverts de pierres et de terre pour former une butte artificielle appelée tumulus. Une entrée permettait d'y accéder pour y placer les morts. Érodée par le temps et la pluie, la butte s'est dégradée et seules les plus grosses pierres sont restées. Le site de la Plaine comprend deux dolmens de type angoumoisin, qui se caractérise par une chambre quadrangulaire allongée accessible par un couloir décentré. En 1864, il y avait cinq dolmens. Mais, avec le développement de l'agriculture intensive, et surtout à partir de 1955, date du début du remembrement, nombre de dolmens ont, alors, été démantelés. Des fouilles entreprises au XIXe siècle ont mis au jour le mobilier suivant : lames et éclat de silex, poignard, tranchant de hache, vase à fond plat, tessons de céramique et ossements humains. Les tumulus de Bougon, dans le département voisin des Deux-Sèvres, permettent de donner une idée de ce que devaient être ces sites à la préhistoire.

    Patrimoine naturel

    La commune d’Usson-du-Poitou abrite une zone classée d’intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) [37] qui couvre 1 % du territoire communal. Il s’agit des étangs de la Pétolée . Ils occupent un plateau d’altitude modeste (environ 150 m), sans accident topographique particulier, entre les vallées du Clain et de la Clouère. Les dépôts limono-argileux (limons des plateaux) du Quaternaire ancien ont donné naissance dans tout ce secteur à des sols profonds, acides et hydromorphes, connus sous le nom vernaculaire de «bornais».

    Peu favorables à l’implantation des cultures céréalières en raison de leur imperméabilité, ils ont été le domaine privilégié, durant des siècles, des prairies naturelles où se pratiquait un élevage bovin, équin ou ovin, séparées par des rideaux arborés structurant un bocage lâche, et ponctuées de plans d’eau de taille variable. Bien que l’occupation du sol ait tendance à évoluer de nos jours vers une mise en culture de prairies anciennes, les étangs et leurs alentours ont su conserver une intéressante mosaïque d’habitats naturels ou semi-naturels, refuge d’une remarquable biodiversité.

    Les oiseaux trouvent sur les étangs et leurs abords des conditions d’accueil très favorables, malgré une pression cynégétique fortement perturbatrice en automne et en hiver. De fait, les étangs constituent un site très attractif pour de nombreux oiseaux d’eau qui y font halte lors de leurs migrations de printemps et d’automne, ou y séjournent durant les mois d’hiver en exploitant les riches ressources alimentaires disponibles : grands échassiers tels que les hérons ou les grues (la zone est un des rares secteurs de la Vienne à accueillir des grues cendrées en migration), oies cendrées et canards, accompagnés par des limicoles comme le Pluvier doré, le Vanneau huppé ou diverses espèces de chevaliers. La zone constitue par ailleurs un site d’alimentation favori pour plusieurs espèces de rapaces nichant aux environs : Milan noir, une espèce menacée en Europe de l’Ouest ou Faucon hobereau, un petit faucon élégant dont l’alimentation à base de gros insectes - coléoptères, libellules - le rend très dépendant du maintien des paysages agropastoraux traditionnels aux herbages extensifs séparés de haies ou de bandes boisées.

    Il est possible de d'observer, selon les saisons :

    Personnalités liées à la commune

    • Aristide Couteaux (né en 1835 à Usson), sénateur du département de la Vienne, auteur de la recette du lièvre à la royale du sénateur Couteaux.
    • Jacques Farisy (né en 1923, établi à Usson), médecin et historien régional.

    Héraldique

    Blason
    D'azur à deux clés renversées d'or, les pannetons affrontés, enfermant un dextrochère alésé de carnation tenant une épée de sable posée en barre et brochant sur un manteau de gueules[38].
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Notes

      Références

      1. Chambre Régionale d'agriculture de Poitou-Charente - 2007
      2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
      3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
      4. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
      5. Glossaire – Précipitation, Météo-France
      6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
      7. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
      8. « Station Météo-France Le-Vigeant - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
      9. « Orthodromie entre Usson-du-Poitou et Le Vigeant », sur fr.distance.to (consulté le ).
      10. « Station Météo-France Le-Vigeant - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
      11. « Orthodromie entre Usson-du-Poitou et Biard », sur fr.distance.to (consulté le ).
      12. « Station météorologique de Poitiers-Biard - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
      13. « Station météorologique de Poitiers-Biard - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
      14. « Station météorologique de Poitiers-Biard - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
      15. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
      16. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
      17. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
      18. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
      19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
      20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
      21. Le Patrimoine des communes de la Vienne en 2 tomes – Edition FLOHIC – 2002 – (ISBN 2-84234-128-7).
      22. Robert Petit, Les Arbres de la liberté à Poitiers et dans la Vienne, Poitiers, Éditions CLEF 89/Fédération des œuvres laïques, 1989, p. 207.
      23. « Usson-du-Poitou, le village qui n'avait jamais fêté le 14 juillet », La Nouvelle-République, publié le 30 juin 2012, consulté le 31 juillet 2013
      24. Robert Petit, Les Arbres de la liberté à Poitiers et dans la Vienne, op. cit., p. 217.
      25. Jean-Henri Calmon et Jean-Clément Martin (dir.), Occupation, Résistance et Libération dans la Vienne en 30 questions, La Crèche, Geste éditions, coll. « 30 questions », (ISBN 2-910919-98-6), p. 63, carte, p. 5.
      26. Jean-Henri Calmon et Jean-Clément Martin (dir.), Occupation, Résistance et Libération dans la Vienne en 30 questions, La Crèche, Geste éditions, coll. « 30 questions », (ISBN 2-910919-98-6), p. 63, p. 52.
      27. http://www2.culture.gouv.fr/LH/LH104/PG/FRDAFAN84_O19800035v0082574.htm
      28. « Journal officiel de la République française. Lois et décrets », sur Gallica, (consulté le ).
      29. « Usson-du-Poitou », sur Le Monde.
      30. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
      31. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
      32. Fiches communales 2000 - 2010 de la Vienne
      33. Agreste – Enquête Structure 2007
      34. Agreste – Bulletin no 12 de mai 2013
      35. Agreste – Bulletin no 11 de décembre 2005
      36. Panorama de l’Agriculture en Vienne – juin 2012 – Chambre d’Agriculture de la Vienne
      37. Secrétariat scientifique de l'inventaire des ZNIEFF, DREAL Poitou-Charentes , 2011
      38. « 86276 Usson-du-Poitou (Vienne) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
      • Portail de la Vienne
      • Portail des communes de France
      Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.