Saint-Denis-lès-Sens

Saint-Denis-lès-Sens, anciennement Saint-Denis jusqu'au 31 juillet 2012[1], est une commune française située dans le département de l'Yonne en région Bourgogne-Franche-Comté.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Denis.

Saint-Denis-lès-Sens

Mairie.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Yonne
Arrondissement Sens
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Grand Sénonais
Maire
Mandat
Alexandre Bouchier
2020-2026
Code postal 89100
Code commune 89342
Démographie
Gentilé Dionysiens
Population
municipale
687 hab. (2018 )
Densité 102 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 13′ 46″ nord, 3° 16′ 02″ est
Altitude Min. 61 m
Max. 75 m
Superficie 6,73 km2
Type Commune urbaine
Aire d'attraction Sens
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Thorigny-sur-Oreuse
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Saint-Denis-lès-Sens
Géolocalisation sur la carte : Yonne
Saint-Denis-lès-Sens
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Denis-lès-Sens
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Denis-lès-Sens

    Géographie

    Localisation

    Saint-Denis-lès-Sens est une commune de l'Yonne située dans le canton de Thorigny-sur-Oreuse. Elle est entièrement installée dans la vallée alluviale.

    Géologie et relief

    La superficie de la commune est de 673 hectares ; son altitude varie entre 61 et 75 mètres[2].

    Hameaux

    La commune couvre le chef-lieu et deux hameaux : Sainte-Colombe et Granchette. Sainte-Colombe est le cœur historique dans lequel cohabitent la clinique et le lycée professionnel rural. On y trouve aussi l'essentiel des activités industrielles et commerciales de la commune, au sein du parc d'activités économiques, composé entre autres d’un pôle restauration et commerce et d’activités en lien avec la santé et les services. Le hameau de Granchette est resté plus rural.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Denis-lès-Sens est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 65 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[6],[7].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (75,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (62,6 %), eaux continentales[Note 3] (19,1 %), zones urbanisées (7,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,2 %), zones agricoles hétérogènes (4,1 %), cultures permanentes (0,5 %), forêts (0,2 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].

    Toponymie

    La commune doit son nom au nom du saint patron de la chapelle située dans le village en 1280. En 1453, on trouve le nom de St-Denis-sur-Yonne (écrit en latin) dans les archives de l'époque.[réf. nécessaire]

    Au cours de la Révolution française, la commune, qui portait le nom de Saint-Denis, fut provisoirement renommée Franciade-sur-Yonne puis de Montplaisir-sur-Yonne[10].

    Par décret en date du 1er août 2012, la commune de Saint-Denis devient la commune de Saint-Denis-lès-Sens[1]. Cette décision fait suite à une demande de la commune dont les premiers dossiers remontent à 2007.

    Histoire

    Les moines de Saint-Denis, près de Paris sont venus s'installer à Sainte-Colombe (entre 800 et 900). Ils défrichent et cultivent les terres à l'entour. Ils construisent des « granges », sortes d'annexes, pour le matériel et les récoltes. Comme les moines ne peuvent pas rentrer à l'abbaye pour chaque office, ils construisent également des chapelles, au milieu des champs, dont une dédiée à saint Denis, leur saint patron.

    Petit à petit, des habitations viennent se construire autour de ces granges et chapelles, car des familles travaillent pour les moines, au fur et à mesure que les surfaces cultivées s'accroissent.

    Le village, en fait, est une paroisse jusqu'à la Révolution, administrée par un curé, et ce sont les abbés de Sainte-Colombe qui sont les seigneurs.

    [réf. nécessaire]

    L’église paroissiale est du XVIe siècle, époque Renaissance. En 2017 d'octobre à novembre, la municipalité a mis en programmation la restauration intérieure complète de l'édifice.

    Elle est construite sur un plan parallélogramme et présente une nef unique avec un chevet à 3 pans

    Ses dimensions sont les suivantes :

    Église de Saint-Denis-lès-Sens

    d’une longueur de 31 mètres

    • d’une largeur de 6m, 50 (pour la nef) et de 5 m, 70 (au sanctuaire)
    • d’une hauteur de la voute à 8 m, 55 (pour la nef) et 8 m, 30 (au sanctuaire) Le portail est de la fin du XVIe siècle. Le cintre à caissons de la porte est inscrit dans un quadrilatère sculpté, composé de deux pilastres cannelés supportant une frise dorique. Une petite porte basse sur le côté, de même époque, mais plus simple, est aussi d’un joli dessin. A l’intérieur, la voûte de plâtre est maintenue par cinq poutres transversales, dont quelques-unes ornées de sculptures. Elle prend appui sur les murs de côté par l’intermédiaire de poutres longitudinales, dites « engoulées », du fait qu’à leurs extrémités sont sculptées des gueules d’animaux d’où elles semblent sortir. Sur la poutre faîtière, dans le chœur, se trouvent trois pendentifs en bois sculptés. Ils représentent des anges tenant chacun un écusson. Sur le dernier de ces écussons, on devine les armoiries des Salazar. On peut encore voir quelques restes de vitraux, dont un Saint Vincent (XVIe siècle)… ainsi qu’un vitrail plus récent, sur la vie de Sainte Colombe. Deux objets ont l’objet d’un classement :
    • un panneau de bois sculpté polychrome, du XVIe siècle, représentant la dormition de la Vierge
    • la cloche de bronze qui porte cette inscription « IHS. MI VENITE NU AUDITE ME. 1569. AVE MARIA. TE DEUM LAUDAMUS » (Venez à moi ; Maintenant écoutez-moi. 1569. Je vous salue Marie. Dieu, nous te louons) Le tabernacle est du XVIIIe siècle. On s’arrêtera devant la statue de Saint Denis, portant la tête dans les mains. Tel est l’attribut caractéristique du premier évêque de Paris, martyr. Si on décapite cette Église, … la communauté chrétienne perdure….

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires depuis la Libération
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 1945 mars 1953 Paul Simonet   Employé de banque
    mars 1953 mars 1983 Etienne Leprêtre   Agriculteur
    mars 1983 mars 1995 Gaillard Jacques   Agriculteur
    mars 1995 mars 2001 Hubert Leprêtre   Agriculteur
    mars 2001 En cours Alexandre Bouchier[11] LR Cadre de santé
    2e Vice-Président de l'Agglomération du Grand Sénonais
    5ème Vice-Président du Département de l'Yonne, Conseiller Départemental du canton de Thorigny-sur-Oreuse

    La première femme conseillère municipale à Saint-Denis, madame Suzanne Binon a été élue en 1965.[réf. nécessaire]

    Jumelages

    Au 21 janvier 2014, Saint-Denis-lès-Sens n'est jumelée avec aucune commune[12].

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[14].

    En 2018, la commune comptait 687 habitants[Note 4], en diminution de 6,78 % par rapport à 2013 (Yonne : −1,17 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1261079596152125134180144
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    185194193184186184180202213
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    208171158204279276279196367
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    434504520545513594650674768
    2018 - - - - - - - -
    687--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[10] puis Insee à partir de 2006[15].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune administre une école primaire comprenant une école maternelle et une école élémentaire et regroupant 63 élèves en 2012-2013[16].

    L'école élémentaire comprend deux classes et l'école maternelle une classe. Les enfants scolarisés à St-Denis bénéficient également d'une garderie et d'un service de restauration scolaire.

    Sainte Colombe Formations est une association de type loi 1901 : Unrep Bourgogne, organe de gestion

    Le lycée professionnel rural privé de Sainte-Colombe sous contrat avec le ministère de l'agriculture délivre les formations et les diplômes agricoles suivants

    le CAPa SAPVER Services aux Personnes et Vente en Milieu Rural,le BAC PRO SAPAT - Services Aux Personnes et Aux Territoires, le BAC PRO TCVA - Technicien conseil-vente en alimentation.

    Manifestations culturelles et festivités

    De nombreuses associations animent la vie communale : associations sportives, chasse, amis de la chapelle de Sainte-Colombe-lès-sens, club de l’Amitié, Animation-loisirs, l'ADDEVA...

    Les temps forts sont: les vœux du Maire et du Conseil Municipal en janvier, la saint-vincent tournante des trois villages St-Clément, St- Denis-lès-Sens et Soucy, le salon des arts en février, les rogations de Granchette en mai, le marché aux fleurs en mai, la journée pétanque en juin, la fête de Sainte-Colombe en juillet, les festivités du 14 juillet, le vide-grenier annuel en novembre, les deux bourses aux vêtements organisées par l'école en mars et octobre, la remise des prix des maisons fleuries autour du beaujolais nouveau en octobre, le goûter-spectacle de fin d'année pour les enfants en décembre et le repas du CCAS pour les ainés en décembre aussi.

    Économie

    La commune accueille des entreprises industrielles (Masson Marine, IBRE), commerciales (Hypermarché Leclerc et sa galerie marchande, Grand frais, Leader Price, Aldi, une concession Renault, le Centre distribution de la Poste…), plusieurs restaurants ainsi que de nombreux commerçants et artisans.

    Au 31 décembre 2010, 1000 salariés travaillaient sur le territoire communal.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Patrimoine naturel

    Le chemin de halage attire de nombreux promeneurs ainsi que les pêcheurs à la ligne qui viennent attraper gardons, brochets, sandres et silures dans cette partie de rivière connue pour être très poissonneuse.

    Les globules à la croix de St-Denis–lès-Sens…

    Monnaies en or découvertes en 1992 au lieudit « le Champ-Notre-Dame ».

    Cet exceptionnel trésor rassemble 242 pièces de monnaie en or d'époque gauloise, appelées statères. Il a été trouvé au fond d'un trou de calage de poteau formant la structure d'une maison. Toutes identiques et d'un poids unitaire de 7,5 g, ces monnaies sont de forme globulaire, fortement bombées. Elles laissent apparaître la trace de coulée du flanc avec une arête relativement saillante et portent un décor en forme de croix. Le poids de chaque pièce est particulièrement élevé.

    Ce type de monnaies a été attribué successivement aux Sénons, aux Carnutes, aux Parisii, aux Bellovaques et aux Suessions. La carte de répartition est très vaste. Le Muret Charbouillet signale, en 1889, que « cent trente-neuf statères en forme de balles ont été trouvés au lieudit "au-dessus de la Hayette", terroir de Sainte-Preuve, canton de Sissonnes (Aisne). Ces monnaies, très rares jusqu'ici, provenaient pour la plupart d'une vigne sise à Moinville, près de Melun, où l'on en trouve pour ainsi dire chaque année ». D'autres études ont été entreprises depuis, signalons notamment le travail du Dr Colbert de Beaulieu en 1970 sur la typologie. B. Fischer signale également dans le RIG un exemplaire épigraphe IVI, conservé dans une collection privée. Elle faisait remarquer qu'il « est impossible de déterminer avec sûreté le procédé selon lequel ces globules ont été réalisés : coulée ou frappe traditionnelle ». Une attribution aux Parisii reste possible. Ce monnayage serait antérieur à la Guerre des Gaules.

    Le « trésor » a été découvert à Saint-Denis-lès-Sens, au début de l'année 1992, lors des fouilles archéologiques préventives à la construction de l'autoroute A5 qui relie Troyes à Melun-Sénart. L'attribution aux Sénons semble la plus vraisemblable.

    Les Sénons, dont le nom signifie les Sages ou les Anciens, possédaient un vaste territoire qui s'étendait entre le sud de la Champagne et le nord de la Bourgogne. Leur principal oppidum était Agedincum (Sens). Une attestation est notamment transcrite par César dans ses Commentaires sur la Guerre des Gaules, puisqu'il raconte avoir fait hiverner six de ses légions, en 53 av. J.-C. à Agedincum. Labienus, lieutenant et légat de César, s'établira également dans la région de Sens, entre les batailles de Gergovie et Alésia, afin de surveiller les routes et de protéger les armées de César d'une attaque des Belges ou des Germains. Les Sénons possédaient plusieurs autres oppida comme Auxerre, Tonnerre ou Avallon et Divona semble avoir été leur principal sanctuaire.

    Personnalités liées à la commune

    • Colombe de Sens († vers 273), vierge qui subit le martyre à Sens ; fêtée localement le 31 décembre.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Conférence de Joël Drogland : le camp de Saint-Denis-lès-Sens https://patrimoine-vanne.info/bibliographie/N19/N19.html

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Décret no 2012-938 du 1er août 2012 portant changement du nom de communes
    2. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Sens », sur insee.fr (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    10. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    11. Conseil général de l’Yonne, Ma Commune, consulté le 31 décembre 2013.
    12. « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », sur le site du ministère des Affaires étrangères (consulté le ).
    13. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    14. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    16. « Yonne (89) > Saint-Denis > École », sur le site du ministère de l'Éducation nationale (consulté le ).
    17. cl. Musées de Sens, L. de Cargouët
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