Rue de l'Ancienne-Comédie
La rue de l'Ancienne-Comédie est une voie située dans le quartier de la Monnaie dans le 6e arrondissement de Paris.
6e arrt Rue de l'Ancienne-Comédie
| |||
Rue de l'Ancienne-Comédie en direction du boulevard Saint-Germain. | |||
Situation | |||
---|---|---|---|
Arrondissement | 6e | ||
Quartier | Monnaie | ||
Début | 67, rue Saint-André-des-Arts et 1, rue de Buci | ||
Fin | 132, boulevard Saint-Germain | ||
Morphologie | |||
Longueur | 116 m | ||
Largeur | 14 m | ||
Historique | |||
Création | XVe siècle | ||
Dénomination | |||
Ancien nom | Rue Neuve-des-Fossés Rue des Fossés Rue des Fossés-Saint-Germain-des-Prés Rue de la Comédie |
||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 0304 | ||
DGI | 0309 | ||
Géolocalisation sur la carte : 6e arrondissement de Paris
Géolocalisation sur la carte : Paris
| |||
Images sur Wikimedia Commons | |||
Situation et accès
La rue de l'Ancienne-Comédie est desservie par les lignes à la station Odéon, ainsi que par les lignes de bus RATP 58 63 70 86.
Origine du nom
Elle porte ce nom en raison de la construction du premier Théâtre-Français.
Historique
Présente dès le XVe siècle sous la forme d'un ancien chemin longeant l'enceinte de Philippe Auguste devenu en 1560 une rue, elle prend le nom de « rue des Fossés », puis « rue des Fossés-Saint-Germain-des-Prés », et enfin « rue de la Comédie » vers 1688 en raison de la construction du premier Théâtre-Français en 1680.
Elle est citée sous le nom de « rue Neufve des fossez », « rue des Fossez Saint Germain » et « rue des Jacobins réformez » dans un manuscrit de 1636.
La rue prend son nom actuel par décret le après la relocalisation du Français au Palais-Royal en 1799[1].
Le 27 juin 1918, durant la Première Guerre mondiale, trois bombes explosent aux nos 11, 17 et 21 rue de l'Ancienne-Comédie lors d'un raid effectué par des avions allemands[2].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- Au no 3 vécut l'inventeur Roland Moreno ; une plaque lui rend hommage.
- Au no 8 se trouve une plaque rappelant qu'était situé ici le restaurant Dagneau et que plusieurs personnalités (Victor Hugo, George Sand, Henry Murger, Frédéric Chopin et Théophile Gautier) le fréquentèrent. L'écrivain Pierre Bourgeade a vécu dans cet immeuble.
- Au no 12 vécut le révolutionnaire Fabre d'Églantine[3].
- Au no 13 se trouve le plus vieux café de Paris, Le Procope, fondé en 1684 et inscrit aux monuments historiques depuis 1962[4].
- Au no 14 se trouve le lieu de l'ancien jeu de paume de l'Étoile converti en Théâtre-Français dit « Hôtel des Comédiens ordinaires du roi », dont la façade est inscrite aux monuments historiques depuis 1928[5].
- Au no 16 hôtel de Cahors, où vécut le révolutionnaire Jean-Paul Marat de 1790 au [3].
- La rue donne également accès à la cour du Commerce-Saint-André.
- Au no 18, on peut voir la maison du docteur Pierre Gérard Vassal (1769-1840), ancien secrétaire général du Grand-Orient de France, membre de plusieurs sociétés savantes, auteur d'un ouvrage, Cours complet de maçonnerie ou Histoire générale de l'Initiation paru en 1832.
- Au no 39 était l'imprimerie où Jean-Paul Marat a publié L'Ami du Peuple (exposition permanente à l'actuel Café Procope).
- Plaque au no 3.
- Plaque au no 8.
- Plaque au no 14.
- Plaque au no 16.
Notes et références
- Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments, facsimilé de l'édition de 1844, p. 150.
- Excelsior du 8 janvier 1919 : Carte et liste officielles des bombes d'avions et de zeppelins lancées sur Paris et la banlieue et numérotées suivant leur ordre et leur date de chute
- Morgane Bertrand, « Tribuns du peuple », p. 19, in « Votre quartier sous la Révolution », Le Nouvel Obs Paris - Île-de-France, no 2213, semaine du 5 au 11 avril 2007, p. 12-21.
- « Restaurant Le Procope », notice no PA00088496, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Hôtel des Comédiens ordinaires du roi », notice no PA00088530, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Portail de Paris
- Portail de la route