Saint-Martin-de-Bossenay

Saint-Martin-de-Bossenay est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Martin.

Saint-Martin-de-Bossenay

L'église.
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Aube
Arrondissement Nogent-sur-Seine
Intercommunalité Communauté de communes de l'Orvin et de l'Ardusson
Maire
Mandat
Hervé Payen
2020-2026
Code postal 10100
Code commune 10351
Démographie
Population
municipale
368 hab. (2018 )
Densité 23 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 26′ 29″ nord, 3° 41′ 01″ est
Superficie 16,26 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Romilly-sur-Seine
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Lyé
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Saint-Martin-de-Bossenay
Géolocalisation sur la carte : Aube
Saint-Martin-de-Bossenay
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Martin-de-Bossenay
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Martin-de-Bossenay

    Géographie

    Le village de Saint-Martin-de-Bossenay est situé sur la vallée de l'Ardusson, en Champagne crayeuse. Des champs de pétrole découvert en 1959 y sont toujours en exploitation.

    Plan de Saint-Martin-de-Bossenay.

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Martin-de-Bossenay est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Romilly-sur-Seine, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (89,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (87,5 %), forêts (7,2 %), zones urbanisées (3,5 %), zones agricoles hétérogènes (1,8 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Communes limitrophes

    Neuf communes limitent le territoire de Saint-Martin. Marigny-le-Châtel et Rigny-la-Nonneuse appartiennent au canton de Marcilly-le-Hayer. Gélannes, La Fosse-Corduan, Origny-le-Sec, Ossey-les-Trois-Maisons, Pars-les-Romilly, Saint-Hilaire-sous-Romilly et Saint-Loup-de-Buffigny tout comme Saint-Martin-de-Bossenay relèvent du canton de Romilly-sur-Seine-1. L'écart du Moulin Rouge appartient à Ossey-les-Trois-Maisons, celui de La Belle-Assise à Marigny-le-Châtel tandis que celui du Malminoux dépend de Saint-Martin. L'ancien hameau de Saint-Pierre-de-Bossenay aussi appelé Bossenay est aujourd'hui englobé dans le village.

    Histoire

    L'occupation humaine du secteur de Saint-Martin est ancienne. Plusieurs enclos funéraires protohistoriques ont été repérés lors de survols de la commune. En 1867, un pot contenant 24 phalères discoïdales en bronze a été découvert fortuitement. Ceux-ci datés de la fin de l'âge du bronze, début de l'âge du fer sont aujourd'hui exposés aux musées de Troyes et au British Museum de Londres. D'autres objets de la même période (torque ternaire à pastilles, hache...) ont été trouvés sur le territoire[8].

    La voie romaine Troyes - Beauvais ou vieille route de Paris vient d'Ossey-les-Trois-Maisons et coupe le territoire du sud-est au nord-ouest. Elle a été détectée au nord du bourg, sur les hauteurs, lors de missions archéologiques[8]. La voie de La Loge-Pomblin à Pont-sur-Seine arrive de Marigny-le-Châtel par la rive gauche de l'Ardusson.

    Au hameau de Saint-Pierre-de-Bossenay, un baptistère du haut Moyen Âge aurait été découvert au cours du XIXe siècle. Sa contenance aurait été d'un mètre cube avec des parois épaisses de dix centimètres. Il a été précisé qu'il s'agissait d'une cuve à immersion et non par infusion. L'objet aujourd'hui perdu est sans doute à mettre en rapport avec la présence d'un saint homme dans le secteur. Saint Winebaud (ou Vinebaud), clerc de Nogent-sur-Seine, vécut retiré dans une cellule dans ce hameau de Saint-Martin à la fin du VIe siècle et au début du VIIe[8].

    Malminous

    En partie à Ossey mais surtout à Saint-Martin, c'est un écart cité en 1182 comme dîme appartenant à l'abbaye du Paraclet. Une grange appartenait à l'abbaye de Sellières dès 1251. Des biens avaient été donnés en ce lieu en 1153 par Henri de Carinthie, en 1166 par Alvide de Minay à l'abbaye de Jouy qui les donnèrent à la fondation de Sellières. Le citoyen Largentier acquérait en 1792 les deux tiers de Malminout. En 1847 il y avait deux maisons sur chaque communes mais en 1905 les douze habitants sont cités à Saint-Martin.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 2014 M. Gérard Roze[9]    
    mars 2014 mai 2020 Mme Maryse Odot PS Employée
    mai 2020 En cours Hervé Payen [10]    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[12].

    En 2018, la commune comptait 368 habitants[Note 3], en augmentation de 1,38 % par rapport à 2013 (Aube : +1,12 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    194192210231225250242299334
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    356363348348357346365372392
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    379371401363376374368374308
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    333309317324309316371379365
    2017 2018 - - - - - - -
    368368-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Articles connexes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Laurent Denajar, l'Aube : Carte archéologie de la Gaule .- Paris : Académie des Inscriptions et belles Lettres : Ministère de la Culture et de la Communication : Ministère de la Recherche : Maison des sciences de l'Homme, 2005.- 701 p. (ISBN 2-87754-093-6).
    9. Site officiel de la préfecture de l‘Aube
    10. https://reader.cafeyn.co/fr/1927222/21598906
    11. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    12. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.

    Lien externe

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