Saint-Martin-Lalande
Saint-Martin-Lalande est une commune française, située dans le département de l'Aude en région Occitanie.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Martin.
Saint-Martin-Lalande | |||||
L'église Saint-Martin. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Aude | ||||
Arrondissement | Carcassonne | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Castelnaudary Lauragais Audois | ||||
Maire Mandat |
Guy Bondouy 2020-2026 |
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Code postal | 11400 | ||||
Code commune | 11356 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Les lalandais | ||||
Population municipale |
1 125 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 89 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 18′ 01″ nord, 2° 01′ 12″ est | ||||
Altitude | Min. 134 m Max. 192 m |
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Superficie | 12,65 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Castelnaudary (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton du Bassin chaurien | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Géolocalisation sur la carte : Aude
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Ses habitants sont appelés les Saint-Martinois.
Géographie
Commune de l'aire urbaine de Castelnaudary située dans le Lauragais sur une colline dominant la vallée du Fresquel, au sud du village se trouve le canal du Midi, la route ancienne nationale 113, la voie ferrée, l'autoroute A61 et au nord on trouve la Montagne Noire. Elle est à 36 km de Carcassonne et à 56 km de Toulouse.
Communes limitrophes
Climat
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Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[2].
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Castelnaudary », sur la commune de Castelnaudary, mise en service en 1951[7]et qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau[8],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 13,8 °C et la hauteur de précipitations de 676,3 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Carcassonne », sur la commune de Carcassonne, mise en service en 1948 et à 29 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 13,7 °C pour la période 1971-2000[11], à 14,1 °C pour 1981-2010[12], puis à 14,5 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Saint-Martin-Lalande est une commune rurale[Note 3],[14]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Castelnaudary, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 34 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[17],[18].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (95,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (74 %), zones agricoles hétérogènes (11,7 %), zones urbanisées (5,8 %), forêts (4,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2 %), cultures permanentes (1,7 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
Préhistoire
La commune de Saint-Martin-Lalande est un ancien habitat paléolithique et néolithique. Un atelier de pierres a été repéré à la limite des bois de la Réjane, c'est-à-dire sur une terrasse exposée au midi et surplombant le Fresquel, en travaillant les terres ; on a découvert des haches de pierre qui y étaient enterrées. Puis vient la période protohistorique, l'oppidum à pic sur la vallée du Fresquel, sur la crête. L'oppidum se trouve à l'emplacement des anciennes demeures de templiers au-dessus de l'église. On a retrouvé aussi des silos creusés dans le roc qui parsèment les rues du village, mais aucune fouille systématique n'a été effectuée pour déceler d'éventuelles nécropoles.
Période gallo-romaine
De nombreuses exploitations agricoles gallo-romaines devaient parsemer le territoire de la commune, les trouvailles de tuiles à rebord sont assez fréquentes, des vestiges d'une villa rustiques ont été repérés au domaine de Belz. Une autre a été repéré au domaine d'En Payan ; quand les blés sont assez bas, on décèle les traces de ces villas. Une tombe gallo-romaine à incinération a été mise au jour en 1954 au lieu-dit les Cammazes de la Gleiyos au-dessus du domaine de Belz.
Période médiévale
Le village de Saint-Martin-Lalande a été créé au début du XIIe siècle. Dans le contexte d'insécurité qui régnait à l'époque féodale Au XIIe siècle, on trouvait la commanderie des templiers (actuellement rue du Parc). le "castrum Sancti Martini de Landa" était défendu par des remparts, doublés au midi par des "caves" ou fossés qui avec le temps ont été comblés (actuellement la place de la salle des fêtes). Il n'y avait pas d'église intra-muros car Saint-Martin-Lalande fut au XIIe siècle et XIIIe siècle un haut lieu du catharisme. D'après les registres de l'inquisition, il y avait dix maisons de parfaits cathares et la plupart des habitants assistaient aux prêches des bons hommes.
En , sous les murs de Saint-Martin-Lalande, du côté du Fresquel, se déroula une grande bataille qui opposa les croisés de Simon de Montfort et Raymond VI de Toulouse comte de Foix, sous les pentes du village. Après un dur combat, Raymond Roger, comte de Foix, repoussa les Français vers le village voisin. Voyant ceci, Simon de Montfort accourt pour les dégager en prenant à revers l'armée des Occitans et remporta la bataille. C'est vers 1350 qu'au cœur du village fut construite l'église de style gothique languedocien à nef unique et aux contreforts énormes.
Renaissance
Il reste une maison en restauration qui a été mise en valeur en faisant réapparaître les joints des pierres dans le vieux village à côté de l'église. On retrouve tous ces emplacements sur le compoix, le cadastre actuel, datant de 1566. Puis il y a eu le passage de Catherine de Médicis et de la cour lors du voyage circulaire qu'elle a fait en France en 1566.
XVIIIe siècle
La commune étaient très intense au XVIIIe siècle, selon les registres de délibérations des consuls et les archives départementales une véritable prospérité due à la culture du pastel et de la garance semble avoir régné sous Louis XVI. La garance était un dérivé du pastel qui a servi à obtenir d'autres couleurs. Plusieurs constructions à cette époque et surtout la construction de l'ancienne voie royale qui est aujourd'hui nommée ancienne 113.
Période contemporaine
À l'heure actuelle, à part les anciens, personne ne distingue les différents quartiers.
Mais il y a une soixantaine d'années, les riches habitaient sur la place, le "Planan" qui était la partie centrale autour de la mairie qui constitue un quadrilatère. Les maisons ont leur façade sur les rues et sont exposées au sud pour profiter au maximum du soleil.
Les pauvres étaient dans ce que l'on appelait le quartier de pana favas [p'anɔ f'aβɔs], c'est-à-dire le quartier des voleurs de fèves.
En occitan, quelqu'un qui vole est un « panaire » [pan'ajre] du verbe « panar » [pan'a] et pour se nourrir, il était obligé de voler des fèves.
Héraldique
Blason | De gueules à un pal flamboyant d'argent. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Liste des maires
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[21]. En 2018, la commune comptait 1 125 habitants[Note 5], en augmentation de 1,81 % par rapport à 2013 (Aude : +2,17 %, France hors Mayotte : +1,78 %). |
Ce village a souffert de l'exode rural après 1945. La population du village est tombée à 420 habitants en 1971
De 420 habitants, il est passé à 1100 en 2009 grâce à une dynamique collective, qui a permis de repeupler le village et qui est devenu une banlieue de Castelnaudary.
Lieux et monuments
- Église Saint-Martin de Saint-Martin-Lalande. Le Portail occidental a été inscrit au titre des monuments historiques en 1952[24].
- Chapelle du sanctuaire Notre-Dame-de-Bassens de Bassens.
Personnalités liées à la commune
- Jean Audy. 1906-1962. Conseiller général canton Sud et président de la commission des travaux publics, vice-président du Syndicat interdépartemental de la Montagne Noire (voir barrage des Cammazes), conseiller du commerce extérieur, président du syndicat des exploitants agricoles de Castelnaudary, président du comité d'expansion économique du Lauragais, membre et président de la société d'études scientifiques de l'Aude. Archéologue (voir la mise à jour de la basilique cimetériale de Montferrand (Aude), historien et écrivain (diverses publications : voir, entre autres, son étude sur les deux amiraux Joseph Saturnin de Peytes et François Henri, comte de Peytes de Montcabrier), Editorialiste politique dans l'Indépendant du Midi, titulaire des Palmes académiques.
Articles connexes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le )
Liens externes
- Ressource relative à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- Portail des communes de France
- Portail de l’Aude
- Carte IGN sous Géoportail
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Castelnaudary - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Saint-Martin-Lalande et Castelnaudary », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Castelnaudary - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Saint-Martin-Lalande et Carcassonne », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Carcassonne - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Carcassonne - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Carcassonne - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Eglise », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )