SaintéLyon

La SaintéLyon est un « running raid nocturne » entre les villes de Saint-Étienne et de Lyon. C'est une course à pied très populaire, en individuel ou en relais par équipes de 2, 3 ou 4 personnes. Il est également possible de la faire en randonnée. Elle s'effectue en partie sur du bitume et sur des chemins pédestres.

SaintéLyon
Longue file de lampes frontales, SaintéLyon 2013.
Généralités
Sport Ultra-trail
Création 1952
Organisateur(s) Le CTLYON
Catégorie Course en partie sur du bitume et sur des chemins pédestres, en grande partie nocturne
Périodicité Annuelle
Lieu(x) de Saint-Étienne à Lyon (région Auvergne-Rhône-Alpes)
Participants 17 000
Statut des participants Amateurs
Site web officiel http://www.saintelyon.com/
Palmarès
Plus titré(s) Michel Delore (8)
Ginette Baudrand, Anne-Marie Chapelle et Maud Gobert (4)

Cette course a lieu chaque année le premier week-end du mois de décembre.

Histoire

En 1951, des cyclotouristes stéphanois et lyonnais décident d'organiser un randonnée pédestre hivernale de 60 km, durant deux jours, en suivant le GR 7. C'est donc le que la première randonnée pédestre entre Lyon et Saint-Étienne a lieu avec 23 engagés. Mais 7 n'ont pas pris le départ[1] et Justin-Mary Cuzin, un assureur lyonnais[2] engagé, les précède finalement à ski de fond. 15 marcheurs prennent donc le départ et 13 terminent le périple le lendemain à Saint-Étienne. Ce premier raid fut effectué en deux étapes avec une escale dans une auberge de Sainte-Catherine[1]. Déjà le froid et la neige furent au rendez-vous de la première édition[3].Une deuxième édition a eu lieu en 1952 au mois de décembre. Ce n'est qu'en 1971 que la randonnée devient une compétition de marche longue de 63,2 km, alternant une année sur deux le sens du parcours entre les deux villes. De 1953 à 1971, les marcheurs ont le choix entre effectuer le parcours en une ou deux étapes. Mais depuis 1972, le parcours ne peut être fait qu'en une étape. Les concurrents ne seront autorisés à courir qu'en 1977, surfant sur le succès du jogging dans les années 1970, et devant la difficulté d'appliquer le règlement et de contrôler les marcheurs[4],[5].

En 1991, Serge Marvalin, nouveau directeur systématise le départ à Saint-Étienne à minuit. La course prend désormais le nom de SaintéLyon.

Entre 1995 et 2001, l'organisation décide de ne proposer l'épreuve que tous les deux ans à cause de difficulté de logistique, puis elle redevient annuelle avec l'aide d'organismes professionnels. En 2001, une nouvelle organisation prend en charge la course, Extra Sports, avec Michel Sorine pour nouveau directeur. Désormais il est possible de parcourir la distance en relais de deux ou trois coureurs[6]. L'année 2002 donne une aura supplémentaire à la course grâce au partenariat avec le Téléthon.

En 2010, une épreuve plus courte de 44 km est ajoutée, la Saintexpress. Départ de Sainte-Catherine et arrivée au palais des sports de Gerland.

Depuis 2003, le lieu d'arrivée change pratiquement tous les ans, faisant varier la longueur du parcours :

  • en 2003, arrivée à la patinoire Charlemagne, 65 km
  • en 2004 à 2006, palais des sports de Gerland, 68 km
  • en 2007, campus de La Doua, 69 km
  • en 2008, retour au palais des sports de Gerland, 68 km.
  • en 2009 et 2010 palais des sports de Gerland, 68 km
  • en 2016, Halle Tony-Garnier, 72 km

Depuis 2003, en marge de l'épreuve, des coureurs tentent de se rendre à pied depuis Lyon au départ de la course avant de prendre part à la course officielle. Cet aller-retour se nomme d'abord la LyonSaintéLyon puis est appelé La 180 à partir de 2013.

En 2013 est créée la SaintéSprint, épreuve de 21 km reliant Soucieu-en-Jarrest au palais des sport de Gerland. En 2016 est créée la Saintétic, épreuve de 12 km reliant Chaponost à la Halle Tony-Garnier, lieu d'arrivée de toutes les distances.

En 2020, pour la première fois depuis sa création, l'organisation de la SaintéLyon est contrainte d'annuler l’événement en raison des restrictions sanitaires liées à la COVID19.

Animation et feu pour réchauffer les coureurs dans la nuit sur la SaintéLyon 2017.

Meilleures performances

  • Michel Delore, journaliste et écrivain, a remporté 8 fois l'épreuve entre 1970 et 1980, soit en marche, soit en course. En course il établit un premier record de référence à 5 h 20 en 1978.
  • Gérard Petit détient le record de l'ancienne distance dans le sens Lyon-Saint-Étienne en 4 h 44
  • Béatrice Reymann réalise le record féminin de l'ancienne distance en 5 h 9 lors de l'édition 1993.
  • Jean-Franck Proîetto bat le record masculin de l'ancienne distance en 4 h 19 min 55 s[7] en 1994, qui ne sera jamais battu jusqu'au changement de distance.
  • Jérôme Trottet remporte l'épreuve 5 fois : en 1997, 1999, 2001 et 2002 sur l'ancienne distance et en 2005 sur la nouvelle distance.

Évolution du parcours

La course s'est rallongée au cours du temps. Jadis de 68,2 km lors de la première édition, celle-ci a diminué légèrement avec environ 63 km sur les éditions suivantes. Mais sur la fin des années 2000, la distance s'est rallongée, se rapprochant de 70 km, allant jusqu'à 75 km lors de la soixantième édition en 2013. Elle redescend légèrement ensuite pour approcher les 72 km jusqu'en 2018, où la SaintéLyon a proposé le parcours le plus long depuis l'origine de la course, soit 81 km[8] et 2 100 m de dénivelé[9].

Le dénivelé positif de 2018 qui dépasse les 2 000 m est également inédit, ayant déjà progressé avant: proche de 1 300 m dans les années 2000, il était de 1 788 m en 2013 puis près de 1 900 m en 2016.

L'évolution donne aussi de plus en plus d'importance aux chemins. En 1952, le parcours était à près de 90 % routier. En 1976, la route ne totalisait plus que 60 % du parcours. Ce chiffre a stagné pendant longtemps. En 1999, on comptait encore 65 % de route pour 35 % de chemins. Lors de l'édition 2012, le parcours de 69,6 km était de part égale (50 %) entre les chemins et la route[10]. Et en 2013, les chemins pédestres ont augmenté pour totaliser 56 % du parcours. En 2016, la distance sur route est estimée à 60 % du parcours total et donc 40 % pour les chemins.

Mais le parcours conserve ses passages classiques: montée à la sortie de Sorbiers, col de la Gachet, Sainte-Catherine, bois d'Arfeuille (appelé forêt de l'Inde sur les cartes), Soucieu-en-Jarrest, Chaponost, montée entre les aqueducs de Beaunant et La Mulatière (arrivée sur Lyon). Le parcours passe par les monts du Lyonnais notamment son village le plus haut, Saint-André-la-Côte.

Conditions de course

La première édition du raid entre Lyon et Saint-Étienne en fut déjà marquée par le froid, la neige, le verglas et les chutes qui vont de pair mais aussi les problèmes de balisage[11].

En 1990, une tempête de neige a contraint Alain Pagot, directeur de l'organisation, à stopper la course à hauteur de Sainte-Catherine mais 96 coureurs allèrent quand même jusqu'au bout. Selon Pascal Lavault, vainqueur cette année-là, l'épaisseur de la neige était de près d'un mètre au col de la Gachet[12].En dépit de ces conditions dantesques, un sondage réalisé en 1991 confirme l'envie de la très grande majorité des coureurs de maintenir l'évènement au mois de décembre et le départ à minuit[13].

En 2010, la neige fait son grand retour de même que le verglas au matin à la suite d'une chute des températures et des dégâts qui vont avec : une cinquantaine de concurrents sont transportés à l’hôpital victimes de fractures diverses à la suite de chutes voire plus rarement de coureurs en l’état d’hypothermie[14].La neige est à nouveau au rendez-vous en 2012[15] avec des dommages moins conséquents mais tout de même 27 hospitalisations. Le gel et le verglas ont encore marqué l'édition 2013[16].

La SaintéLyon a aussi parfois été courue dans des conditions boueuses comme en 2007[17] où le brouillard fut aussi présent[18].

En 2018 pour la 65ème édition, les coureurs partirent sur un terrain boueux et glissant à la suite de plusieurs jours de pluies dans la région. La pluie s'est également invitée dès le départ de la course, et ne s'est que très peu arrêtée. C'est dans une mer de boue, détrempés[9] et avec un vent conséquent que les "amateurs éclairés" ont affronté ces 81 km.

Longue file de lampes frontales, de nuit.

Participation

Avant 2010

Longtemps très faible, la participation à l'évènement décolle à partir de 1971, date à laquelle cette marche devient une compétition[19]. Mais après un pic en 1980 avec quatre mille concurrents, l'audience de la SaintéLyon décroît rapidement dans les années qui suivent. Ce n'est qu'en 1991 que la participation remonte. À partir de 2001, l'organisation change et la SaintéLyon devient une épreuve de masse.

AnnéeTotal engagésFormuleEngagés selon formulePartantsClassés
De 1952 à 1971
23 1 étapen'existait pas
2 étapes231513
1953 27 1 étape7 ? ?
2 étapes20 ? ?
1960 54[20] 1 étape22 ? ?
2 étapes32 ? ?
De 1972 à 2001
1972 + de 100 1 étape ? ? ?
1974 184[21] 1 étape184 ? ?
1975 249[22] 1 étape249 ? ?
1976 400 1 étape400 ? ?
1977 750[21] 1 étape750 ? ?
1978 2 000 1 étape2 000 ?1 160[23]
1979 3 500[24] 1 étape3 500 ? ?
1980 4 000 1 étape4 000 ?1 614[25]
1983 + de 2 000 1 étape ? ?1 407[26]
1987 1 200[27] 1 étape1 200 ? ?
1988 800[28] 1 étape800 ? ?
1990 889 1 étape88988996[29]
1991 1 500[30] 1 étape1500 ? ?
1999 1 502 1 étape1 502 ?816[6]
De 2001 à 2009
2001 3 300 Solo ? ?1 165[6]
Relais ? ? ?
2004 + de 5 000[6] Solo ? ? ?
Relais ? ? ?
2006 7 500[6] Solo ? ? ?
Relais ? ? ?
2007 8 200[7] Solo4 200 ?2752[31]
Relais ? ?3 650
2009 10 000 Solo5 600[6] ? ?
Relais4 400 ? ?

À partir de 2010

  • En 2010, l'épreuve comptait 11 500 inscrits mais face à la météo, seuls 8 850 prirent le départ et 7 538 arrivèrent à Lyon[14].
  • En 2012, 12 000 coureurs étaient engagés dont la moitié en parcours solo. 9 029 furent classés.
  • En 2013, 14 000 coureurs étaient inscrits sur l'ensemble des parcours. 5 802 étaient au départ (dont 474 femmes)[32] de la SaintéLyon solo et 5 093 rallièrent l'arrivée (dont 412 femmes). 482 équipes de relais à quatre étaient au départ. Sur la SaintExpress, on comptait 2 307 coureurs au départ dont 2 159 parvenaient à finir à Lyon. Sur la SaintéSprint, 1 368 partants étaient recensés et la quasi-totalité (1 358) parvenait à terminer.
  • En 2014, on comptait 12 838 partants sur l'ensemble des parcours. 5 550 partants étaient au départ du 72 km de la SaintéLyon solo (dont 484 femmes) et 4 939 rallièrent l'arrivée (dont 435 femmes). On comptait aussi 208 relais de deux coureurs (et 199 réussites), 236 relais de trois coureurs (et 229 réussites), 511 relais de quatre coureurs (et 501 réussites). 2 526 coureurs partaient sur la SaintExpress (dont 494 femmes) et 2 401 rallièrent l'arrivée (dont 469 femmes). 1 673 coureurs prenaient le départ de la SaintéSprint (dont 600 femmes) et 1 658 rallièrent l'arrivée (dont 595 femmes).

Palmarès

C'est seulement à partir de 1992 que le départ a été pris systématiquement à Saint-Etienne d'où la séparation du palmarès.

Raid Lyon - Saint-Étienne

AnnéeFormuleFemmesTempsHommesTemps
1 étape
2 étapes ? ?Jean Dutour, Jean-Claude Henry, Roger Benetière, Georges Montano et André Asteix12 h 38
1953 1 étape ? ?André Chaumeil10 s 10
2 étapes ? ?Jullian9 h 50
1955 1 étape ? ?Francon, Thévenot et Riffard9 h 56
2 étapes ? ?Bistrot et Fusier11 h 6
1957 1 étape ? ?Roger Benetière9 h 58
2 étapes ? ?Rousseau11 h 28
1959 1 étape ? ?Francon et Cascarino9 h 24
2 étapes ? ?René Lorimey, Seveyrat et Lesthievent10 h 29
1961 1 étape ? ?Roger Benetière et Desroche9 h 59
2 étapes ? ?Douet et Chovet11 h 42
1963 1 étape ? ?Kraemer et Camille Moutard10 h 8
2 étapes ? ?Lelaquet9 h 46
1965 1 étape ? ?Camille Moutard (non classé car licencié), Françon, Colange et Riffard10 h 7 pour Moutard, 10 h 20 pour les autres
2 étapes ? ?G. et L. Morestin10 h 28
1967 1 étape ?résultats non enregistrés ?résultats non enregistrés
2 étapes ?résultats non enregistrés ?résultats non enregistrés
1969 1 étape ? ?François et Poyet ?
2 étapes ? ?Bouveyron ?
1971 1 étape ? ?Michel Delore et Travard7 h 55 min 30 s
2 étapes ? ?François9 h 25
1973 1 étapeCarrerie de Biève ?Michel Delore7 h 45
2 étapes
1975 1 étapeFont ?Michel Delore et Moene7 h 25
2 étapes
1977 1 étapeAnne-Marie Chapelle8 h 50 minMichel Delore5 h 37
2 étapes
1980 1 étapeAnne-Marie Chapelle8 h 16Georgiou5 h 42
2 étapes
1982 1 étapeMartine Planus7 h 15Daniel Dumortier5 h 11
2 étapes
1984 1 étapeGinette Baudrand6 h 1Gérard Petit4 h 44
2 étapes
1986 1 étapeBlandin6 h 41Gérard Petit4 h 47
2 étapes
1988 1 étapeGinette Baudrand5 h 54Maurice Mondon et Gérard Guillot4 h 46
2 étapes
1990 1 étapeLaurence Maillard ?Gérard Guillot, Pascal Lavault, Bruno Fléchet, Pierre Gandemer et Robert Morin6 h 42 min 6 s
2 étapes

Raid Saint-Étienne - Lyon

AnnéeformuleFemmesTempsHommesTemps
1 étape
2 étapes ? ?André Chaumeil ?
1954 1 étape ? ?Thévenet, Bauer, Roger Benetière, Faucon et Baudement10 s 10
2 étapes ? ?Jullian8 h 13
1956 1 étape ? ?Rochet et Roger Benetière9 h 39
2 étapes ? ?Pas de classement
1958 1 étape ? ?Roger Benetière9 h 30
2 étapes ? ?René Lorimey11 h
1960 1 étape ? ?Comas10 h 48
2 étapes ? ?Fronton et Halary9 h 51
1962 1 étape ? ?Camille Moutard10 h 7
2 étapes ? ?Lelaquet, G. Colange, R. Colange, Lorimey, Faure et Tronel10 h 2
1964 1 étape ? ?Lelaquet9 h 39
2 étapes ? ?Mathevet9 h 43
1966 1 étape ? ?1 - Camille Moutard (non classé car licencié) 2 - Jean Boldini, Mathevet et Servantès ?
2 étapes ? ?R. et J. François, G. et L. Morestin ?
1968 1 étape ? ?Bernard et R. Colange9 h 40
2 étapes ? ?François8 h 38
1970 1 étape ? ?Georges et René Colanges et François Allier9 h 42
2 étapes ? ?Sevrin8 h 53
1972 1 étapeRossana Valente11 h 47Michel Delore7 h 25
2 étapes ? ? ? ?
1974 1 étapeNicole Archimbaud10 h 49Michel Delore7 h 30
2 étapes
1976 1 étapeAnne-Marie Chapelle9 h 18Moene, Michel Delore, Henri Dhaquitaine, Francis Demestre et Ramon Zabalo6 h 58
2 étapes
1978 1 étapeAnne-Marie Chapelle8 h 09 minMichel Delore5 h 20
2 étapes
1979 1 étapeMonique Borelle6 h 54Charret et Marc Triquigneaux5 h 6
2 étapes
1981 1 étapeMathieu7 h 50Georgiou5 h 13
2 étapes
1983 1 étapeGinette Baudrand et Martine Planus6 h 24Daniel Badard5 h 6
2 étapes
1985 1 étapeGinette Baudrand5 h 32Gérard Petit4 h 39
2 étapes
1987 1 étapeBlandin5 h 52Daniel Robelin4 h 30
2 étapes
1989 1 étapeHoffelinck5 h 51 min 24 sMaurice Mondon4 h 31 min 17 s
2 étapes
1991 1 étapeMartine Valla5 h 59Pascal Lavault4 h 21 min 40 s
2 étapes

LyonSaintéLyon

AnnéeFemmesTempsHommesTemps
2019Alexandre BoucheixAller : 9 h 16 min 43 s / Retour : 7 h 27 min 35 s

SaintéLyon

AnnéeFemmesTempsHommesTemps
1992... Eustache5 h 55 min 50 s. Poyet4 h 35 min 5 s
1993Béatrice Raymann5 h 13 min 0 sMaurice Mondon4 h 41 min 40 s
1994... Bechon6 h 5 min 15 sJean-Franck Proietto4 h 19 min 55 s
1995Valérie Chambry6 h 5 min 15 sEric Flamand4 h 33 min 20 s
1997Valérie Chambry5 h 34 min 0 sJérôme Trottet4 h 36 min 0 s
1999Martine Volay6 h 24 min 30 sJérôme Trottet4 h 44 min 3 s
2001Tsilla Rosell 5 h 23 min 48 sJérôme Trottet4 h 32 min 15 s
2002Brigitte Bec5 h 59 min 45 sJérôme Trottet4 h 27 min 26 s
2003Michelle Leservoisier5 h 51 min 44 sArnaud Attala4 h 52 min 42 s
2004Lucile Bellotti6 h 2 min 0 sGilles Guichard5 h 0 min 51 s
2005Stéphanie Lemée6 h 12 min 7 sJérôme Trottet5 h 0 min 42 s
2006Victoria Pageaud6 h 12 min 20 sPhilippe Rémond5 h 0 min 53 s
2007Cathy Dubois6 h 37 min 21 sFranck Proietto5 h 0 min 40 s
2008Sonia Furtado5 h 49 min 16 sFabien Antolinos5 h 0 min 10 s
2009Maud Gobert5 h 54 min 24 sChristophe Malardé4 h 52 min 35 s
2010Maud Gobert6 h 12 min 57 sDenis Morel5 h 18 min 17 s
2011Séverine Hostier6 h 42 min 14 sErik Clavery4 h 54 min 44 s
2012Cathy Dubois7 h 13 min 25 sEmmanuel Gault5 h 16 min 3 s
2013Maud Gobert6 h 57 min 59 sBenoit Cori5 h 32 min 30 s
2014Maud Gobert6 h 48 min 44 sPatrick Bringer5 h 20 min 47 s
2015Corail Bugnard6 h 32 min 54 sBenoit Cori / Nicolas Martin5 h 7 min 42 s
2016Juliette Benedicto6 h 35 min 36 sEmmanuel Meyssat5 h 17 min 27 s
2017Caroline Chaverot6 h 37 min 39 sEmmanuel Meyssat5 h 18 min 1 s
2018Aigul Mingazova 7 h 55 min 35 sGuillaume Porche6 h 26 min 12 s
2019Camille Bruyas6 h 54 min 0 sCédric Fleureton5 h 54 min 17 s

SaintExpress

AnnéeFemmesTempsHommesTemps
2010Fleur Carron4 h 29 min 13 sOswald Cochereau3 h 31 min 29 s
2011Émilie Celle3 h 37 min 13 sOswald Cochereau2 h 46 min 1 s
2012Louise Basty3 h 57 min 20 sBenoît Holzerny3 h 8 min 54 s
2013Nathalie Pascal4 h 9 min 35 sBruno Rey3 h 33 min 26 s
2014Stéphanie Mauzat4 h 12 min 34 sSylvère Pruvost3 h 21 min 7 s
2015Céline Carrez3 h 52 min 15 sManu Meyssat3 h 10 min 54 s
2016Stéphanie Mauzat3 h 49 min 48 sThibaut Garrivier3 h 10 min 13 s
2017Marie Peytaud3 h 54 min 41 sPierre-Hugo Romain3 h 17 min 46 s
2018Laure Desmurs3 h 58 min 43 sBaptiste Chassagne3 h 9 min 39 s
2019Marie Perrier3 h 42 min 32 sAziz Yachou 3 h 11 min 8 s

SaintéSprint

AnnéeFemmesTempsHommesTemps
2013Sophie Martin1 h 43 min 54 sThomas Flavien1 h 22 min 11 s
2014Angela Bchini1 h 52 min 32 sVincent Pialoux1 h 36 min 22 s
2015Léa Salah1 h 49 min 8 sArnaud Jaillard1 h 24 min 23 s
2016Mylène Bacon1 h 26 min 38 sRomain Anglade1 h 16 min 14 s
2017Alizee Sadry1 h 44 min 8 sPaul Mathou1 h 22 min 34 s
2018Nolwenn Burcklé1 h 29 min 59 sGuillaume Adam1 h 17 min 36 s
2019Caroline Lafaye1 h 58 min 47 sHugo Altmeyer1 h 33 min 2 s

SaintéTic

AnnéeFemmesTempsHommesTemps
2016Anne-Cécile Thévenot55 min 16 sAntoine De Wilde47 min 39 s
2017Sophie Rousselet1 h 0 min 12 sAymeric Damour49 min 43 s
2018Laure Bovet1 h 9 min 18 sNicolas Gacon50 min 36 s
2019Alexia Coudray1 h 0 min 10 sTom Santos50 min 45 s

La 180

Réalisée pour la première fois en 2003 à l’occasion du cinquantenaire de la SaintéLyon, la LyonSaintéLyon consiste à faire le trajet entre Lyon et Saint-Étienne à pied pour se rendre sur le lieu de départ de l'épreuve avant de prendre part à la course officielle pour le retour, en se joignant aux milliers de coureurs participants. La distance à parcourir est de 136 km avec un dénivelé positif de 3 000 m.

L'aller est effectué en groupe à une allure de footing. Le retour est effectué individuellement en mode compétition.

D'un commun accord avec les organisateurs de la SaintéLyon, l'épreuve est renommée en début d'année 2013 pour éviter toute confusion d'usage de nom avec l'épreuve officielle. La « LyonSaintéLyon » devient « La 180 ». Le nombre 180 correspond à la somme des numéros des départements traversés par l'épreuve (69 + 42 + 69).

Chronologie

Ravitaillement de Sainte-Catherine à l'aller (LyonSaintéLyon 2010)
  • 2003 : Première édition initiée par Lionel Planes. Cinq participants tentent d'effectuer l'aller-retour, quatre y parviendront. Parmi eux figurent Michel Poletti, organisateur de l'Ultra-Trail du Mont-Blanc, et Philippe Billard, directeur de la publication du magazine Ultrafondus. L'arrivée de la course officielle est située à la patinoire Charlemagne. La distance est alors de 130 km. Michel Poletti signe un chrono de 7 h 50 lors du retour (course officielle).
  • 2010 : Ils sont 8 coureurs à effectuer avec succès l'aller-retour malgré les conditions météo difficiles. Neige, verglas, froid et vent glacial ont mis les organismes des participants à rude épreuve[33],[34]. Première participation féminine à l'aller-retour (Cécile Bertin). L'aller a été effectué en 11 h 17. Le meilleur temps au retour est réalisé par Reynald Begin en 9 h 24. Cécile Bertin effectue le retour en 12 h 57.
  • 2011 : Record de participation. Ils sont 19 coureurs à tenter l'aller-retour[35] et 14 arrivent au bout. L'aller a été effectué en 11 h 31. Le meilleur temps au retour est réalisé par Guilhen Dubourdieu en 8 h 17. La première femme (encore Cécile Bertin) réalise un temps de 10 h 52.
  • 2012 : Ils sont à nouveau 19 coureurs à prendre le départ et encore 14 à le réussir. Si les conditions rencontrées en début d'épreuve sont excellentes (soleil, ciel dégagé, terrain sec), celles-ci se dégradent progressivement à l'approche de Sainte-Catherine : la neige et les congères freinent considérablement la progression des participants. C'est avec près d'une heure trente de retard sur le plan de route initial que le groupe arrive à Saint-Étienne (12 h 44 pour l'aller). Au retour, les congères sont toujours bien présentes sur le versant stéphanois, le verglas gêne la course sur le versant lyonnais, et quelques chutes de neige en fin de matinée durcissent encore les conditions de course. Guilhen Durbourdieu signe le meilleur temps pour le retour en 9 h 47. Céline Burgod, unique féminine à avoir relevé le défi, termine en 13 h 50.
  • 2013 : D'un commun accord avec les organisateurs de la SaintéLyon, l'épreuve est renommée en début d'année pour éviter toute confusion d'usage de nom avec l'épreuve officielle. La LyonSaintéLyon devient ainsi « La 180 ». Ils sont 22 coureurs inscrits à partir pour l'aller-retour[36], 19 parviennent à le parcourir entièrement[37]. Vainqueur en 2010, Reynald Begin réalise le meilleur temps sur le retour en 10 h 2. Patricia Bonhomme finit première féminine en 13 h 39.
  • 2014 : Cette édition peu neigeuse verra s'élancer 18 coureurs, 14 franchiront la ligne d'arrivée le lendemain. Les premiers arrivant du retour sont Ana Lourenco en 11 h 28 pour les dames et Reynald Begin en 8 h 52 pour les messieurs[38].
  • 2015 : Édition particulièrement estivale, partant/arrivant pour la première fois depuis la halle Tony Garnier. 19 coureurs prendront le départ de l'épreuve, 15 boucleront l'aller/retour. Les premiers arrivant du retour sont Corinne Ducreux en 13 h 30 pour les dames et Cédric Chaudet en 9 h 41 pour les messieurs[39].
  • 2016 : Une édition froide, givrée sur les hauteurs, grise et sans soleil. Ce dernier était pourtant dans les cœurs des 19 participants. 17 seulement arriveront à Lyon le lendemain. Joëlle Pontus arrivera première femme en 12 h 3 et Bernard Jezequel premier homme en 9 h 44.

Notes et références

  1. La Saintélyon, 60 ans d’histoires, édition Le Progrès, octobre 2013, p. 14
  2. « Justin-Mary Cuzin, l'éminence grise », article du livre La Saintélyon, 60 ans d’histoires, édition Le Progrès, octobre 2013, p. 16
  3. La Saintélyon, 60 ans d’histoires, édition Le Progrès, octobre 2013, p. 9
  4. « Scandale sur l’édition 76 », article du livre La Saintélyon, 60 ans d’histoires, édition Le Progrès, octobre 2013, p. 36-40
  5. La Saintélyon, 60 ans d’histoires, édition Le Progrès, octobre 2013, p. 41
  6. La Saintélyon, 60 ans d’histoires, édition Le Progrès, octobre 2013, p. 95
  7. MARATHONS.FR, « Jean Franck Proietto, l'interview – MARATHONS.FR », sur MARATHONS.FR, (consulté le ).
  8. Aude Henry, « SaintéLyon, J-1 : reconnaissance du parcours le plus long de l'histoire avec les traceurs du trail », sur france3-regions.francetvinfo.fr,
  9. Luc Beurnaux, « Saintelyon 2018, Guillaume Porche,une SaintéLyon dans le moteur. », sur trails-endurance.com,
  10. « De plus en plus dure », article du livre La Saintélyon, 60 ans d’histoires, édition Le Progrès, octobre 2013, p. 76
  11. La Saintélyon, 60 ans d’histoires, édition Le Progrès, octobre 2013, p. 17 et 20
  12. « . La nuit la plus blanche », article du livre La Saintélyon, 60 ans d’histoires, édition Le Progrès, octobre 2013, p. 52
  13. La Saintélyon, 60 ans d’histoires, édition Le Progrès, octobre 2013, p. 54
  14. La Saintélyon, 60 ans d’histoires, édition Le Progrès, octobre 2013, p. 87
  15. « La SaintéLyon. Voyage au bout de la nuit », revue Esprit Trail no 51, janvier-février 2013, p. 88-89
  16. Moro Serge, Reboisson Gilles, « Les lumières du bout de la nuit », article du magazine Esprit Trail no 62, mars 2014, p. 54-55
  17. « Au Pays du Serpent Lumineux », revue Esprit Trail no 21, janvier-février 2008, p. 51
  18. La Saintélyon, 60 ans d’histoires, édition Le Progrès, octobre 2013, p. 75 et 95
  19. « La marche en avant », article du livre La Saintélyon, 60 ans d’histoires, édition Le Progrès, octobre 2013, p. 27
  20. La Saintélyon, 60 ans d’histoires, édition Le Progrès, octobre 2013, p. 23
  21. La Saintélyon, 60 ans d’histoires, édition Le Progrès, octobre 2013, p. 30
  22. La Saintélyon, 60 ans d’histoires, édition Le Progrès, octobre 2013, p. 26
  23. La Saintélyon, 60 ans d’histoires, édition Le Progrès, octobre 2013, p. 25 et 41
  24. La Saintélyon, 60 ans d’histoires, édition Le Progrès, octobre 2013, p. 57
  25. « Le temps des records », article du livre La Saintélyon, 60 ans d’histoires, édition Le Progrès, octobre 2013, p. 45
  26. Extrait du journal Le Progrès du 12 décembre 1983, La Saintélyon, 60 ans d’histoires, édition Le Progrès, octobre 2013, p. 54
  27. « Bras dessus, bras dessous » article du journal Le Progrès, 12 décembre 1988
  28. La Saintélyon, 60 ans d’histoires, édition Le Progrès, octobre 2013, p. 51
  29. La Saintélyon, 60 ans d’histoires, édition Le Progrès, octobre 2013, p. 52
  30. La Saintélyon, 60 ans d’histoires, édition Le Progrès, octobre 2013, p. 46
  31. « Au Pays du Serpent Lumineux », article du magazine Esprit Trail no 21, janvier-février 2008, p. 51
  32. Moro Serge, Reboisson Gilles, « Les lumières du bout de la nuit », article du magazine Esprit Trail no 62, mars 2014, p. 55
  33. (fr) « Double ration de mythe » sur le site du Progrès, publié le 3 décembre 2010
  34. (fr) « Et la neige a récouvert la SaintéLyon... » sur le site du Progrès, publié le 1er décembre 2010
  35. (fr) « LyonSaintéLyon, un avant-goût de 2013 » sur le site du Progrès, publié le 2 décembre 2011
  36. (fr) « La 180 2013 : Liste des inscrits » sur le site de la course
  37. (fr) « La 180 2013 : Les résultats » sur le site de la course
  38. « La 180 | La 180 2014 : les résultats » (consulté le )
  39. « La 180 | La 180 2015 : les résultats » (consulté le )

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