Rue Vergniaud (Paris)
La rue Vergniaud est une voie du 13e arrondissement de Paris située dans le quartier de la Maison-Blanche.
13e arrt Rue Vergniaud
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Situation | |||
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Arrondissement | 13e | ||
Quartier | Maison-Blanche | ||
Début | 99, boulevard Auguste-Blanqui | ||
Fin | 66, rue Brillat-Savarin et 24, rue Auguste-Lançon | ||
Morphologie | |||
Longueur | 850 m | ||
Largeur | 20 m | ||
Historique | |||
Création | Vers 1895 | ||
Dénomination | |||
Ancien nom | Rue Pascal | ||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 9710 | ||
DGI | 9679 | ||
Géolocalisation sur la carte : 13e arrondissement de Paris
Géolocalisation sur la carte : Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
Situation et accès
La rue Vergniaud est desservie à proximité par la ligne à la station Glacière, ainsi que par les lignes de bus RATP 21 62 67 Traverse Bièvre.
Origine du nom
La rue porte le nom du député girondin, membre de la Convention Pierre Victurnien Vergniaud (1753-1793).
- Plaque de rue de la rue Vergniaud.
- Portrait de Pierre-Victurnien Vergniaud.
Historique
La rue Vergniaud, amorcée vers 1893 sous le nom de rue Pascal, est ouverte en 1895[1] dans le prolongement de la rue Vulpian créée à la même époque. Elle prend son nom actuel en 1894. Elle est située à l'emplacement de prairies inondables entre deux bras de la Bièvre. La rivière fut couverte vers 1885 au sud de la rue de Tolbiac, en 1898 de cette rue au boulevard Auguste-Blanqui [2]. La vallée fut ensuite remblayée après expropriations des anciens propriétaires. La rue est située de 9 à 11 mètres au-dessus du niveau originel de la vallée ce qui permet un croisement à niveau avec la rue de Tolbiac qui était établie sur un viaduc à son ouverture en 1875[3].
En 1973, Jacques Mesrine est arrêté dans son appartement de la rue Vergniaud par le commissaire Robert Broussard.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- Le premier temple du culte antoiniste en France, datant de 1913, à l'angle de la rue Vergniaud et de la rue Wurtz.
- L'École nationale supérieure des télécommunications (Télécom ParisTech) possède depuis 1934 une entrée sur la rue.
- Au no 59 se trouvait autrefois le bâtiment de la Fondation de la France libre, qui le louait à la mairie de Paris ; il a été transféré en au 16, cour des Petites-Écuries Paris 10e. L'immeuble accueille depuis le un « foyer d’hébergement » de 59 places géré par La Mie de pain, censé accueillir, d'après la direction, des « femmes sans domicile fixe, vieillissantes et sans enfants[4] ».
- Le siège de la Fédération Force ouvrière de la chimie (Fédéchimie) se trouvait autrefois au no 60.
Ancien bâtiment de la Fondation de la France libre. On retrouve les armoiries de la Belgique en haut de la façade du siège de la fondation.
Notes et références
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Éditions de Minuit, p. 620.
- Renaud Gagneux, Jean Anckaert et Gérard Conte, Sur les traces de la Bièvre parisienne, Paris, Éditions Parigramme, , 157 p. (ISBN 2 84096 238 1), p. 56 à 58.
- Renaud Gagneux, Jean Anckaert et Gérard Conte, Sur les traces de la Bièvre parisienne, Paris, Éditions Parigramme, , 157 p. (ISBN 2 84096 238 1), p. 61 à 66.
- Céline Carez, « Paris : un nouveau foyer pour femmes SDF vieillissantes », Le Parisien, (lire en ligne). Les indications de la direction de La Mie de pain dans cet article sont à considérer avec prudence, les indications sur la durée d'inoccupation des locaux et leur destination précédentes étant erronées. Voir « Le nouveau siège de la Fondation », Fondation de la France libre, no 58, , p. 2 (lire en ligne).
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