Rue Molière (Paris)
La rue Molière est une rue du centre de Paris, dans le 1er arrondissement.
Pour l’article homonyme, voir Rue Molière.
Ne doit pas être confondu avec Rue Poquelin.
1er arrt Rue Molière
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La rue en juin 2021. | |||
Situation | |||
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Arrondissement | 1er | ||
Quartier | Palais-Royal | ||
Début | 6, avenue de l’Opéra | ||
Fin | 1, rue Thérèse, 1 et 37, rue de Richelieu | ||
Morphologie | |||
Longueur | 161 m | ||
Largeur | 10 m | ||
Historique | |||
Dénomination | Décret du 27 février 1867 | ||
Ancien nom | Rue de la Brasserie rue du Bâton-Royal rue Traversière rue Traversine rue Traversante rue Traversière-Saint-Honoré rue de la Fontaine-Molière |
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Géocodification | |||
Ville de Paris | 6334 | ||
DGI | 6407 | ||
Géolocalisation sur la carte : 1er arrondissement de Paris
Géolocalisation sur la carte : Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
Situation et accès
Elle part de l'avenue de l'Opéra, près de la Comédie-Française, et se termine à la rue de Richelieu, carrefour où trône une fontaine avec une statue de Molière.
Origine du nom
La dénomination de la voie est un hommage à Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière (1622-1673), dramaturge, comédien et chef de troupe de théâtre français, le plus joué et le plus lu des auteurs de comédies de la littérature française.
Historique
Elle a porté plusieurs noms, dont « rue de la Fontaine-Molière » en 1843, « rue Traversière-Saint-Honoré », plus anciennement « rue Traversière », « rue Traversine » ou « rue Traversante », et en 1625, « rue de la Brasserie », en raison que la maison dite « de la Brasserie » était située dans le cul-de-sac de la Brasserie tout proche, puis « rue du Bâton-Royal », avant de prendre son nom actuel, en 1867[1].
La rue a été amputée par les percements de l'avenue de l'Opéra et de la rue de l'Échelle opérés sous le Second Empire. Jusqu'au milieu du XIXe siècle, elle s'étendait jusqu'à la rue Saint-Honoré. Typique du vieux Paris, la rue était alors sale et habitée par des gens peu recommandables ; Balzac en fait cette description :
« La rue Traversière-Saint-Honoré n'est-elle pas une rue infâme ? Il y a là de méchantes petites maisons à deux croisées, où, d'étage en étage, se trouvent des vices, des crimes, de la misère. »
— Honoré de Balzac, Ferragus, Revue de Paris, 1833.
Durant les Trois Glorieuses, la voie fut le théâtre d'affrontement entre les insurgés et la troupe.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- À un numéro inconnu se trouvait en 1835 la Société académique des enfants d'Apollon qui s'occupait principalement de musique[2].
- No 6 : collège Jean-Baptiste-Poquelin (Jean-Baptiste Poquelin est le véritable nom de Molière). Ce collège ne doit pas être confondu avec le collège-lycée Molière du 16e arrondissement.
- No 10 : façade arrière de l'hôtel Dodun.
- No 14 : le Takara, le plus ancien restaurant japonais de Paris, fondé par Takumi Ashibe en 1958[3].
- No 37 : immeuble dans lequel est né l'écrivain Paul Léautaud en 1872 (partie de la rue démolie quelques années plus tard pour les travaux de l'avenue de l'Opéra).
Notes et références
- « Rue Molière », Nomenclature des rues de Paris, www.v2asp.paris.fr
- Statistique des beaux-arts en France, annuaires des artistes français, Paris, 1835, p. 7.
- Frédéric Lacroix pour Guide Restaurants et voyages du monde, 3 mars 2016.
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