Ruisseauville

Ruisseauville est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

Ruisseauville

L'église.

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Montreuil
Intercommunalité CC du Haut Pays du Montreuillois
Maire
Mandat
Serge Pouthe
2020-2026
Code postal 62310
Code commune 62726
Démographie
Gentilé Ruisseauvillois
Population
municipale
201 hab. (2018 )
Densité 52 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 28′ 51″ nord, 2° 07′ 30″ est
Altitude Min. 122 m
Max. 145 m
Superficie 3,89 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Fruges
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Fruges
Législatives 4e circonscription du Pas-de-Calais
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Ruisseauville
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Ruisseauville
Géolocalisation sur la carte : France
Ruisseauville
Géolocalisation sur la carte : France
Ruisseauville

    C'est une commune à dominante rurale, autrefois connue pour son abbaye (aujourd’hui détruite).

    Géographie

    Description

    Ruisseauville est un village périurbain du Ternois dans le Pas-de-Calais, situé à 36 km à l'ouest de Béthune, à 45 km au sud-est de Boulogne-sur-Mer, à 38 km du littoral de la Manche et à 46 km au nord-est d'Abbeville.

    Communes limitrophes

    Coupelle-Neuve Fruges
    Créquy N Canlers
    O    Ruisseauville    E
    S
    Planques

    Avondance

    Azincourt

    Urbanisme

    Typologie

    Ruisseauville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Fruges, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 22 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (93,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (68,3 %), prairies (24,8 %), zones urbanisées (6,9 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Russelli villa (1185), Rousselli villa (XIIe siècle), Rousseauville (1242), Rousseavile (1322), Rotiauville (1367), Roussiavile (1374), Roussiauville (XIVe siècle), Roucheauville (1516), Rousauville (1539), Ruchauville-lès-Hesdin (1578), Ruissavilla et Russavilla (1620), Roucheville (1691), Ruissiauville (1699), Rousseville (1715), Ruissiavile (1725), Ruisauville (1720)[8].

    Viendrait d'un nom d'homme germanique Rotseldis (devenu Roussel, Rousseau, puis attraction du mot ruisseau) suivi du latin villa « domaine », signifiant « domaine de Rotseldis »[9].

    Histoire

    Ruisseauville abritait à la fin du XIe siècle un monastère qui aurait été fondé par Ramelin de Créquy[10] en 1090 et rapidement rattaché en 1127 à Abbaye Saint-Nicolas d'Arrouaise (ordre des Augustins , venus de Saint-Maurice, en Suisse) devenant ainsi une abbaye, l’abbaye Notre-Dame-au Bois de Ruisseauville [11],[12].

    Le , les violents combats de la bataille d'Azincourt entre l'armée du royaume de France et celles du roi d'Angleterre Henri V, laissent des milliers de soldats sans sépulture au milieu des labours proches de Ruisseauville et de Canlers, transformés en champ de bataille.

    C'est à Baudouin d'Héricourt seigneur de Canlers[13],[14] et abbé de Ruisseauville  où les troupes françaises avaient dressé leurs camps  que le duc de Bourgogne (le futur Philippe le Bon venu d'Aire-sur-la-Lys) confie l'inhumation des morts à leurs frais. Baudoin d'Héricourt et le bailli d'Aire font creuser trois fosses communes dans un champ de 25 verges carrées (20 mètres carrés) acheté par eux pour cette occasion, et y enterrent 5 800 cadavres (d'autres corps ayant été directement inhumés dans les bosquets d'Azincourt, ou rendus à leur famille). "Douze autres chevaliers, non identifiés, auraient également été enterrés dans l'ancien cimetière d'Auchy-lès-Hesdin".[15]

    L'évêque Jacques Dela, suffrageant de l'évêque de Thérouanne, bénit le cimetière de la noblesse de France. Il fait enterrer douze nobles du pays dans les cloîtres de son abbaye de la ligue.[16] En 1950, douze corps ont également été trouvés dans une cave lors d'un creusement pour installer un pylône électrique.

    L'abbaye est détruite à l'époque de la Révolution française et remplacée en 1796 par « une ferme de 550 mesures aux Choisnard »[17]

    En 1816, après la bataille de Waterloo, des soldats anglais fouillent une des fosses communes. La population locale, les ayant chassés, a inhumé les restes humains dans le cimetière d'Azincourt côté sud[15].

    En mars 1789, deux députés récemment désignés (Liévin Demagny et François Petit) partent à Paris avec un cahier de doléances qui semble avoir disparu, mais dans lequel on sait que les Créquinois accusaient leurs décimateurs (l'abbaye de Ruisseauville) de prélever un impôt trop lourd[18].

    Selon l'ancien château[pas clair] (détruit lors de la Seconde Guerre mondiale) installé sur le coteau était autrefois relié par un souterrain à l’abbaye de Ruisseauville[19].

    De l'abbaye seule subsiste une petite chapelle mise en valeur par l'office de tourisme intercommunal. Les objets du culte de l'abbaye ont été détruits ou dispersés, mais certains sont encore visibles, dans certaines collections, et/ou ont été classés au titre des Monuments historiques, notamment « l'ampoule aux saintes huiles » (objet « chrismatoire »)[20] (chrémeau) de l'église Saint-Nicaise (date de protection : 1945/05/14) ; la cathédrale d'Arras abrite la "Boîte aux saintes huiles de Ruisseauville" [21] ainsi que des sculptures dont un « Buste de Dieu le père »[22], un « buste représentant Saint Pierre »[23] et un haut-relief représentant l'Assomption de la Vierge[24].

    Des restes du décor de l'abbaye sont également visibles dans l'église Sainte-Bertulphe de Fruges avec la statue sainte Monique.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    Rattachements administratifs

    La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement de Montreuil-sur-Mer du département du Pas-de-Calais.

    Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Fruges[25]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements électoraux

    Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton de Fruges

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la quatrième circonscription du Pas-de-Calais.

    Intercommunalité

    Ruisseauville était membre de la petite communauté de communes du canton de Fruges et environs, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2001 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec sa voisine pour former, le , la communauté de communes du Haut Pays du Montreuillois dont est désormais membre la commune.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 En cours
    (au 2 février 2021[26])
    Serge Pouthé   Chef d'entreprise
    Réélu pour le mandat 2020-2026[27],[28],[29]

    Politique de développement durable

    L'un des luminaires alimentés à la fois par un petit module photovoltaïque et par une petite éolienne, installés et testés par l'Association « À Petits PAS » à Ruisseauville.

    Population et société

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[31].

    En 2018, la commune comptait 201 habitants[Note 3], en augmentation de 7,49 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : +0,1 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    333322316276273282283270274
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    251242235215237219198208216
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    223226210167167162168168166
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    157142147148147121143146149
    2013 2018 - - - - - - -
    187201-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[32].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Pyramide des âges en 2007

    La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (24,2 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (19,8 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (55 % contre 48,4 % au niveau national et 48,2 % au niveau départemental).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 55 % d’hommes (0 à 14 ans = 23,2 %, 15 à 29 ans = 17,1 %, 30 à 44 ans = 26,8 %, 45 à 59 ans = 11 %, plus de 60 ans = 22 %) ;
    • 45 % de femmes (0 à 14 ans = 16,4 %, 15 à 29 ans = 19,4 %, 30 à 44 ans = 20,9 %, 45 à 59 ans = 16,4 %, plus de 60 ans = 26,9 %).
    Pyramide des âges à Ruisseauville en 2007 en pourcentage[33]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,0 
    90 ans ou +
    0,0 
    6,1 
    75 à 89 ans
    3,0 
    15,9 
    60 à 74 ans
    23,9 
    11,0 
    45 à 59 ans
    16,4 
    26,8 
    30 à 44 ans
    20,9 
    17,1 
    15 à 29 ans
    19,4 
    23,2 
    0 à 14 ans
    16,4 
    Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2007 en pourcentage[34]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90 ans ou +
    0,8 
    5,1 
    75 à 89 ans
    9,1 
    11,1 
    60 à 74 ans
    12,9 
    21,0 
    45 à 59 ans
    20,1 
    20,9 
    30 à 44 ans
    19,6 
    20,4 
    15 à 29 ans
    18,5 
    21,3 
    0 à 14 ans
    18,9 

    Vie associative

    Bâtiments de l'ONG « À Petits PAS »

    La commune accueille le siège de l'ONG « À Petits PAS »[35], une association pour une alternative solidaire de sensibilisation à l'environnement ; comprenant un hébergement collectif accueillant des groupes pouvant notamment explorer les thèmes de l'écotourisme, de la citoyenneté, de la création et de l'écoconstruction

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Nicaise
    • Notre-Dame de Beaulieu[36] ou Abbaye de Rousseauville[37].
    • Monument aux morts

    Héraldique

    Blason
    De gueules à la fasce d’argent accompagnée de trois merlettes de sable*.
    Détails
    * Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives.
    Reprend les armes retrouvées sur un vitrail de l'église qui sont les armes attribuées en 1696 par Charles d'Hozier à l'abbaye de Ruisseauville, où les émaux furent inversées car celle-ci portait « d'argent à la fasce de gueules accompagnée de trois merlettes de sable ».
    Proposition des Archives départementales du Pas-de-Calais adoptée par la municipalité le 8 novembre 1995.
    Alias
    Alias du blason de Ruisseauville
    D'argent à la fasce d'azur surmontée d'une tête d'aigle arrachée de sable et soutenue d'une fleur de lys du même.
    Armes que portait en 1792 le dernier abbé de l'abbaye de Sainte-Marie-au-Bois de Ruisseauville, Jean-Dominique-Augustin Hurtevent.
    Ancien blason de la commune, encore visible sur le fronton de la mairie, abandonné depuis 1995.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Bille, Jean « Les biens de l'abbaye de Ruisseauville au XIVe siècle », dans Bulletin historique du Haut-Pays, no 2, 1973, pages 38–39
    • Champagne, Michel, « Abbaye de Ruisseauville (62) ». Actes et documents 1127-1795. (Aire-sur-la-Lys, Ambricourt, Azincourt, Canlers, Créquy, Ergny, Fruges, Saint-Omer, Verchin), Groupement Généalogique de la Région du Nord, collection Collection de travaux et études généalogiques, 1999, 139 pages.
    • Courtin, Pierre ; Courtin, Christophe ; Minet, Bruno, « À propos d'un registre de comptes de l'abbaye de Ruisseauville (1622-1623) », dans Bulletin historique du Haut-Pays, tome VII ; no 28, 1984, pages 79–82.
    • Dard, Camille, « Notice sur le refuge de l'abbaye de Ruisseauville à Aire, 1632-1785 ». Signé Bon Dard.
    • Delétoille, Nestor, « Travaux exécutés dans mes quatre églises (Canlers, Ruisseauville, Avondances et Planques) de 1938 à 1944 », Saint-Omer : Impr. Loiez de St Omer, 1944, 47 pages.
    • Gosse, Antoine-Alexandre-Joseph (prieur d'Arrouaise), « Histoire de l'abbaye et de l'ancienne congrégation des chanoines réguliers », 1786, imprimé par Léonard Danel à Lille - page 352 (Archive de l'Université du Michigan, numérisé par Google Livres
    • Henguelle, Georges, « Un registre de l'abbaye de Ruisseauville pour le XVIIIe siècle », dans Bulletin historique du Haut-Pays, tome II, no 15, 1978, pages 254-259.
    • Henguelle, Georges, « Liste des abbés de l'abbaye de Sainte-Marie-au-Bois et liste des curés de Ruisseauville de 1656 à 1902 », dans Bulletin historique du Haut-Pays, tome VI, no 25, 1983, pages 7–11.
    • Lesage, René « Documents anciens concernant Ramelin de Créquy et la fondation de l'abbaye de Ruisseauville », dans Bulletin historique du Haut-Pays, tome VII, no 29, 1985, pages 156-159
    • Macé de Lépinay, François, « Restauration d'une chape et chasuble » (Ruisseauville), Document conservé à la Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (Charenton-le-Pont)
    • Raphaël, Clotuche, « Abbaye Sauvetage urgent ; Abbaye. RD 928 (Ruisseauville) » ; Ministère de la culture, Médiathèque de l'Architecture et du Patrimoine (Saint-Cyr), 2005. - Source : Médiathek

    Articles connexes

    Liens externes

    • « Ruisseauville », Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales (consulté le ).

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Fruges », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Comte Auguste De Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, (lire en ligne), p. 334.
    9. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Volume 2, Librairie Droz, (lire en ligne), p. 948.
    10. Tombeaux et épitaphes en l'abbaye de Ruisseauville, L'illustre famille de Créquy
    11. Michel Champagne, [Abbaye de Ruisseauville (62): actes et documents, 1127-1785 : Aire-sur-la-Lys, Ambricourt, Azincourt, Canlers, Créquy, Ergny, Fruges, Saint-Omer, Verchin], GGRN, Groupement généalogique de la Région du Nord, 1999 - 139 pages
    12. « Abbaye Sainte-Marie-au-Bois de Ruisseauville », sur http://www.wikipasdecalais.fr (consulté le ).
    13. « Baudouin de HÉRICOURT », sur https://gw.geneanet.org (consulté le ).
    14. M. d'Héricourt, « Château de Canlers : Séance du 5 mars 1854 », Bulletin de la Commission des Antiquités Départementales (Pas-de-Calais), t. I, , p. 204-205 (lire en ligne, consulté le ), sur Google Books.
    15. « Sur les traces des chevaliers morts à Azincourt le 25 octobre 1415 », sur France 3 Hauts-de-France (consulté le )
    16. « AZINCOURT », sur medieval.mrugala.net (consulté le )
    17. Fabrice Mrugala, « Azincourt (page 2) », Vie quotidienne, Le Moyen-âge et l'Histoire médiévale par Fabrice Mrugala, (consulté le ).
    18. Article de René Lesage, « Créquy »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?), série du 12 janvier 1980 au 1er mars 1980.
    19. Abbé Seesing (né en 1923 à Vorden aux Pays-Bas et nommé curé de paroisse à Radinghem en 1956), Un curé en campagne ; Mémoires croisées : La Mémoire source de lien social, consulté 2012-09-16.
    20. Fiche ampoule aux saintes huiles, base de données "Mémoire" du Ministère de la Culture.
    21. Fiche Boîte aux saintes huiles de Ruisseauville, base de données "Mémoire" du Ministère de la Culture.
    22. Fiche « Buste de Dieu le père », base de données "Mémoire" du Ministère de la Culture.
    23. Fiche du « buste représentant Saint Pierre», base de données "Mémoire" du Ministère de la Culture.
    24. fiche sur le haut relief "l'assomption de la vierge" de l'abbaye de Ruisseauville, aujourd’hui conservée à Arras, base de données "Mémoire" du Ministère de la Culture.
    25. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    26. P. L., « Un tract de l’opposition à Ruisseauville sème le trouble, le maire répond, point par point : Le torchon brûle entre Serge Pouthé, maire, et ses opposants municipaux. Ces derniers ont réagi au bulletin municipal par un tract dans lequel ils pointent du doigt la gestion financière de la commune. Le maire répond », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    27. « Le bilan des maires : à Ruisseauville, Serge Pouthé a encore « beaucoup de choses à faire » : Après un mandat de conseiller puis deux de maire, Serge Pouthé, chef d’entreprise de 56 ans, n’entend pas s’arrêter là. « Il reste encore beaucoup de choses à faire à Ruisseauville. » Bon nombre de chantiers ont déjà été menés », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    28. Réélu pour le mandat 2014-2020 : « Ruisseauville : le maire Serge Pouthé rempile pour un troisième mandat », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    29. Annabelle Thesse, « À Ruisseauville, Serge Pouthé repart pour un quatrième mandat : Serge Pouthé a été réélu maire de la commune sans surprise. En poste depuis 2001, il sera entouré de deux adjoints », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ) « Avec 10 voix contre un blanc, il repart donc pour un quatrième mandat. Ancien conseiller municipal, il avait ensuite entamé son premier bail de maire en 2001 ».
    30. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    31. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    32. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    33. « Évolution et structure de la population à Ruisseauville en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    34. « Résultats du recensement de la population du Pas-de-Calais en 2007 » [archive du ], sur le site de l'Insee (consulté le ).
    35. Portail de l'ONG "A Petits pas"
    36. Antoine-Alexandre-Joseph Gosse prieur d'Arrouaise ; Histoire de l'abbaye et de l'ancienne congrégation des chanoines réguliers, 1786 - imprimé par Léonard Danel à Lille - page 352 - archive de l'Université du Michigan - numérisé par Google Books
    37. Eugène Van Drival, Histoires des Évêques de Boulogne - page 108 - édité chez Berger Frères en 1852 - archive de Harvard - numérisé par Google Livres
    • Portail du Nord-Pas-de-Calais
    • Portail des communes de France
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.