Rue du Chemin-Vert

La rue du Chemin-Vert se situe à l’est de la ville de Paris, dans le 11e arrondissement.

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11e arrt
Rue du Chemin-Vert

Rue du Chemin-Vert, vue en direction de l’avenue de la République depuis la rue Amelot.
Situation
Arrondissement 11e
Quartier Saint-Ambroise
Roquette
Début Boulevard Beaumarchais
Fin Avenue de la République
Morphologie
Longueur 1 511 m
Largeur 15 à 18 m
Historique
Création 1868
Géocodification
Ville de Paris 1960
DGI 1966
Géolocalisation sur la carte : 11e arrondissement de Paris
Géolocalisation sur la carte : Paris
Images sur Wikimedia Commons

Situation et accès

En sens unique, elle coupe le 11e arrondissement par le milieu, de l’angle formé par l’avenue de la République et le boulevard de Ménilmontant au nord jusqu'au boulevard Beaumarchais, au sud.

Elle est bordée par les quartiers :

La rue du Chemin-Vert est desservie par les lignes de métro 2 et 3 à la station Père Lachaise, 5 à la station Bréguet - Sabin et 8 à la station Chemin Vert, ainsi que par les lignes de bus RATP 29, 69 et 91 au niveau du boulevard Beaumarchais et 61, 69 et 71, du côté du Boulevard de Ménilmontant.

Origine du nom

La dénomination de la voie évoque son origine lorsqu'elle traversait des jardins maraîchers.

Historique

Le , la rue du Chemin-Vert est créée par la réunion des rues des Amandiers (reliant le boulevard de Ménilmontant à la rue Popincourt) et du Chemin-Vert (allant de la rue Popincourt au boulevard Beaumarchais).

Cette voie existe déjà en 1650. Son nom provient du chemin sinueux qui traverse des jardins maraîchers dit « des Amandiers », de la place de la Bastille à Ménilmontant[1].

Des lettres patentes du ordonnent son prolongement jusqu’au mur des Fermiers généraux.

Le 30 janvier 1918, durant la première Guerre mondiale, le no 23 rue du Chemin-Vert est touché lors d'un raid effectué par des avions allemands[2].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

  • La folie Genlis était une vaste propriété, habitée par la comtesse de Genlis, qui s'étendait sur le côté pair de la rue des Amandiers au niveau des numéros 68 à 90 actuels de la rue du Chemin-Vert (environ). Elle a été habitée en 1823 par le fondeur d'art Auguste-Jean-Marie Carbonneaux (1769-1843), qui y a installé ses ateliers en 1814. Au décès de son épouse en 1833, il vend les locaux. Le nouveau propriétaire les loue au fondeur Édouard Quesnel, récemment séparé de son associé Louis Richard. La folie Genlis, divisée en plusieurs parcelles, a entièrement disparu : les derniers bâtiments subsistants (aux nos 28, 30 et 32, rue des Amandiers) ont été démolis au percement de l'avenue Parmentier. Une « impasse de la Folie-Genlis » a existé jusqu'en 1860, à l'emplacement de l'actuelle avenue Parmentier.
  • No  68 : Antoine Parmentier est mort ici le .
  • No  70 : occupé par la manufacture de porcelaine de Nast de 1784 à 1835.
  • Les numéros impairs situés entre l'avenue Parmentier et la rue Saint-Maur délimitaient les abattoirs de Ménilmontant.

Références

Voir aussi

Bibliographie

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