Saint-Julien-du-Pinet

Saint-Julien-du-Pinet est une commune française située dans le département de la Haute-Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Julien et Pinet (homonymie).

Saint-Julien-du-Pinet
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Haute-Loire
Arrondissement Yssingeaux
Intercommunalité Communauté de communes des Sucs
Maire
Mandat
Étienne Charbonnier
2020-2026
Code postal 43200
Code commune 43203
Démographie
Population
municipale
478 hab. (2018 )
Densité 28 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 09′ 10″ nord, 4° 02′ 24″ est
Altitude Min. 637 m
Max. 1 186 m
Superficie 17,2 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Yssingeaux
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Yssingeaux
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Saint-Julien-du-Pinet
Géolocalisation sur la carte : Haute-Loire
Saint-Julien-du-Pinet
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Julien-du-Pinet
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Julien-du-Pinet

    Géographie

    Suc de Jorance.

    C’est une commune de moyenne montagne, qui culmine à 1 188 m par le suc de Jorance, dans l’extrême sud de son territoire. Parmi les autres sommets situés dans la commune on peut citer le suc des Horts (914 m), le Pied de Glavenas (1 045 m, un peu au nord du piton rocheux que coiffe la chapelle de Glavenas), le suc de Charbonnière (981 m) et le suc d’Alibert (939 m). Se trouvent en partie sur le territoire de la commune le suc de Cornavy (943 m) et le suc d’Ayme (1 137 m), dont le flanc sud-ouest et ouest, respectivement, appartiennent à Saint-Julien-du-Pinet.

    Communes limitrophes de Saint-Julien-du-Pinet
    Mézères Retournac Beaux
    Yssingeaux
    Rosières Le Pertuis Bessamorel

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Julien-du-Pinet est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Yssingeaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 9 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (64,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (49,9 %), forêts (35,1 %), zones agricoles hétérogènes (15 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Habitat et logement

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 305, alors qu'il était de 297 en 2013 et de 283 en 2008[I 1].

    Parmi ces logements, 66,2 % étaient des résidences principales, 22 % des résidences secondaires et 11,8 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 96,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 3,6 % des appartements[I 2].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Julien-du-Pinet en 2018 en comparaison avec celle de la Haute-Loire et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (22 %) supérieure à celle du département (16,1 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 82,2 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (78,9 % en 2013), contre 70 % pour la Haute-Loire et 57,5 pour la France entière[I 3].

    Le logement à Saint-Julien-du-Pinet en 2018.
    Typologie Saint-Julien-du-Pinet[I 1] Haute-Loire[I 4] France entière[I 5]
    Résidences principales (en %) 66,2 71,5 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 22 16,1 9,7
    Logements vacants (en %) 11,8 12,4 8,2

    Histoire

    Vers le XIIe siècle est bâti un château-fort sur un piton rocheux, à 979 mètres d'altitude. La seigneurie de Glavenas, dont ce bâtiment constituait le centre, fut confisquée par Philippe Auguste et mise sous tutelle de l'évêché du Puy[8], puis divisée en deux mandats. Le château fut alors laissé à l'abandon. Il en reste la chapelle, qui fut agrandie au XVe siècle, puis en 1772. La localité de Glavenas, qui comptait plus de 300 habitants, fut rattachée à Saint-Julien après la Révolution.

    Une maison-forte est bâtie au lieu-dit Mortessagne, du XIIe au XIVe siècles.

    Un fort donjon fut bâti au XIVe siècle près du hameau de Veyrines, puis acheté en 1653 par la famille Jourda de Vaux. C'est aujourd'hui le Château de Vaux.

    La commune s'appelait Mont-Alibert en 1789, puis au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale Saint-Julien-du-Pinet[9].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1793 1822 Jean-Claude Metail    
    1822 1865 Jean-Pierre Brun    
    1865 1907 Antoine Brun    
    1907 1947 Jean-Claude Sabatier    
    1947 1962 Joseph Charbonnier    
    1962 1965 Jean Fouvet    
    1965 1977 Noël Charbonnier    
    1977 1989 Antoine Joumard    
    1989 2020 Etienne Charbonnier[10]    
    2021 en cours Christian Gibert    

    Font partie de la commune, outre le bourg-centre éponyme, les villages et hameaux suivants : Mortessagne, Veyrines (la localité la plus importante en nombre de maisons), Glavenas, la Gare, la Blache, les Sagnolles et Jorance.

    Depuis 1999, Saint-Julien-du-Pinet fait partie de la communauté de communes des Sucs avec huit communes limitrophes.

    Démographie

    Château et hameau de Vaux.


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[12].

    En 2018, la commune comptait 478 habitants[Note 3], en augmentation de 5,52 % par rapport à 2013 (Haute-Loire : +0,6 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    328256232283660678717702693
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 0701 0261 0141 0031 0601 0211 1011 0321 015
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 014980999845750674658600498
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    474437336301301345422433444
    2013 2018 - - - - - - -
    453478-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    • Église romane du XVIIe siècle, dans le bourg-centre.
    • La chapelle castrale de Glavenas (dans le sud de la commune) est le seul édifice à subsister d’un château fort construit vers le XIIe siècle sur un piton rocheux, à 979 m d'altitude. La seigneurie de Glavenas, dont ce château constituait le centre, connut rapidement le déclin dans la première moitié du XIIIe siècle, à la suite d'une saisie par Philippe-Auguste, à la mise sous tutelle de l’évêché du Puy, et enfin, à la scission de la seigneurie en deux mandements distincts ; le château fut alors laissé à l'abandon.
      La chapelle reçut des absidioles au milieu du XVe siècle et s’augmenta d’une travée en 1772. Les vitraux sont modernes.
      La localité de Glavenas, longtemps commune autonome, compta plus de 300 habitants avant son incorporation dans la commune de Saint-Julien-du Pinet.
    • Le château de Vaux, non loin du hameau de Veyrines, dans le nord de la commune, comporte un donjon de la fin du XIVe siècle, avec mâchicoulis, bretèche défensive et tourelles d’angle, mais fut pour le reste reconstruit à la fin du XIXe siècle. Protégé au titre des monuments historiques, il est cependant la propriété privée de la famille Jourda de Vaux, qui l’acquit en 1653, et ne peut être visité.
    • La maison forte de Mortessagne, datée des XIIe et XVe siècles, comprend une tourelle d’escalier circulaire et une bretèche défensive surplombant l’entrée.
    • Four à pain de Veyrines.
    • Moulin du Pinard avec une représentation d'une galoche (train).

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Site internet www.new.obs43.fr __"Saint-Julien-du-Pinet".
    9. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Saint-Julien-du-Pinet », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
    10. Liste des maires de la Haute-Loire sur le site de la préfecture (consulté le 1er octobre 2014).
    11. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    12. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.

    Liens externes

    • Portail des communes de France
    • Portail du Massif central
    • Portail de la Haute-Loire
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.