Saint-Jean-Saint-Gervais

Saint-Jean-Saint-Gervais est une commune française, située dans le département du Puy-de-Dôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Jean et Saint-Gervais.

Saint-Jean-Saint-Gervais

Église.
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Puy-de-Dôme
Arrondissement Issoire
Intercommunalité Communauté d'agglomération Agglo Pays d'Issoire
Maire
Mandat
Sylvie Jolivet
2020-2026
Code postal 63570
Code commune 63367
Démographie
Population
municipale
123 hab. (2018 )
Densité 8,5 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 24′ 55″ nord, 3° 22′ 35″ est
Altitude Min. 455 m
Max. 767 m
Superficie 14,39 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Brioude
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Brassac-les-Mines
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Saint-Jean-Saint-Gervais
Géolocalisation sur la carte : Puy-de-Dôme
Saint-Jean-Saint-Gervais
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Jean-Saint-Gervais
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Jean-Saint-Gervais

    Géographie

    Cette commune a la particularité de ne pas avoir de bourg. Autour de l'église, perchée sur un piton granitique isolé, ne se trouvent que la mairie, le cimetière, le presbytère (en ruine), l'ancienne école (maison des associations) . Tous les autres lieux habités sont dispersés par petits hameaux (liste ci-dessous).

    Hameaux et lieux-dits

    • Saint-Jean
    • Brenat
    • Chambeyras
    • Lachaux
    • Espessoux
    • Gourdine
    • Lavialle
    • les Menets
    • le Moulin Haut
    • Lapruneyre
    • Farigoles
    • Serlandes
    • Morissanges
    • le Courtial

    Bitaroux, Chave, Artisone, Piava, Picarou, Lafardeyre, Bouchetel, Nérany, Chantegris, Jallat, Combevaly, Combalibot,

    les Besseyres, les Rouladoux, les Mines, le Courtinal, l'Age, Plot de La Croix, les Caves, les Coutans, les Pillières, la Buge, les Menets, le Mazet, l'Archeneyre, les Tourtres, le Pacheroux, les Pieds Monts, les Chaux, Près Marie, l'Hospital, la Combetros, Gros Pommier, la Pierre, les Tracots, les Pierres Plantées, les Sagnes, Suquet de Ladray, le Suc du chien, le Suquet de Ladrau, les Besseyres, les Meuniéres, la Chaux, Ravin Chenillade, la Chaume, Champ de La Grange, les Sagnes, la Garde, les Fargeoux, le pont, la Roche, les Trémoires,

    Moulin Hostier, Moulin de Gourdine, Moulin Haut, Pont des Chenaux, source La Combéte, Ruisseau de Lage, Ruisseau des Mines, Rocher Monfaucon,


    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Jean-Saint-Gervais est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Brioude, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 39 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (78,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (78,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (73,9 %), prairies (17,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,8 %), terres arables (3,9 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    À l'époque mérovingienne le lieu semble fortifié et abriter un groupe baptismal.

    Elle devait être organisée avec plusieurs sanctuaires dispersés autour de son territoire (cf. Lieux et monuments).

    Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune a porté le nom de Goulache[8].

    Politique et administration

    Les élections municipales de 2014 se sont tenues au scrutin majoritaire, sur deux tours, un siège manquant au premier tour. Le taux de participation est de 88,89 % au premier tour et de 63,25 % au second tour[9].

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 mars 2008 Roger Faure    
    mars 2008 En cours
    (au 9 septembre 2020)
    Sylvie Jolivet[10],[11]   Journaliste[12]

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[14].

    En 2018, la commune comptait 123 habitants[Note 3], en augmentation de 6,03 % par rapport à 2013 (Puy-de-Dôme : +2,82 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    5734046187311 163633627617587
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    590572557545561553546533526
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    513507475363315271298248233
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    1971601371199510693103121
    2018 - - - - - - - -
    123--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[8] puis Insee à partir de 2006[15].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Baptistère Saint-Jean-Baptiste et basilique Saint-Gervais.
    • Église Saint-Pierre.

    Le sanctuaire actuel est fondé sur une base antérieur au XIIe siècle, avec des corniches à modillons et une nef romane à voûtement en plein cintre. Il fut entièrement remanié au XVe ou XVIe siècle. Le clocher fut reconstruit en 2008.

    Cette église classée a la particularité à l'instar de l'église d'Auzon ou de la basilique de Brioude de posséder un porche ganivelle qui est une particularité architecturale de la région.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Brioude », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    9. Résultats des élections municipales de 2014, sur le site du ministère de l'Intérieur.
    10. « Liste des Maires du Puy-de-Dôme » [PDF], Préfecture du Puy-de-Dôme, (consulté le ).
    11. « Liste des Maires du Puy-de-Dôme », sur amr63.asso.fr, Association des maires ruraux du Puy-de-Dôme (consulté le ).
    12. Supplément « Annuaire des maires Puy-de-Dôme », La Montagne, , p. 34 (édition du Puy-de-Dôme).
    13. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    14. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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