Rue Valette
La rue Valette est une voie du 5e arrondissement de Paris située dans le quartier de la Sorbonne.
5e arrt Rue Valette
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Vue de la rue, avec le Panthéon au fond. | |||
Situation | |||
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Arrondissement | 5e | ||
Quartier | Sorbonne | ||
Début | Rue de l'École-Polytechnique | ||
Fin | Place du Panthéon | ||
Morphologie | |||
Longueur | 145 m | ||
Largeur | 12 m | ||
Historique | |||
Création | XIIe siècle | ||
Dénomination | |||
Ancien nom | Rue de Savoie (1300) rue des Sept-Voies |
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Géocodification | |||
Ville de Paris | 9616 | ||
DGI | 9556 | ||
Géolocalisation sur la carte : 5e arrondissement de Paris
Géolocalisation sur la carte : Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
Situation et accès
Elle est située dans le prolongement de la rue des Carmes.
La rue Valette est accessible par la ligne de métro à la station Maubert - Mutualité, ainsi que par plusieurs lignes de bus RATP 63 86 87.
Origine du nom
La rue porte le nom du jurisconsulte Auguste Valette (1805-1878), qui avait enseigné à la faculté de droit.
Historique
La rue serait d'origine gallo-romaine. Son tracé est celui d'un cardo de Lutèce, parallèle à la rue Saint-Jacques, axe majeur nord-sud de Lutèce[1]. En 1185, elle portait le nom de « rue des Sept-Voies », car sept routes se croisaient dans un champ de vignes qui se trouvait à cet endroit.
Elle est citée dans Le Dit des rues de Paris, de Guillot de Paris, sous la forme « rue de Savoie » afin qu'elle compose une rime[2].
Elle est citée sous le nom de « rue des Sept voyes » dans un manuscrit de 1636.
Elle a été renommée vers 1880. Cette rue accueille depuis des siècles des établissements d'enseignement, dont le collège Fortet (fondé en 1394), le collège de Reims (1412), le collège Sainte-Barbe (1460), le collège des Grassins (1569), ou le collège de Montaigu (détruit en 1844)[3].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- Au no 2, ici s'élevait l'église Saint-Hilaire.
- Au no 4, le collège Sainte-Barbe fondé en 1460, aujourd'hui bibliothèque interuniversitaire, classé monument historique en 1999[4].
- Au no 6, la bibliothèque nordique de la bibliothèque Sainte-Geneviève.
- Au no 7, l'ancienne Imprimerie royale de musique, inscrite aux monuments historiques en 1987[5].
- Aux nos 19-21, les restes du collège Fortet, classés monument historique en 1925[6].
- La bibliothèque Sainte-Geneviève.
- L'hôtel d'Albret.
- Imprimerie de Pierre-Simon Fournier au XVIIIe siècle[7].
- Collège de Reims, disparu en 1762.
- Croisement avec la rue Laplace (1926).
- No 4.
Références
- Didier Buisson, Paris ville antique, Éditions du patrimoine, Monum, Éd. du Patrimoine, , 161 p. (ISBN 2-85822-368-8), p. 42.
- Jean de La Tynna, Dictionnaire topographique, étymologique et historique des rues de Paris, p. 482.
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Paris, Les Éditions de Minuit, 1972, 1985, 1991, 1997, etc. (1re éd. 1960), 1 476 p., 2 vol. [détail des éditions] (ISBN 2-7073-1054-9, OCLC 466966117), p. 589-591.
- Notice no PA75050002, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00088475, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00088404, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Pierre-Simon Fournier, Modèles des caractères de l'imprimerie et autres choses nécessaires audit art, nouvellement gravés, 1742 (lire en ligne).
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