Rue Roquépine
La rue Roquépine est une voie du 8e arrondissement de Paris.
Pour les articles homonymes, voir Rue Verte.
8e arrt Rue Roquépine
| |||
Rue Roquépine vue de la rue d’Astorg. | |||
Situation | |||
---|---|---|---|
Arrondissement | 8e | ||
Quartier | Madeleine | ||
Début | 39, boulevard Malesherbes | ||
Fin | 18, rue Cambacérès | ||
Morphologie | |||
Longueur | 192 m | ||
Largeur | 12 m | ||
Historique | |||
Création | 1774 | ||
Ancien nom | Rue Verte | ||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 8325 | ||
DGI | 8355 | ||
Géolocalisation sur la carte : 8e arrondissement de Paris
Géolocalisation sur la carte : Paris
| |||
Images sur Wikimedia Commons | |||
Situation et accès
Elle commence boulevard Malesherbes et se termine rue de Penthièvre et rue Cambacérès.
Origine du nom
La rue porte le nom de Louis d'Astorg d'Aubarède, marquis de Roquépine (1714-1782), lieutenant général des armées du roi Louis XV.
Historique
Comme la rue d’Astorg, la rue Roquépine a été ouverte en vertu de lettres patentes du [1] sur d’anciens marais appartenant à Louis d'Astorg d'Aubarède, marquis de Roquépine.
La rue Roquépine a ensuite absorbé la rue Verte, qui correspondait à la portion comprise entre l’actuelle rue Cambacérès et la rue d’Astorg. Au milieu de la rue Verte, il existait une caserne construite pour le régiment des Gardes françaises (voir 28, rue de Penthièvre).
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- No 3 : ancien hôtel de Saint-Paul, construit entre 1861 et 1864 par l’architecte Henri Parent pour l’homme d’affaires Édouard André : c’est le premier siège de la future collection Jacquemart-André. Revendu en 1868 au banquier Samuel de Haber. Acquis en 1879 par Charles Le Ray de Chaumont, marquis de Saint-Paul. Propriété jusqu’au début des années 1930 du collectionneur François Guérault. Devenu Maison Brune jusqu’en 1936.[2]
- No 5 : temple protestant du Saint-Esprit de Paris, construite en 1862-1865 par l'architecte Théodore Ballu (1817-1885), dans un style qui rappelle l’église Notre-Dame-de-Lorette, bâtie par son maître, Louis-Hippolyte Lebas. Dans ce qui est le plus grand temple protestant de Paris se trouvent les locaux du groupe local des Éclaireuses et Éclaireurs unionistes de France, rouvert en 2019. Au deuxième étage du temple est hébergée l'unité marine de Roquépine.
- No 11 : appartement où a vécu Sadi Carnot avant d'être élu président de la République.
- No 14 : hôtel Davillier, construit en style Louis XIII en brique et pierre pour le banquier Jean-Charles Davillier (1758-1846), gouverneur de la Banque de France en 1836. Siège de la compagnie d’assurances La Mondiale Partenaire.
- No 16 : école maternelle.
- No 16 : gymnase.
Bâtiments détruits
- No 4 : église méthodiste (1862)[3].
Notes et références
- « Louis, etc. Par arrêt rendu en notre Conseil d'État, cejourd'hui, nous y étant, sur la requête de nos chers et bien-aimés Louis d'Astorg d'Aubarède, marquis de Roquépine, lieutenant général de nos armées, comme ayant des droits considérables de propriété sur un grand terrain contigu aux rues Verte et de la Ville-l'Évêque, appartenant, pour la majeure partie, aux héritiers Belloy, et se portant fort pour eux, Louis-Charles Froment et Marie-Anne-Élisabeth Louvet, sa femme, Charles Lemaître, Jean Toray, François Drouet et Marie-Marthe Louvet, sa femme, et autres copropriétaires de différents terrains contigus auxdites rues, et ayant consenti d'abandonner gratuitement les portions nécessaires à la formation d'icelles, même de contribuer à la dépense du premier pavé et des terrasses, par acte passé devant notaire à Paris le 4 novembre 1773, etc., ordonnons que la rue Verte sera prolongée. Comme aussi, ordonnons qu'il sera ouvert, sur le terrain de la succession de Belloy, une nouvelle rue sous le nom d'Astorg, qui commencera par embranchement à la rue de la Ville-l'Évêque, et qui finira à la continuation de la rue Verte ; voulons que la largeur de ladite rue d'Astorg soit fixée à 30 pieds […] Donné à Versailles, le 4 mars 1774. » Cité par Félix Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments, Paris, 1855 ; rééd. Maisonneuve & Larose, 2003, p. 177.
- «...La Maison brune ne se distingue en aucune façon des autres immeubles de la rue Roquépine. Même à l'intérieur, pas de croix gammées trop visibles, pas de chemises brunes. Tout au plus quelques portraits d'Hitler...» H. E. Kaminski, Céline en chemise brune ou Le mal du présent, Paris, Nouvelles Éd. Excelsior, 1938.
- Mentionnée en 1910 par Rochegude, op. cit., p. 27.
Sources
- Charles Lefeuve, Les Anciennes Maisons de Paris. Histoire de Paris rue par rue, maison par maison, Paris, C. Reinwald, 5e édition, 1875, 5 vol.
- Félix de Rochegude, Promenades dans toutes les rues de Paris. VIIIe arrondissement, Paris, Hachette, 1910.
Liens externes
- « Rue Roquépine », site officiel de la Ville de Paris, www.v2asp.paris.fr.
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.