Saint-André-d'Embrun

Saint-André-d'Embrun est une commune française située dans le département des Hautes-Alpes, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Pour les articles homonymes, voir Saint-André.

Saint-André-d'Embrun

Mairie de Saint-André-d'Embrun et agence postale.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Hautes-Alpes
Arrondissement Gap
Intercommunalité Communauté de communes de Serre-Ponçon
Maire
Mandat
Jean Marie Melmont
2020-2026
Code postal 05200
Code commune 05128
Démographie
Population
municipale
677 hab. (2018 )
Densité 18 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 35′ 12″ nord, 6° 32′ 05″ est
Altitude Min. 796 m
Max. 2 934 m
Superficie 38,63 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Embrun
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Embrun
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Saint-André-d'Embrun
Géolocalisation sur la carte : Hautes-Alpes
Saint-André-d'Embrun
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-André-d'Embrun
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-André-d'Embrun

    Géographie

    Communes limitrophes

    Climat

    Climat de la région d'Embrun 1961-1990
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) −3,2 −2,1 0,1 3,1 6,7 9,9 12,4 12,1 9,7 5,8 0,9 −1,9 4,4
    Température moyenne (°C) 1,2 2,7 5,5 8,7 12,7 16,2 19,3 18,8 15,9 11,4 5,6 2,4 10
    Température maximale moyenne (°C) 5,7 7,6 10,9 14,4 18,6 22,4 26,2 25,5 22,1 16,9 10,4 6,7 15,6
    Humidité relative (%) 66 64 61 61 64 65 59 62 66 68 68 66 64
    Source : Infoclimat[1]

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-André-d'Embrun est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Embrun, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 12 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (79,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (79,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (50,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (15,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (13,9 %), prairies (10,6 %), zones agricoles hétérogènes (9,7 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous la forme latine Sanctus Andrea au XIIIe siècle dans le cartulaire de l'abbaye de Valbonne et en 1284 dans les archives de l'évêché d'Embrun.

    Sant Andreu d'Ambrun en occitan.

    Ce nom désigne une paroisse dédiée à saint André, un des apôtres de Jésus-Christ.

    Histoire

    Au Moyen Âge, Saint-André appartient au mandement de Terre-Commune, rassemblant également les actuels territoires d'Embrun et de Saint-Sauveur. Le Dauphin et l'archevêque d'Embrun possédaient à titre égal le territoire.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    Marc Zanetto PR-UDI Comptable
    Jacques Gasquet[9] DVD Retraité
    Ancien membre du bureau communautaire de la communauté de communes de l'Embrunais[10]
    En cours Jean Marie Melmont   Retraité

    Intercommunalité

    Saint-André-d'Embrun a fait partie, jusqu'en 2016, de la communauté de communes de l'Embrunais. Depuis le , elle est rattachée à la communauté de communes de Serre-Ponçon[11].

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[13].

    En 2018, la commune comptait 677 habitants[Note 3], en augmentation de 5,62 % par rapport à 2013 (Hautes-Alpes : +1,02 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 0209581 0021 0221 051996974910938
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    920856835788782792781703697
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    629644618585549541519471440
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    412415361462417495587625650
    2018 - - - - - - - -
    677--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Un projet de carrière (extraction de graviers) de la société Routière du Midi dans le lit de la Durance a suscité la polémique en 2012. Il concerne l'exploitation annuelle de 100 000 à 150 000 tonnes de matériau sur 22 années[16]. Il est reproché à ce projet de risquer d'affecter les activités liées à la pratique des sports d'eau vive sur la Durance (notamment le site de la vague du Rabioux), à la pratique de la pêche et au tourisme en général. Des préoccupations d'ordre écologique et de nuisance liées au passage de nombreux camions, notamment sur la commune voisine de Châteauroux-les-Alpes ont également été exprimées[17].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    Inscription d'Albert Sinard sur le monument aux morts.
    • Albert Sinard (1922-1944), résistant français né à Saint-André-d'Embrun. Son nom est inscrit sur le monument aux morts[19].

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Infoclimat
    2. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. « Liste des maires du département des Hautes-Alpes », sur le site de la préfecture des Hautes-Alpes, (consulté le ).
    10. « Election des vice-présidents du 14 avril 2014 » [PDF], Communauté de communes de l'Embrunais (consulté le ).
    11. Direction des libertés publiques et des collectivités locales, « Création de la communauté de communes de Serre-Ponçon par fusion des communautés de communes de l'Embrunais et du Savinois Serre-Ponçon et extension aux communes de Chorges et Pontis » [PDF], Recueil des actes administratifs no 05-2016-015, Préfecture des Hautes-Alpes, (consulté le ).
    12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    16. Document d'analyse [PDF], site de la préfecture des Hautes-Alpes.
    17. Lettre sur le site EELV.
    18. « Église Saint-André de Saint-André-d'Embrun », notice no PA00080604, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    19. « ISNARD Albert Paul - Maitron », sur maitron.fr (consulté le )
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