Rue des Moulins (Paris)
La rue des Moulins est une voie du 1er arrondissement de Paris, en France.
Pour les articles homonymes, voir Rue des Moulins.
1er arrt Rue des Moulins
| |||
Rue des Moulins vue de la rue des Petits-Champs. | |||
Situation | |||
---|---|---|---|
Arrondissement | 1er | ||
Quartier | Palais-Royal | ||
Début | 18, rue Thérèse | ||
Fin | 49 rue des Petits-Champs | ||
Morphologie | |||
Longueur | 76, m | ||
Largeur | 9,74 m | ||
Historique | |||
Création | Avant 1624 | ||
Ancien nom | Rue Neuve-de-Richelieu Rue Royale |
||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 6546 | ||
DGI | 6603 | ||
Géolocalisation sur la carte : 1er arrondissement de Paris
Géolocalisation sur la carte : Paris
| |||
Images sur Wikimedia Commons | |||
Origine du nom
Cette voie doit son nom aux moulins implantés sur la butte qui existait encore au XVIIe siècle[1],[2].
Historique
Cette rue, qui a été ouverte en 1624, partait à cette époque d'un carrefour formé par l'intersection de 3 rues : rue des Moineaux, rue des Orties-Saint-Honoré, rue L'Évêque, qui ont toutes été absorbées, totalement ou partiellement[3], par l'avenue de l'Opéra.
La rue des Moulins s'appelait précédemment d'abord « rue Neuve de Richelieu » puis « rue Royale ». En 1793, celle-ci fut réunie à l'ancienne rue des Moulins qui a été supprimée par l'ouverture de l'avenue de l'Opéra. Cette voie existait dès 1624 et se situait à proximité de la butte des Moulins.
Elle est cité sous le nom de « rue des Moulins », dans un manuscrit de 1636.
Entre 1639 et 1641, Michel Villedo un maçon de la Creuse, achète des terrains dans le 1er arrondissement. Il nivelle ceux-ci en supprimant la réputée butte des Moulins, constituée par l'amoncellement des gravois, sous François Ier, lors des travaux de fortification de l'enceinte de Charles V. Puis il trace de nouvelles rues dont celle qui porte son nom, la rue Villedo, dénommée ainsi en 1655[4],[5].
Le , un décret relatif à l’achèvement de l’avenue de l'Opéra déclare d’utilité publique « la suppression des rues de l’Évêque, des Orties, des Moineaux, du Clos Georgeau et d’une partie de la rue des Moulins[6] ».
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- No 3 : ex-hôtel de la Bazilière.
- No 3 : ex-hôtel Gouy d'Arcy.
- No 6 : ex-hôtel de la présidente de Bussy au XVIIIe siècle. De 1860 à 1946, ce fut une maison close, La Fleur blanche, fréquentée notamment par Toulouse-Lautrec.
- No 8 : hôtel d'Holbach, ancienne demeure du baron d'Holbach et atelier du décorateur suisse Ernest Boiceau, qui servit également de bureau pour le comité d'accueil suisse des réfugiés belges à la fin de la Première Guerre mondiale.
- No 10 : maison ayant appartenu à Jean-Baptiste Lully[7]
- No 25 : imprimerie Desenne qui publia Le Vieux Cordelier de Camille Desmoulins, de à .
Notes et références
- « Rue des Moulins », www.paris-pittoresque.com.
- Charles Lefeuve, Histoire de Paris rue par rue, maison par maison, 1875, « Rue des Moulins ».
- Rue des Moineaux et rue L'Évêque totalement absorbées.
- « Rue Villedo, www.paris-pittoresque.com.
- Charles Lefeuve, Histoire de Paris rue par rue, maison par maison, 1875, « Rue Villedo ».
- Adolphe Alphand (dir.), Adrien Deville et Émile Hochereau, Ville de Paris : recueil des lettres patentes, ordonnances royales, décrets et arrêtés préfectoraux concernant les voies publiques, Paris, Imprimerie nouvelle (association ouvrière), (lire en ligne), « Décret du 27 juin 1876 », p. 411.
- James R. Anthony, Jean-Baptiste Lully and the Music of the French Baroque : Essays in Honor of James R. Anthony, John Hajdu Heyer, , 348 p. (ISBN 978-0-521-08196-2).