Saint-Hilaire-sur-Benaize

Saint-Hilaire-sur-Benaize est une commune française située dans le département de l'Indre, en région Centre-Val de Loire.

Pour l’article homonyme, voir Saint-Hilaire.

Saint-Hilaire-sur-Benaize

L'église Saint-Hilaire en 2011.

Blason
Administration
Pays France
Région Centre-Val de Loire
Département Indre
Arrondissement Le Blanc
Intercommunalité Communauté de communes Marche Occitane - Val d'Anglin
Maire
Mandat
Marie-Laure Frisch
2020-2026
Code postal 36370
Code commune 36197
Démographie
Population
municipale
297 hab. (2018 )
Densité 9,1 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 33′ 46″ nord, 1° 04′ 32″ est
Altitude Min. 82 m
Max. 146 m
Superficie 32,61 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Le Blanc
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Gaultier
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Saint-Hilaire-sur-Benaize
Géolocalisation sur la carte : Indre
Saint-Hilaire-sur-Benaize
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Hilaire-sur-Benaize
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Hilaire-sur-Benaize

    Géographie

    Localisation

    La commune est située dans le sud-ouest[1] du département, à la limite avec le département de la Vienne. Elle est située dans la région naturelle de la Brenne, au sein du parc naturel régional de la Brenne.

    Les communes limitrophes[1] sont : Mauvières (km), Liglet (km), Concremiers (km) et Béthines (km).

    Les communes chefs-lieux[1] et préfectorales sont : Le Blanc (km), Saint-Gaultier (28 km), Châteauroux (55 km), La Châtre (70 km) et Issoudun (82 km).

    Hameaux et lieux-dits

    Les hameaux et lieux-dits de la commune sont : la Couture, la Mallatière et le Breuil[2].

    Géologie et hydrographie

    Saint-Hilaire-sur-Benaize dispose de deux cavités souterraines naturelles nommé « Grottes de Saint-Hilaire et Grotte du Moulin ».

    La commune est classée en zone de sismicité 2, correspondant à une sismicité faible[3].

    Le territoire communal est arrosé par les rivières Anglin[2] et Benaize[2]. Le confluent de ces deux cours d'eau est sur le territoire de la commune.

    Climat

    Normales et records pour la période 1981-2010 à la station météorologique de Châteauroux - Déols
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 1,3 1,3 3,5 5,3 9,2 12,4 14,4 14,3 11,2 8,5 4,1 1,8 7,3
    Température moyenne (°C) 4,2 4,9 8 10,4 14,4 17,8 20,2 20 16,6 12,8 7,5 4,7 11,8
    Température maximale moyenne (°C) 7,1 8,6 12,6 15,5 19,6 23,1 26 25,6 21,9 17,1 11 7,6 16,3
    Record de froid (°C)
    date du record
    −22,8
    16-01-1985
    −22,8
    14-02-1929
    −10,8
    01-03-2005
    −4,2
    07-04-1929
    −1,4
    11-05-1928
    1,2
    01-06-1936
    4
    10-07-1948
    4,5
    06-08-1967
    0
    30-09-1936
    −5,2
    30-10-1997
    −8,7
    24-11-1998
    −17
    10-12-1967
    −22,8
    16-01-1985
    Température maximale la plus basse (°C)
    date du record
    −14,9
    16-01-1985
    −10,8
    02-03-1956
    −1,9
    05-04-1971
    1,5
    06-04-1911
    6,9
    04-05-1977
    11,1
    09-06-1956
    12,8
    19-07-1966
    13,9
    31-08-2007
    9,5
    29-09-1919
    2,8
    27-10-1931
    −2,9
    22-11-1993
    −10,2
    20-12-1938
    −14,9
    16-01-1985
    Température minimale la plus haute (°C)
    date du record
    12
    02-01-1916
    12,1
    27-02-1960
    14,9
    11-03-1981
    14,5
    28-04-1913
    18
    12-05-1912
    22,3
    28-06-2005
    23
    21-07-1995
    23,3
    06-08-2018
    20,5
    05-09-2017
    18,9
    01-10-2001
    15,1
    07-11-1954
    13,4
    04-12-1961
    23,3
    06-08-2018
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    18,5
    05-01-1999
    24
    27-02-2019
    28
    25-03-1955
    31,5
    22-04-1893
    34,5
    29-05-1944
    37,7
    26-06-1947
    40,2
    28-07-1947
    40,5
    02-08-1906
    38
    01-09-1906
    30,3
    07-10-2009
    24,5
    02-11-1899
    20,5
    16-12-1989
    40,5
    02-08-1906
    Ensoleillement (h) 72,1 91,9 155,6 178,5 208,6 210,4 231,7 235,5 189,5 128,3 79,6 59 1 840,7
    ETp Penman (mm) 13,8 23,2 56,1 82,1 112,9 132,8 147,8 131,5 79,5 41,3 15,9 10,2 847,1
    Record de vent (km/h)
    date du record
    105,4
    NC
    132,1
    23-02-2009
    126
    NC
    104,4
    NC
    94,5
    NC
    109,8
    13-06-2002
    104,4
    NC
    115,2
    NC
    104,4
    NC
    97,2
    NC
    100,8
    NC
    126
    NC
    132,1
    NC
    Record de la pression la plus basse (hPa)
    date du record
    973,1
    NC
    965
    NC
    983,7
    NC
    981,8
    NC
    989,6
    NC
    991,6
    NC
    978,2
    NC
    996,9
    NC
    989,9
    NC
    980,1
    NC
    973
    NC
    967,9
    NC
    965
    NC
    Record de la pression la plus haute (hPa)
    date du record
    1 045,1
    NC
    1 043,4
    NC
    1 046,7
    NC
    1 035,7
    NC
    1 033,5
    NC
    1 047,5
    NC
    1 030,6
    NC
    1 030,6
    NC
    1 034,9
    NC
    1 035,6
    NC
    1 040,2
    NC
    1 045,6
    NC
    1 047,5
    NC
    Précipitations (mm) 59,2 48,8 52,1 65,8 73,3 54,9 56,6 56,1 64,3 73,8 64,9 67,3 737,1
    Record de pluie en 24 h (mm)
    date du record
    48,7
    20-01-1910
    29,7
    05-02-1955
    32,4
    29-03-1978
    42,6
    18-04-1964
    54,1
    12-05-1910
    67,6
    04-06-2002
    60,4
    08-07-1919
    66,1
    29-08-1945
    58,6
    17-09-1975
    43
    29-10-1981
    35,2
    05-11-1962
    51,6
    24-12-1995
    67,6
    04-06-2002
    dont nombre de jours avec précipitations ≥ 1 mm 4,9 5,3 5 5,8 6,2 7,5 7,4 7,2 8,3 6,4 5,7 5,9 6,3
    Source : Infoclimat.fr
    Diagramme climatique
    JFMAMJJASOND
     
     
     
    7,1
    1,3
    59,2
     
     
     
    8,6
    1,3
    48,8
     
     
     
    12,6
    3,5
    52,1
     
     
     
    15,5
    5,3
    65,8
     
     
     
    19,6
    9,2
    73,3
     
     
     
    23,1
    12,4
    54,9
     
     
     
    26
    14,4
    56,6
     
     
     
    25,6
    14,3
    56,1
     
     
     
    21,9
    11,2
    64,3
     
     
     
    17,1
    8,5
    73,8
     
     
     
    11
    4,1
    64,9
     
     
     
    7,6
    1,8
    67,3
    Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

    Voies de communication et transports

    Le territoire communal est desservi par les routes départementales : 53, 53A, 53B, 88 et 975[4].

    La ligne du Blanc à Argenton-sur-Creuse via Saint-Benoît-du-Sault passait par le territoire communal, une gare desservait la commune. La gare ferroviaire la plus proche est la gare d'Argenton-sur-Creuse[4], à 43 km.

    Saint-Hilaire-sur-Benaize n'est pas desservie par des dessertes de bus.

    L'aéroport le plus proche est l'aéroport de Châteauroux-Centre[4], à 71 km.

    Le territoire communal est traversé par le sentier de grande randonnée de pays de la Brenne[2].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Hilaire-sur-Benaize est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[5],[6],[7].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Blanc, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 23 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[8],[9].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (82,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (57,5 %), zones agricoles hétérogènes (22,1 %), forêts (17,8 %), prairies (2,6 %)[10].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].

    Logement

    Le tableau ci-dessous présente le détail du secteur des logements[12] de la commune :

    Date du relevé 2013
    Nombre total de logements 265
    Résidences principales 55,4 %
    Résidences secondaires 28,3 %
    Logements vacants 16,2 %
    Part des ménages propriétaires de leur résidence principale 74,3 %

    Toponymie

    Durant la Révolution française, pour suivre le décret de la Convention du 25 vendémiaire an II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la commune change de nom pour L’Union[13].

    Histoire

    En 1819, la commune a absorbé celle voisine de La Vaudieu ; cette dernière, peuplée de 127 habitants au recensement de 1806, avait porté provisoirement, au cours de la Révolution française, le nom de L’Orme[14].

    La commune fut rattachée de 1973 à 2015 au canton de Bélâbre.

    Politique et administration

    La commune dépend de l'arrondissement du Blanc, du canton de Saint-Gaultier, de la première circonscription de l'Indre et de la communauté de communes Marche Occitane - Val d'Anglin[15].

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001[16],[17] mars 2014 Jean-Charles Thibault  ? Retraité
    mars 2014[18] 2020 Serge Bégon DVD[19] Retraité
    2020 En cours Marie-Laure Frisch    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[21].

    En 2018, la commune comptait 297 habitants[Note 3], en diminution de 16,34 % par rapport à 2013 (Indre : −3,29 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    7948587179181 010998927984996
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 0311 0051 0069939971 0091 206927868
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    902907897765716655670608554
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    518463365329293303352358307
    2018 - - - - - - - -
    297--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[23].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune dépend de la circonscription académique du Blanc.

    Médias

    La commune est couverte par les médias suivants : La Nouvelle République du Centre-Ouest, Le Berry républicain, L'Écho - La Marseillaise, La Bouinotte, Le Petit Berrichon, France 3 Centre-Val de Loire, Berry Issoudun Première, Vibration, Forum, France Bleu Berry et RCF en Berry.

    Économie

    La commune se situe dans l’aire urbaine du Blanc, dans la zone d’emploi du Blanc et dans le bassin de vie du Blanc[15].

    La commune se trouve dans l'aire géographique et dans la zone de production du lait, de fabrication et d'affinage du fromage Pouligny-saint-pierre[26].

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine

    • Chapelle
    • Monument aux morts
    • Lanterne des morts
    • Croix Charles
    • Grottes de Saint-Hilaire
    • Grotte du Moulin
    • Fontaine de Fontigon

    Château d’Aigues-Joignant

    Le château d'Aigues-Joignant, au confluent de la Benaize et de l’Anglin, comme l’explicite son nom « eau qui joignent », appartenait à l’origine à la seigneurie de Cors tenue par les Sénebaud. Aux environs de 1130, un membre de la famille donne son fief à l'abbaye de l’Étoile, récemment installée en Poitou. Deux incendies le ravagent au XVIe siècle, le prieuré est, à cette époque, totalement remanié. L’ancienne chapelle a fait place à un bâtiment rectangulaire avec terrasse et le logis principal a été augmenté d’un étage et décoré d’ornements néo-Renaissance comme les meneaux ou les créneaux. Il est flanqué de deux tours rondes qui ne paraissent pas remonter au-delà du XVIe siècle. La grosse tour ouest abrite une belle salle gothique voutée d’ogives.

    Château des Ajoncs

    Le château des Ajoncs appartenaient au milieu du XIXe siècle à la famille Thomassin. En 1870, Oscar Thomassin légua la propriété, avec des moyens financiers, à la commune de Saint-Hilaire pour fonder un hospice. Celui-ci fonctionna de 1884 à 1937. D’ordonnance symétrique, le château se compose d’un corps de logis présentant curieusement quatre ouvertures en rez-de-chaussée, alors que le premier étage comporte cinq travées. Au centre de celui-ci la porte fenêtre centrale s’ouvre sur un vaste balcon. À chaque extrémité du corps de logis, en légère avancée et reliées au corps central par une petite aile, s’élèvent deux tourelles à toit en poivrière flanquées de pavillons dont l’une abrite une petite chapelle.

    Château de Céré

    Le château de Céré sur la rive droite de la Benaize, est classé aux monuments historiques depuis 1923. Le château fort est composé de quatre tours entourant un logis. L’une d’elles, « la tour à la lanterne », a encore des croisillons de bois datant du XIIIe siècle. Cette tour renferme un oratoire orné de fresques classé monument historique en 1923. Les tours de ce château servaient à garder des gués de la Benaize.

    Château de la Brosse

    Le château de la Brosse est le monument le plus ancien de Saint-Hilaire-sur-Benaize, son donjon carré date du XIIe siècle, il gardait le gué du même nom qui permettait de traverser la Benaize. Ce château a servi d’école à partir de 1851. L’école laïque de filles demeura jusqu’en 1920 dans ce château.

    Église Saint-Hilaire

    Elle est située sur la place. Elle fut construite aux XIe siècle, XIIIe et XIXe siècles et fut restaurée en 1801 et subit des remaniements de 1840 à 1901. En 1895 cette église possède une cloche de bronze du poids de 450 kg portant la date de 1528 elle fut classée monument historique, le . La chapelle date du XIe siècle puisqu’en 1092 Pierre II évêque de Poitiers fit donation aux bénédictins de Saint-Savin de plusieurs églises dont celle de Saint-Hilaire. Au XIIIe siècle sont construites la nef et la porte d’entrée et le XVIe siècle voit l’apparition du porche et du clocher. Le chœur datant du XIe siècle est éclairé par quatre ouvertures romanes, très étroites. Une très ancienne statue de bois, placée dans le porche aurait été restaurée, après la Révolution, cachée au-dessus de la voûte ainsi qu’un Christ en bois. Le clocher subit une réfection en 1991. À l’extérieur se trouvent de nombreux contreforts, une curieuse sculpture sur l’un deux et un cadran solaire au-dessus de la porte secondaire. La pierre des morts qui servait à poser le cercueil ne sert plus, mais est toujours présente près de l’église.

    Prieuré Saint-Hilaire

    Il est situé entre la rive gauche de la Benaize et une charmille. Celui-ci relevait, sans doute dès le XVe siècle, de l’importante abbaye bénédictine de Déols. Aux constructions d’origine qui regroupent la maison et des communs construits en équerre, est venu s’ajouter un bâtiment annexe qui porte la date de 1764. Le logis principal est un bâtiment rectangulaire flanqué de trois tours. La tour principale, arasée, indique l’entrée alors que la tour est renfermait un oratoire. Seules de petites ouvertures rectangulaires viennent percer le rez-de-chaussée surmonté, au XXe siècle, d’un étage sous combles et doté de plusieurs lucarnes.

    Logis Saint-Hilaire

    Ce sont deux bâtiments organisés autour d’une cour presque fermée : un ensemble construit et modifié du XVe siècle au XVIIe siècle dans l’esprit du siècle précèdent. Les ouvertures sont du XVIIe siècle : côté cour un chien assis flanqué de deux oculi, côté jardin, quatre oculi. On ne sait rien sur ce bâtiment avant le XIXe siècle. Le mur bas qui entoure le logis doit être la base des fortifications du château initial.

    Domaine de Bois Ménard

    Il s’élève sur un coteau qui domine l’Anglin. Le premier seigneur en est Joachim Roubault en 1427, et qui deviendra maréchal de France en 1461. En 1525, la famille Delesgue en est propriétaire. En 1618, Antoine Mornet achète le fief. La famille le conservera jusqu’en 1767 où, par mariage, il parvint à la famille Augier de Crémiers. Durant toute son histoire, Bois Ménard n’a cessé d’être modifié. La maison principale est composée de deux bâtiments accolés par un seul angle. Le premier, au sud, présente des angles arrondis. Il est construit sur une ancienne cave au murs épais et percés de niches, ce qui pourrait laisser penser à une chapelle. Le deuxième corps du logis a également été très modifié. Le premier étage, datant du XVIIIe siècle et percé de larges baies, tranche avec l’ancien rez-de-chaussée et ses petites ouvertures. Malgré ces nombreuses reconstructions, le domaine conserve toute son unité grâce à l’utilisation de matériaux et de lucarnes identiques, ainsi que de belles toitures à quatre pans.

    La Vaudieu

    C'est le vestige d’une ancienne commanderie de l’ordre de Malte, qui comptait aussi autrefois une chapelle. Une belle porte gothique signale un bâtiment de l’ancien prieuré. On y trouve aussi une croix avec le buste de saint Jean.

    Grottes de Saint-Hilaire

    Elles furent découvertes en 1875 et étaient les plus riches de la région en éléments naturels. Stalactites et stalagmites y étaient remarquables. Pendant longtemps elles se visitèrent librement, et chacun voulait emporter une petite pierre en souvenir ; elles furent ainsi très abîmées. Les entrées de la grotte de Saint-Hilaire sont aujourd'hui situées sur des propriétés privées. Ces grottes n'ont jamais été visitées dans leurs entièretés.

    Moulin de Ségère

    Il est aujourd’hui une propriété privée. Ce moulin à eau possède à ses côtés la rivière de l’Anglin avec de magnifiques chutes d’eau et en face une île privée.

    Héraldique, logotype et devise

    Blason
    D'or à une crosse de sable, au dragon de gueules brochant ; chaussé engrêlé d'azur chargé de deux poissons courbés d'argent affrontés en pal.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Lien externe

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Indre », sur le site de Lion 1906, consulté le 3 septembre 2018.
    2. « Saint-Hilaire-sur-Benaize » sur Géoportail., consulté le 17 septembre 2018.
    3. « Didacticiel de la règlementation parasismique : Indre », sur le site de la Prévention du risque sismique, consulté le 3 septembre 2018.
    4. « Saint-Hilaire-sur-Benaize », sur le site de ViaMichelin, consulté le 3 septembre 2018.
    5. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    7. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    10. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    11. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    12. Site de l'Insee : Saint-Hilaire-sur-Benaize, consulté le 6 septembre 2016.
    13. Charles Bouyssi, Communes et paroisses d’Auvergne, (lire en ligne).
    14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : La Vaudieu », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
    15. « Commune de Saint-Hilaire-sur-Benaize (36197) », sur le site de l'Insee, consulté le 28 octobre 2018.
    16. « Résultats des élections municipales 2001 », sur le site du Ministère de l'Intérieur, consulté le 16 avril 2018.
    17. « Résultats des élections municipales 2008 », sur le site du Ministère de l'Intérieur, consulté le 16 avril 2018.
    18. « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur le site du Ministère de l'Intérieur, consulté le 16 avril 2018.
    19. Site du Monde.fr : Saint-Hilaire-sur-Benaize, consulté le 21 septembre 2016.
    20. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    21. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    22. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    23. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    24. « Liste des établissements scolaires de l'Indre - Année scolaire 2018/2019 » [PDF], sur le site de l'Académie d'Orléans-Tours (consulté le ).
    25. « Regroupements pédagogiques intercommunaux (R.P.I.) » [PDF], sur le site de l'Académie d'Orléans-Tours (consulté le ).
    26. Site de l'Institut national de l'origine et de la qualité : Pouligny-Saint-Pierre, consulté le 15 août 2014.
    • Portail du Berry
    • Portail de l'Indre
    • Portail des communes de France
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.